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=> Saison 1

  • Hume : Impressions et idées

    Toutes les perceptions de l’esprit humain se répartissent en deux genres distincts, que j’appellerai impressions et idées. La différence entre ces perceptions consiste dans les degrés de force et de vivacité avec lesquels elles frappent l’esprit et font leur chemin dans notre pensée ou conscience. Les perceptions qui entrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions ; et sous ce terme, je comprends toutes nos sensations, passions et émotions, telles qu’elles font leur première apparition dans l’âme. Par idées, j’entends les images affaiblies des impressions dans la pensée et le raisonnement. Telles sont, par exemple, toutes les perceptions excitées par le présent discours, à l’exception seulement de celles qui proviennent de la vue et du toucher, et à l’exception du plaisir immédiat ou du désagrément qu’il peut occasionner.

    David, Hume, Traité de la nature humaine (1739)

    Photo : Pexels - KoolShooters

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  • La valise philosophique du mois sur le bonheur

    La "Valise philosophique" du café philo est toujours disponible et vous accompagne pour illustrer nos débats.

    Comme pour chaque séance, nous vous avons préparé des documents, textes, extraits de films ou de musiques servant à illustrer et enrichir les débats mensuels.

    Sur la colonne de droite, vous pouvez retrouver les documents autour de la séance du vendredi 15 novembre 2019 qui aura pour thème : "Dépend-il de nous d'être heureux ?"

    Restez attentifs : régulièrement de nouveaux documents viendront alimenter cette rubrique d'ici la séance.

    Photo : Mentatdgt - Pexels

    Lien permanent Catégories : La valise philosophique, Vie du site, vie du café philo, [04] "Y a-t-il un Humanisme aujourd'hui?" Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Bilan de la saison 6 en attendant la saison 7

    montage café philo.png

    Alors que la 7ème saison du café philosophique de Montargis se profile, un bilan de la saison 6 s'impose. Pour l'année 2014-2015, l'animation de la Chaussée a confirmé son succès. Avec huit séances, de septembre 2014 à juin 2015, totalisant en tout 740 personnes, en moyenne les débats du café philo ont réuni plus de 90 personnes (contre 75, pour la saison précédente).

    Rappelons que les séances du café philosophique de Montargis sont gratuites et ouvertes à tous. 

    Le café philosophique de Montargis proposait huit débats : "Existe-t-on quand personne ne nous regarde ?" (le 27 septembre 2014, avec 75 participants), "Le monstre est-il parmi nous?" (le 14 novembre 2014, avec 65 participants), "Doit-on tout faire pour être heureux ?" (le 12 décembre 2014,  100 participants), "Le langage trahit-il la pensée ?" (le 30 janvier 2015, 80  participants), "Autrui, antidote à la solitude ?" (le 20 mars 2015, 80 participants), "Suis-je ce que mon passé fait de moi?" (le 17 avril 2015, 120  participants), "Est-il raisonnable de croire en Dieu ?" (le 22 mai 2015, 130 participants) et "La philosophie a-t-elle une quelconque utilité ?" (le 19 juin 2015, avec 90  participants).

    Contrairement aux saisons précédentes, Claire et Bruno n'ont pas proposé de séances exceptionnelles, mise à part la dernière séance, la 50e, sur laquelle nous reviendrons.

    Lors des années précédentes, le café philo avait pris pour habitude d'ouvrir les soirées philosophiques vers des thèmes et des intervenants exceptionnelles (la non-violence en 2010, les sectes en 2011, la mémoire en 2012 ou la manipulation en 2013. De même, en 2013, le café philo s'était délocalisé à l'AGART d'Amilly pour une séance sur l'art ("Un bon artiste est-il le Surhomme ?"). Rien de tel lors de cette saison 6, avec un café philo qui n'a pas dérogé à son fonctionnement classique : des débats ouverts au plus grand nombre.

    Une séance particulière a cependant été organisée, et pas n'importe laquelle. Pour marquer la 50e séance du café philosophique de Montargis, créé en octobre 2009 par Claire Durand et Bruno Chiron, les deux animateurs ont voulu marquer le coup : pour débattre du sujet qui avait été opportunément choisi par les participants, "La philosophie a-t-elle une quelconque utilité ?", un blind-test exceptionnel et des remerciements ont marqué la soirée. Une soirée qui a également été ponctuée par l'annonce de changements. Claire annonçait en effet qu'en raison d'un déménagement imminent, elle n'allait pas pouvoir poursuivre l'animation du café philo. De chaleureux remerciements, amis aussi des regrets, ont répondu à cette annonce. Claire a cependant précisé qu'elle restait très attachée à ce café philo construit avec Bruno et qu'elle suivrait avec intérêt son développement futur.

    Dès la rentrée 2015, le café philo va entamer une nouvelle étape avec une nouvelle équipe, un nouveau fonctionnement et avec, espérons-le, toujours la même fidélité des Montargois pour une animation qui a réussi à s'imposer au cours de ses six ans d'existence.

    Bientôt, sur ce site, vous retrouverez plus d'informations sur cette future saison 7 et sur le premier débat qui devrait avoir lieu courant octobre 2015.

     

    Lien permanent Catégories : => Saison 1, => Saison 2, =>Saison 4, =>Saison 5, =>Saison 6, =>Saison 7, [05] "L'éducation à la non-violence...", [15] "Pensées sectaires : Où s'arrête ma liberté?", [27] "Mémoire, mémoires...", [33] "Manipulation dans le couple...", [37] "Un bon artiste est-il le Surhomme?", [43] "Existe-t-on quand personne ne nous regarde?", [44] "Le monstre est-il parmi nous?", [45] "Doit-on tout faire pour être heureux?", [46] "Le langage trahit-il la pensée?", [47] "Autrui, antidote à la solitude?", [48] "Suis-je ce que mon passé fait de moi?", [49] "Est-il raisonnable de croire en Dieu?", [50] "La philosophie a-t-elle une utilité?" Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • SOUVENONS-NOUS...

    Il y a presque six ans de cela, le tout jeune café philosophique de Montargis proposait un débat intitulé : "La religion, opium du peuple ?"

    Retrouvez les documents sur cette séance sur ce lien.

     

    Lien permanent Catégories : => Saison 1, =>Saison 6, [02] "Religion : opium du peuple?", [49] "Est-il raisonnable de croire en Dieu?" Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • SOUVENIRS, SOUVENIRS

    Les plus fidèles du café philosophique de Montargis s'en souviennent sans doute : le tout premier café philo, le 3 octobre 2009, était intitué "Autrui obstacle à ma liberté".

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce lien.

     

    Lien permanent Catégories : => Saison 1, =>Saison 3, [01] "Autrui : obstacle à ma liberté?", [18] "Mes passions, entraves à ma liberté" Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : « FAUT-IL BRÛLER FREUD ? »

    Date : 3 juillet 2010 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Il s'agit de la 7ème séance du Café Philosophique de Montargis. Une vingtaine de personnes étaient présentes pour cette séance (ce qui correspond grosso modo à la moyenne des personnes présentes cette saison).

    La Brasserie du Centre commercial de la Chaussée accueillait une vingtaine de personnes pour débattre de la question de savoir s'il fallait « brûler Sigmund  Freud », c'est-à-dire l'œuvre du père de la psychanalyse.

    Il a avant tout été question de faire un petit bilan sur la séance précédente, laquelle avait vu plusieurs élèves de Gien participer. Nous nous étions alors interrogés sur les causes et finalité du travail et avions proposé un plan dialectique correspondant à ceux attendus à l'épreuve du bac de philo (cf. cliquez sur ce lien). Malheureusement, le travail n'a pas été proposé à la session 2010. Il demeure qu'au delà du fond, la forme possède une importance conséquente en philosophie. Les élèves et apprentis philosophes « bloquent » souvent sur les exigences méthodologiques. Être philosophe n'est-ce pas au départ, la remise en question, l'apprentissage, bref, le cheminement d'une pensée qui se veut et se fait autonome, davantage que des doctrines classiques et attendues, à coucher sur le papier ou à exposer à l'écrit ?

    N'hésitez pas à vous exercer philosophe ! Les sujets proposés au bac 2010 sont disponibles sur notre blog (cf. ce lien).

    Pourquoi ce sujet : « Faut-il brûler Freud ? ». Au cours de cette première saison, il a été, à plusieurs reprises, question d'Inconscient, d'inconscience, d'irresponsabilité, de connaissance de soi, tant au sein même des débats, qu'à travers des sujets proposés par les participants (ceux-ci proposaient « l'inconscient existe-t-il ? »).  D'autre part, la sortie du brûlot de Michel Onfray (Le Crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne) met ce sujet au cœur de l'actualité. Cliquez ici pour en savoir plus.

    Il s'est agi pour Bruno de faire une rapide biographie de Sigmund  Freud, en précisant les rencontres scientifiques dont il a été l'acteur et qui lui ont permis de s'acheminer vers la psychologie. Cf. Ce lien pour en savoir plus sur sa biographie. Il en profite pour ajouter un élément au débat du Freud : les références dune critique du livre dOnfray par Serafino Malaguarnera, Critique du Crépuscule d'une Idôle par M. Onfray. Cliquez ici.

    En réalité, il est très vite mis en exergue que Freud ne s'est jamais pensé psychologue mais scientifique et thérapeute. En effet, Freud définit la psychanalyse comme une science à part – et à part entière – qui n'a rien à envier aux autres disciplines scientifiques. Le psychanalyste est un scientifique et un médecin. Ce médecin soigne les maladies psychiques enfouies sous un tas de symptômes que n'arrivent pas à décrypter les autres médecines. Freud prétend ainsi (cf. notamment Introduction à la psychanalyse) expliquer ce qui jusqu'à lui était inexplicable, soigner l'incurable.

    C'est donc une réelle fracture dans l'histoire de la pensée, et surtout dans celle de la définition de l'homme, que crée Freud. Jusqu'alors en effet l'homme est d'abord un être conscient, que la raison (principe des Lumières) définit : un individu sujet et non objet de ses actes, et par là acteur de l'histoire et responsable de celle-ci. Freud lui impose donc une humiliation conséquente lorsqu'il affirme que « le moi n'est pas maître dans sa propre maison », ce à quoi il ajoute que la conscience, qui jusque là nous permettait de savoir ce que nous faisions et qui nous étions, n'en est tenue qu'à des renseignements rares et fragmentaires de ce que nous sommes et de ce que nous voulons. Si Leibniz et Spinoza avaient commencé à mettre à mal l'omnipotence de l'homme, Sigmund Freud inflige donc une humiliation conséquente à l'individu. Après Copernic (lhomme nest pas au centre de lunivers) et Darwin (lhomme nest pas au centre de lévolution naturelle), il se dit lui même opposer « la troisième humiliation » au genre humain. La conscience n'est qu'une infime partie du psychisme qui veut et agit. Nous ne savons pas qui nous sommes vraiment, et parfois pouvons être réduits à des pantins guidés par les pulsions, dire le contraire c'est se mentir à soi-même.

    Cette découverte est en effet à considérer comme historique, voire magique pour la pensée. Avec la psychanalyse, Freud ouvre des champs immenses à explorer, ce qui d'ailleurs est souligné par les nombreuses recherches perdurant à ce jour. « Freud et l'Inconscient » représentent pour beaucoup un moment unique ; à leur découverte nous devenons autres et remettons tout en question. Onfray  lui-même affirme en début de l'œuvre citée ci-avant que la lecture de Freud a été très importante et conséquente dans sa philosophie, dans sa vie d'homme. Freud explique tout et autrement, en insérant vices et pulsions, immoralité et sexualité exacerbée en nous. Et en plus cela marche ! En effet, il est rappelé que les topiques sont les résultats de thérapies. C'est à travers le soin de ses patients que le psychanalyste postule l'existence des première puis deuxième topiques. Freud insère dès lors bon nombre de « cas » qu'il conte telles des histoires magiques, dans ses œuvres. Ces cas sont souvent présentés comme énigmatiques et surtout désespérés ! Mais Freud amène son patient à trouver la clé de ses maux, le traumatisme refoulé qui a tout déclenché...

    Toutefois, ces topiques ne sont que postulat inobservable et surtout irréfutable. C'est pourquoi Onfray accuse Freud de s'être pris pour celui qu'il n'était pas, et en cela pouvoir être dit usurpateur. Comme Popper avant lui, le philosophe français taxe en effet Freud de faux scientifique : l'Inconscient ne rentre en rien dans les exigences qu'un objet scientifique se doit de tenir.

    De plus, la cure psychanalytique semble elle aussi être un écran de fumée. Fondée sur la parole de l'unique analysé, celle-ci dure très longtemps et ne tient qu'à un fil, celui de la confiance de l'analysé pour l'analyste. Au fil des séances, l'analysé se soigne tout seul en parlant. Onfray accuse cette méthode d'être usurpatrice autant que destructrice.

    Si plusieurs participants sont en complet désaccord avec cette accusation, il est rappelé que l'efficacité d'une psychanalyse a été fortement mise à mal par l'OMS qui la place en deçà d'autres méthodes, telles les TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives). De plus, deux points intéressants sont mis en exergue : tout d'abord le prix conséquent d'une analyse (Attention ! Pour Freud car c'est bien de Freud que nous traitons et non des psychanalystes dans leur ensemble). Le père de la psychanalyse affirme que le prix accordé à son analyse représente la volonté de l'analysé de se soigner, en donnant de l'argent il donne de sa personne...

    Un participant affirme, contre un autre, que la psychanalyse peut faire du mal dans le sens où l'analysé est persuadé de se soigner, en toute confiance qu'il est dans sa relation avec son analyste, et reste parfois plusieurs années sans aucune amélioration alors que manifestement cette cure ne lui convient pas. Que penser d'une thérapie lorsqu'un homme aux douleurs inexpliquées, en dépression certaine, donne des sommes assez considérables à son « médecin » durant des années sans toutefois aller mieux ?

    Un débattant affirme alors que Freud n'a jamais prétendu soigner les névroses mais les psychoses, et réduit par là le champ de son intervention. Il ajoute que l'important est de trouver une méthode qui nous aide à ne pas aller plus mal car « on ne guérit de rien (...) même pas d'une angine ».

    La question est posée par Bruno de savoir si le conflit entre la psychanalyse et les TCC ne marque pas une opposition culturelle entre l'Europe et les États-Unis. Il est répondu que non étant donné que l'on trouve plusieurs groupes importants de la psychanalyse aux États-Unis notamment.

    Le café philo conclut sur un bilan très positif de cette première saison à Montargis, ce qui nétait pas gagné au départ. Nous nous félicitons du succès de cette animation. Depuis le début en effet, le café philosophique attire une vingtaine de personnes, en dépit d'horaires peu pratiques (et qui seront sans doute changées à partir de la rentrée prochaine).

    Il est rappelé que la philosophie ne donne pas de réponse, et un participant affirme qu'il s'attache à venir se remettre en question en toute humilité. C'est sans doute ce que nous retenons en clôturant cette première saison : peu importe le point sur lequel se termine un café philo, c'est sans doute la ou les réflexions et doutes qu'il a fait naitre qui sont importants. Venir avec des idées arrêtées et préconçues ne sert à rien, nous savons tous recopier ce que nous lisons ou entendons, mais il est plus difficile de devenir autonome...

    Claire attendant un enfant, l'ouverture de la nouvelle saison se fera soit en octobre, soit en novembre, sans doute sur la question de la place de la philosophie...

    Plusieurs thèmes sont demandés pour cette prochaine saison, la politique et l'art en tête.

    Nous promettons d'y travailler et avons déjà hâte d'en débattre !

    De bonnes vacances sont souhaitées.

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS

    freud-mars-2010.gifUne vintaine de personnes étaient présentes pour le 7ème et dernier café philosophique de cette première saison.

    Claire et Bruno les remercient pour ce débat animé et passionnant. Dans les prochains, jours, vous trouverez sur ce site le compte-rendu de cette séance.

    Pour des raisons personnelles, le prochain café philosophique aura lieu au cours du dernier trimestre 2010. Nous vous en dirons plus sur le thème qui sera choisi.

     

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  • CRITIQUE DU CRÉPUSCULE D'UNE IDOLE

    crepus.JPGSerafino Malaguarnera, psychologue clinicien et psychanalyste vient de sortir une critique du livre de Michel Onfray.

    Pour en savoir plus, cliquez sur ces documents : Présentation - Critique du Crépuscule d'une idole et Table des matières - Critique du Crépuscule d'une idole.

    Rendez-vous également sur son site Internet.


     

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  • FAUT-IL BRÛLER FREUD ?

    freud_woman_s.jpgLa séance du café philosophique de Montargis qui clôturera la première saison de cette jeune animation aura lieu le samedi 3 juillet à 18H à la brasserie du centre commercial de la Chaussée. Il aura pour titre : « Faut-il brûler Freud ? » Alors qu’est sorti récemment le pamphlet de Michel Onfray Le Crépuscule d'une Idole, un brûlot qui entend faire un sort au fondateur de à la psychanalyse, le café philosophique de Montargis propose de débattre de cette discipline et de la place de l’inconscient : la psychanalyse est-elle une science ? Quels sont les inspirateurs de Freud ? Puis-je pardonner à mon inconscient ? Autant de sujets qui seront débattus dans une ambiance conviviale.


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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    affiche freud.JPGLe prochain café philososophique de Montargis aura lieu le samedi 3 juillet prochain à la brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Le débat sera intitulé : "Faut-il brûler Freud ?"

    C'est un thème d'actualité depuis la publication du pamphlet de Michel Onfray sur le fondateur de la psychanalyse.

    Nous en dirons plus dans quelques jours.

     

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  • LES SUJETS DU BAC PHILO

    313.jpgLe ministère de l'Education nationale a rendu publics les sujets de philosophie proposés aux lycéens ce jeudi matin, à 8h00. Les scientifiques auront eu le choix entre trois sujets, à savoir une explication de texte du Léviathan de Hobbes, et deux sujets de dissertation: "L’art peut-il se passer de règles?" ou "Dépend-il de nous d’être heureux?". Les littéraires, eux, auront pu analyser un extrait de la Somme théologique de Thomas d'Aquin, ou plancher sur l'un des sujets suivants: "La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée?" ou "Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir?". Les élèves de série ES auront répondu à la question "Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse?" ou "Le rôle de l’historien est-il de juger?", ou se seront attelés au décryptage d'un extrait de L'Education morale de Durkheim.

    Source : le JDD


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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    16 personnes ont été présentes pour ce 6ème café philosophique. Pour des raisons de logistique, les participants se sont installés sur la terrasse du centre commercial, telle une agora grecque...

    Ce café philosophique est placé sous le thème du bac (qui commencera dans quelques jours). Le sujet proposé par notre groupe de travail reprend le thème d’un débat qui n’a pu avoir lieu en avril. Comme une dissertation de bac, nous avons commencé ce café philo par une problématisation du sujet pour mettre en exergue les interrogations suscitées par ce sujet.

    Il s’agit de s’interroger sur la cause mais aussi la fin (« pourquoi » et « pour quoi ») du travail (qui consiste à transformer la nature en vue de produire un bien).

    À première vue, on travaille pour entrer dans la société et acquérir indépendance et autonomie : le travail serait alors libérateur. Toutefois, cette libération semble n’être qu’apparente puisqu’en travaillant je me lie par un contrat qui suppose plusieurs contraintes… par défaut contraires à ma liberté. Alors le travail est-il libérateur ou au contraire destructeur ?

     

    I. Ce que permet le travail

    - L’obtention d’un salaire me permet d’entrer dans une sphère de la société que je ne connaissais pas au départ : j’accède à un logement, voire à la possible propriété par exemple.

    -   Dès lors le travail permet l’intégration dans la société. Rappel de définition : une société est un groupe de personnes interdépendantes. Cette interdépendance est fondée, selon Platon, sur l’échange des produits du travail (La République).

    Toutefois, cette interdépendance suppose que je devienne non pas fin mais moyen de la société. Mon travail devenant par là ma valeur. Ne suis-je pas alors comme « aspiré » par cette chaîne que le social représente ? Mon épanouissement y est-il encore possible ?

    II. Le travail, une activité viciée

    - Le travail vient du mot tripalium (cf. image), un instrument de torture. La Bible elle-même souligne qu’il est châtiment (« Tu travailleras à la sueur de ton front »).

    -  Le travail ne semble pas être épanouissant (notion de « travail alimentaire » contre « le travail passion » évoquée par un participant).

    -   La division du travail et l’hyperspécialisation qu’elle suppose (Smith) ne semblent pas aller de pair avec une élévation de l’homme. Au contraire, la distinction entre celui qui pense le travail et celui qui l’effectue semble faire de cette activité une aliénation par excellence (Marx, Manuscrits de 1844 : « L’ouvrier se trouve face à son travail comme face à un produit étranger »). La technologie (robotisation, informatisation) libère-t-elle ou non l’ouvrier ? Exemple de Chaplin avec les Temps modernes et les TMS (troubles musculosquelettiques).

    Le travail peut être une activité destructrice. Néanmoins, ne pas avoir de travail engage des conséquences également aliénantes. En effet l’individu au chômage entre dans un processus de repli sur soi (comme l’a dit une participante) : il n’arrive plus à faire des projets, ni à savoir ce pour quoi il est là, ni même qui il est. (Est-ce un malaise créé par celui/celle qui le vit ou subi par la société qui l’impose ?). Dès lors, n’est-ce pas plutôt la forte valeur du travail qui fait qu’il peut être destructeur ?

     

    III. Une activité élévatrice… et culturelle ?

    - Les conséquences d’une absence d’épanouissement dans son travail, ou d’une absence de travail tout court, laissent entendre qu’il est beaucoup plus important qu’une simple source de revenu. C’est ce que Marx affirme dans Le Capital (I,3). En alliant l’activité manuelle et intellectuelle, il est la source d’élévation de l’homme.

    -  Ainsi, en tant que transformation de la nature, il peut être qualifié d’activité culturelle par excellence puisqu’il fait se dépasser l’individu de lui-même par lui-même. Kant, dans l’Idée d’une Histoire universelle au point de vue cosmopolitique, souligne que par le travail l’homme s’inscrit dans une compétition qui va lui permettre de se dépasser. Hegel, à sa suite, affirmera dans « La Dialectique du maître et de l’esclave » que le travail est un moyen pour l’homme de se transcender.

    -  C’est pour cela que le travail possède une valeur beaucoup plus conséquente que celle qu’on a bien voulu lui donner au départ : c’est la valeur de soi qui est engagée dans son travail. D’ailleurs, aujourd’hui, lorsque dans la vie quotidienne on se présente, c’est d’abord à la question de savoir ce que l’on fait que l’on répond (le travail remplace l’identité).

    - Pourquoi travailler ? A-t-on le choix ? Même les citoyens grecs qui ne travaillaient pas… avaient besoin de travailleurs pour faire fonctionner la Cité. Eux-mêmes, s’ils ne percevaient pas de salaires oeuvraient toutefois pour l’autarcie de leur société.

     

    Pour conclure :

    Le travail est omniprésent : qu’il soit nécessaire à ma survie, cela va de soi. Mais il semblerait aussi qu’il soit nécessaire à la société et qu’il me place dans celle-ci.

    Le travail fait de la société une chaîne dont la finalité semble être la retraite. Je travaille pour la retraite des autres mais aussi pour avoir moi-même ma retraite.

    Reste à savoir si on pourra continuer de travailler dans les prochaines années/décennies (mondialisation : un participant affirme que les sociétés du tiers-monde retrouvent le travail que les sociétés occidentales avaient auparavant).

     

    Durée du débat : 1h30

    Merci à tous les participants !

    Alors, quelle note méritons-nous ?

    Prochaine séance : le samedi 3 juillet. Sujet : L'inconscient existe-t-il ?

     

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  • PLUS QUE TROIS JOURS : LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC !

    Le prochain café philosophique de Montargis se tiendra le samedi 12 juin à 18H à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Cette nouvelle séance proposera ni plus ni moins que de se mettre au diapason de millions de lycéens et de passer, comme ces derniers, l'épreuve du bac de philosophie ! Au terme de ce débat, le plan d’une dissertation philosophique sera établi en commun (et mis en ligne sur ce site Internet). Les participants, jeunes et moins jeunes, lycéens, actifs ou retraités seront-ils capables de rendre une bonne copie ?

    Un sujet a été choisi par l’équipe d’organisation : « Pourquoi travaille-t-on ? ». Ce thème devait faire l’objet d’une séance en avril, séance qui a dû être annulée. Le café philo propose donc une « séance de rattrapage » qui cherchera à en découdre avec cette question d'actualité.

    Le café philo passe le bac.JPGLe travail est en effet un sujet particulièrement d’actualité, à l’heure où la société française est secouée par des affaires de suicides dans une grande entreprise française et que le chômage touche un nombre croissant de personnes.

    La réponse à la question « Pourquoi travaille-t-on ? » pourrait paraître évidente : le travail serait la condition indispensable pour s’assurer un confort matériel. Le café philosophique propose cependant d’aller au delà de cette idée première, des intellectuels ayant depuis longtemps réfléchi sur le sens du travail. Depuis des siècles, ce dernier apparaît comme l’un des fondements de toute société humaine. En effet, celle-ci se définit au départ comme l'interdépendance d'individus travaillant dans un but commun : l'autarcie. Dès l'Antiquité, le travail est désigné comme le ciment de toute société et la division du travail comme condition de possibilités de la survie mais aussi de l'approche par les individus de l'état bienheureux. Néanmoins, à y regarder de plus près, le travail vient du latin « tripalium » qui désigne un instrument de torture et la Bible définit le labeur comme l'état de souffrance nécessaire à l'homme pour son bien-être futur.

    Alors, si le travail est ciment social, quelle est la place du chômeur dans la société ? Le travail suppose-t-il la richesse matérielle ?

    Rendez-vous à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée le samedi 12 juin à 18H pour un débat convivial et ouvert. Participation libre et gratuite.


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  • QUELQUES DOCUMENTS SUR LE TRAVAIL

    images_harcelement.jpgParmi les nombreux textes sur le travail, Karl Marx occupe une place centrale. Or, il nous paraît important de mettre en comparaison deux textes du même auteur, autant conscient de l'importance du travail dans la société que lucide sur  l'aliénation qu'il entraîne :

    Le travail selon Marx - deux textes.

    Citons aussi Aristote, figure majeure de la pensée :

    Aristote - Technique

    Adam Smith, auteur des Recherches sur la Cause et la Nature des Richesses, s'est lui aussi penché avec attention et intérêt sur la notion de travail. Cliquez ici pour en savoir plus.

    Enfin, un concept intéressant : la Pyramide des besoins de Maslow :

    pyramide_maslow.gif

    Référence : http://semioscope.free.fr/article.php3?id_article=8

     

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  • LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC !

    philo.jpgLa prochaine séance du café philosophique de Montargis se tiendra le samedi 12 juin à 18H à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour cette nouvelle séance, il s'agira de se mettre au diapason de millions de lycéens et de passer, comme ces derniers, l'épreuve du bac philo. Voila le sujet choisi : « Pourquoi travaille-t-on ? ». Ce thème devait faire l’objet d’une séance en avril, séance qui a dû être annulée. Le café philosophique propose donc une « séance de rattrapage » qui cherchera à en découdre avec cette question d'actualité. Au terme de ce débat, nous établirons ensemble le plan d’une dissertation philosophique.

    Les participants, jeunes et moins jeunes, du café philosophique seront-ils capables de rendre une bonne copie ?

    Ce qui est certain c'est que les organisateurs seront ravis de terminer l'année sur cette question en vous rencontrant nombreux et motivés pour affronter des élèves de la ville de Gien, invités ce soir là.




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  • PROCHAINE SÉANCE : LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC

    bac_sujet_examen_469_12984b.jpgProchaine séance du café philosophique de Montargis : "Le café philo passe le bac".

    Rendez-vous le samedi 12 juin à 18H à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée de Montargis.

    Plus d'informations sur ce site dans les prochains jours.

     

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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : « L’éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ? »

    Date : 6 mars 2010 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Il s'agit de la 5ème séance du Café Philosophique de Montargis.

    25 personnes environ étaient présentes à ce café philosophique que Bruno a présenté comme une nouvelle formule de cette « jeune animation » : un débat co-animé par un intervenant extérieur. Comme Bruno le dit, le café philosophique est un lieu de débat ouvert et ouvert aux critiques (lorsqu’elles sont constructives et non violentes !). Il ajoute qu’un groupe de travail sera mis en place pour tous ceux qui seraient intéressés (deux personnes se sont déjà portées volontaires). Claire ajoute qu’évidemment poser des questions philosophiques ne veut pas dire que le café philosophique apportera des réponses. Il appartient à chacun de faire son propre cheminement intellectuel.

    Claire et Bruno présentent Vincent Roussel, membre de la Coordination française pour la Décennie, association qui milite en haut lieu pour le développement d’une éducation non-violente au sein de l’école. Son action est justifiée, hélas, par de tristes faits divers récents, à savoir des actes de violence commis par des adolescents, voire des enfants.

    Claire expose le concept de la violence dans la pensée philosophique :

    « L’éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ? » Une telle question peut sembler vaine et caduque. Vaine parce que bien sûr, sur le papier ou en théorie, la violence désigne nécessairement le conflit et la non-violence son contraire, à savoir la paix. Pourtant, à s'y interroger de plus près la violence n'est pas celle que l'on croit. En effet, si l'on retient très facilement l'idée selon laquelle « violence » vient de la violentia latine signifiant "viol", le fait d'aller contre nature, de créer le chaos, on oublie trop souvent que le mot français prend réellement sa racine dans le vis latin qui désigne certes le fait d'employer la force physique mais aussi la vigueur, la puissance, la force, oui, mais créatrice d'énergie. Et ce qui peut être intéressant dans la notion de violence c'est justement que l'on confonde de plus en plus ces deux acceptions au point de n'en faire qu'une seule pièce de monnaie aux deux faces interdépendantes. En effet, il n'est pas nouveau de dire que la violence est omniprésente dans notre société, et ce sous toutes formes. On trouve même, dès l'Antiquité,une réflexion sur la violence -ce qui tend à prouver qu'elle y est presque inhérente (nous y reviendrons). Il est toutefois beaucoup plus surprenant de constater qu'elle est fait devenue banal, norme voire normative. Nous devons nous « faire violence » et ne pas trop nous écouter : "la France appartient à ceux qui se lèvent tôt". Le détour par la réflexion est de plus en plus perçu comme superflu puisque que l'urgence nous fournit informations, formations et prêts-à-penser. Alors il faut ne pas tarder et se battre contre le temps, quitte à maltraiter son corps et sa personne. La vie est un combat. Même l'Etat, et ce depuis plusieurs mandats, affirme sans cesse qu'il va se battre contre telle ou telle situation qu'il taxe de scandaleuse. Et cette notion de bataille contre la vie, comme créatrice de valeur et d'épanouissement (en elle-même louable) semble de plus en plus justifier une violence physique ou perverse contre cette vie, deuxième acception du terme « violence ». Ainsi, on serre la main d'un tel qui ne respecte aucun droit que l'on dit pourtant inaliénables (pour vendre un avion) jusqu'à aller cautionner que nos maires aillent salir le présent d'un éligible sous prétexte de son passé erroné pour l'occasion... TF 1 transmet les aventures d'un tueur en série justicier et justifié (parce que Dexter n'élimine que ceux qui passent entre les mailles de la justice) . Nos chaînes publiques ne sont pas en reste : France 2 diffuse une série mettant en jeu comme héros un pauvre tueur à gages multi millionnaire, victime de l'emprise de sa maman. Internet raffole des vidéos trashs et gores et se taire ou respecter ne semble pas être digne d'honneur... Ainsi Obama, prix Nobel de la paix, affirme qu'il faut des armes pour rétablir ou établir la paix. Que la violence peut être légitime, légale, pacifique ! Cette question est donc caduque dans le sens ou il semblerait que l'on parle vraiment ici pour ne rien dire, la violence étant de plus en plus cautionnée, voire encouragée.

    C'est que, comme dit Hobbes dans son Léviathan l'homme est un loup pour l'homme et seule une violence institutionnalisée, un respect mêlé d'effroi, un Léviathan Extatique, peut soumettre les pulsions égoïstes destructrices des hommes. C'est que la violence lui est naturelle. Et pourtant c'est là que se pose un réel problème. Si la violence est naturelle en effet :

    1/ L'homme n'en est pas responsable (contre Sartre, gêne du tueur sarkosiste, etc.)

    2/Que font les lois ?

    Claire laisse ensuite la parole à Vincent Roussel.

    Vincent Roussel a défini la non-violence : celle-ci ne se place pas dans un état passif de soumission mais au contraire dans une volonté choisie et assumée d’agir pour la paix. Elle correspond à la « non nuisance ».

    Il a été question dès le début si la violence est un état naturel ou culturel à l’individu. Selon Vincent Roussel c’est réfléchir à l’envers que de penser que l’homme est violent naturellement. Par contre, il distingue le conflit à la violence, le premier n’allant pas nécessairement avec le second. Il est naturel à l’homme de se dépasser mais il ne l’est pas de vouloir nuire à autrui : pour lui, l’homme n’est pas naturellement violent. Il préfère voir dans l’homme une « page vierge ».

    Comment l’homme évolue-t-il vers la violence si elle n’est pas innée ? Selon Vincent Roussel, deux mécanismes sont à l’œuvre dans la réaction violence : la première est un rapport mimétique et la deuxième par un mécanisme de défense, la réaction un traumatisme la plupart du temps non compris et non assumé.

    D’où, pour lui, l’importance de l’éducation à la non-violence qui se veut, non pas une méthode de soumission et d’acceptation de tout mais au contraire un retour sur soi pour comprendre qui nous sommes et ce qui nous arrive.  La finalité de cette éducation se définit comme la paix, c’est-à-dire non pas l’absence de conflit mais une transparence à soi et à l’autre qui permet l’épanouissement de l’individu.

    Comment réagir face à la violence ? Vincent Roussel dit que la réaction violente face à la violence est celle que l’on adopte. En effet, il semblerait qu’aujourd’hui celui qui crie, qui humilie l’autre, est aussi celui qui a raison. Néanmoins, nous avons découvert que chacune de nos réactions violentes était le symptôme d’un traumatisme parfois beaucoup plus profond que le simple élément déclencheur au départ (exemple : la réaction d’un professeur face à un élève perturbateur). Dans une logique d’éducation à la non-violence, il ne s’agit pas d’affirmer que du jour au lendemain aucune violence n’est accomplie mais que toute violence est repensée et comprise. On n'arrivera à être non-violent que le jour où l’on se sera compris soi-même !

    L’éducation à la non-violence est tout d’abord une entreprise de prise en charge de chacune de nos responsabilités dans une logique de compréhension de soi. La fin de la violence a donc selon Vincent Roussel comme condition de possibilité la paix intérieure.

    Au terme de ce débat passionnant et mené avec conviction et maîtrise par Vincent Roussel, Bruno et Claire donnent rendez-vous pour le café philosophique suivant.

     

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  • AVEC NOS EXCUSES

    Malgré la communication que nous avons mise en place pour annoncer l’annulation du café philosophique du samedi 24 avril (annulation due, répétons-le à un problème de santé de l’intervenante), certaines personnes n’ont pas pu être informées de ce changement et, comme nous l'avons constaté, se sont déplacées à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée en vain.

    Nous nous en excusons auprès d’elles.

    Nous tenons à préciser ceci : alors que ce débat avait été préparé de longue date il nous paraissait trop court d’improviser un café philo en deux jours et a fortiori de trouver un nouvel intervenant capable et désireux de s’exprimer sur un sujet aussi pointu que le travail.

    Nous espérons que personne ne nous tiendra rigueur de cette annulation et nous vous donnons rendez-vous le samedi 12 juin à 18H (date à confirmer) pour un  café philosophique spécial que nous sommes en train de concocter.

    A bientôt.


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  • ANNULATION DU CAFÉ PHILOSOPHIQUE DU 24 AVRIL

    attention-1.gifLe café philosophique qui devait avoir lieu le samedi 24 avril est annulé. Le débat devait porter sur le thème du travail.

    En raison de problème de santé de l’intervenant, ce café philosophique est annulé.

    La prochaine séance du café philosophique aura lieu en juin prochain.

    A bientôt et merci de votre compréhension.

     

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  • TRAVAIL & CINÉMA

    vioence des échanges.jpgAu sujet du travail, prochain débat du café philosophique de Montargis, de nombreux films ont été réalisés sur ce sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce lien.

     

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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    Affiche pourquoi travaille-t-on.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 24 avril à 18H à la Brasserie de la Chaussée. Le débat de cette séance aura pour thème cette question : "Pourquoi travaille-t-on ?" Pour ce débat, nous avons fait appel à l'intervention d'une professionnelle du monde du travail, Sandrine Chiron, chargée de mission au GREF Bretagne. Il nous a paru intéressant de traiter de ce sujet particulièrement d'actualité alors que la souffrance au travail et les suicides en entreprise font débat dans notre société.


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  • POURQUOI TRAVAILLER ?

    splendeursetmiseresdutravail.jpgPourquoi travailler ? Un livre de l'écrivain brittannique Alain de Botton, Spendeurs et Misères du Travail (The Pleasure and Sorrows of Works) entend répondre à cette question. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Monde. Une autre critique de ce livre est présente sur le blog En Aparté.

     

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA DERNIÈRE SÉANCE !

    Le café philosophique de Montargis innovait lors de sa dernière séance, le samedi 6 mars, avec la participation d'un intervenant, Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie. Merci à lui pour sa participation et pour son intervention de grande qualité. Merci également à l'ensemble des participants venus nombreux.

    Bientôt, vous pourrez retrouver sur ce site le compte-rendu de cette séance.

    Le café philosophique de Montargis donne rendez-vous pour la prochaine séance qui verra elle aussi la participation d'un intervenant extérieur. Ce débat aura pour titre : "Pourquoi travaille-t-on ?"

    A bientôt.

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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    non-violence.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 6 mars prochain à la Brasserie de la Chaussée. Cette séance commencera à 18H (et non pas 18H30).

    Le thème du débat sera celui-ci : "L'éducation à la non-violence est-elle garante de  la paix ?" Pour cette séance, Claire et Bruno recevront Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie.

     

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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : "Y a-t-il encore un humanisme aujourd'hui ?"

    Date : 16 janvier 2010 à la Brasserie de la Chaussée.

    Il s'agit de la 4ème séance du Café Philosophique de Montargis.

    Une quinzaine de personnes sont présentes pour ce nouveau débat du café philosophique de Montargis. Le nombre de participants est en baisse par rapport à la séance précédente. Par contre, l'assistance plus clairsemée a permis un débat intéressant, sans doute le meilleur débat depuis la création du café philo.

    Ce café philosophique est un supplément d'AME (spectacles de l'Agglomération Montargoise Et rives du Loing) et vient en écho aux représentations du Neveu de Rameau de Diderot qui ont eu lieu à Pannes les 21 et 22 janvier. Stéphane Aucante, directeur de programmation des spectacles de l'AME, vient présenter cette pièce.

    La présentation de cette 4ème séance et des objectifs du café philo par Bruno (« ce n'est pas un cours de philo mais un lieu de débat citoyen ») a été l'occasion pour Claire de préciser que le café philosophique est encore un jeune projet, que nous sommes en période de rodage et que toute proposition d'amélioration est la bienvenue, les critiques étant acceptées sans problème dans la mesure où elles sont constructives... D'autre part, la présence d'animateurs venant épauler Claire et Bruno est non seulement possible mais aussi bienvenue.

    Bruno a énuméré ensuite la liste des sujets proposés au vote en fin de séance :

    - Pourquoi travaille-t-on ?

    - L'inconscient existe-t-il ?

    - L'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?

    Ce dernier sujet étant proposé par M. Roussel, très investi dans ce domaine, il est entendu que si ce débat est accepté, M. Roussel participe au débat.

    Claire entame cette séance par une nouveauté : l'utilisation d'un tableau permettant de travailler à la problématisation du sujet du débat. Le public lui-même définit les différents aspects de l'humanisme et, ensemble, les participants essaient de problématiser le sujet.

    L'humanisme, dit Claire, impose au XVIème siècle de revenir aux sources littéraires, de relire et de comprendre, c'est-à-dire de saisir, la pensée antique. Celle qui précède immédiatement ne semble pas définir l'homme ou plutôt la nature humaine. Qui a-t-il de commun entre un Socrate, inventeur de la dialectique dialogique, un Platon dont la dialectique ascendante souligne l'importance seule des Idées nous gouvernant, un Aristote inventeur de la logique qui affirme que l'homme est mortel et politique, ou encore un Epicure pour qui seul l'ataraxie est fin de l'homme ? Peut-être l'idée que sage et sagesse vont de pair, ou que l'homme, parce qu'il possède une âme, se place à part dans ce qui sera nommé bien plus tard « l'échelle des êtres ». En effet ce qu'on appelle âme aujourd'hui rejoint la psyché grecque. Néanmoins, ce qu'Aristote ou Epicure nomment ainsi semble davantage se rapprocher du terme d'anima. Le De Anima du Stagirite qui ouvre ses traités de biologie ne parle presque qu'exclusivement de cette âme qui est forme du corps, c'est-à-dire « structure structurante », « informatrice informante ». L'âme c'est le souffle de vie, c'est ce qui anime l'être vivant, et selon ses facultés, ce qui le définit. L'homme, par exemple, possède la plus « haute » âme dans le sens où il se meut, se reproduit, tels les autres animaux, mais aussi peut penser, et agir en conséquence ou en accord avec cette pensée. C'est parce que l'homme peut penser et dire le juste et l'injuste, distinctement des animaux qui ne peuvent qu'exprimer l'agréable et son contraire, qu'il est un animal politique, parce que seul il peut définir, à la lueur de son rapport avec son semblable, ce qui est légitime ou non. De la même façon, l'âme est analysée à plusieurs reprises chez Epicure ou Platon . Centre d'attention atomiste pour son équilibre nécessaire chez le premier, elle est, chez le second, fondement et finalité (ce qui est très bien décrit dans le Phèdre notamment).

    On peut penser que l'humanisme rénove les lettres et la pensée antiques (qu'elles soient d'ailleurs grecques ou latines) notamment en vertu de la place qu'elles donnent à l'homme. Parce que l'humanisme situe ce dernier de façon très imposante. Imposante quant à la place qu'il lui accorde dans sa spécificité de culture et de douceur que l'humanitas décrit. Mais aussi dans la responsabilité qu'il lui suppose : la confiance dans l'homme va de pair avec la civilisation qu'il construit.

    Ainsi, l'humanisme affirme l'effet civilisateur, et donc moralisateur, de l'homme, qui par nature peut savoir ce qui est bon ou non.  Diderot, et l'ensemble des philosophes des Lumières, même s'ils diffèrent en certains points de ce mouvement de pensée, vont pour beaucoup d'autres le renforcer. Les Lumières affirment en effet leur confiance dans l'homme, et soulignent que, parce qu'il possède la raison (théorique et pratique pour Kant), il est signe de progrès et ne peut que progresser. (Texte de Kant sur le progrès de la raison dans l'histoire, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, propositions 4 et 8). La Raison est donc avec les Lumières ce qui fonde la nature humaine (question ouverte et devenue le centre de la pensée humaniste). En ce sens elle est déclarée rempart à la sauvagerie (absence de normes sociales) mais aussi à la barbarie (transgression de ces normes). Le XVIII ° est en effet siècle de la révolution française, des Critique de Kant... siècle d'affirmation que l'homme ne peut être mouton, siècle du célèbre sapere aude.  Peu de temps après, en France, naîtra le code civil...

    Et pourtant, après avoir traversé un XXe siècle catastrophique, et pour vivre dans le XXIe de la crise et des suicides dont nous avons déjà parlé, peut-on avoir foi en l'homme, en nous ? Les législateurs sont-ils humanistes ? La censure et les dévots sont-ils au pouvoir ? Y a-t-il encore des actes désintéressés ?

    Les premières interventions laissent apercevoir un grand pessimisme au sujet de l'humanisme qui apparaît en perte de vitesse : l'égoïsme et la cupidité dirigent notre monde. Claire nuance cette sévérité en prenant pour exemple l'élan de solidarité suite au séisme en Haïti. Ne serait-ce pas la marque d'une grande compassion que l'on pensait avoir disparue ? Monique répond que cette vague de solidarité reste éphémère : une fois la générosité médiatique plus discrète, la solidarité aura elle aussi disparue et tout redeviendra comme avant.

    Claire s'interroge ensuite sur la place de l'humanisme dans l'éducation des enfants. Son expérience lui fait dire que l'école est un lieu où l'humanisme devrait être présent. Au sens fort, les humanistes affirmaient la nécessité d'une éducation de l'homme pour un progrès vers plus de morale et d'élévation. Un membre de l'assistance, présent avec un enfant, est interrogé par Bruno : en tant que père, considère-t-il que l'école joue pleinement son rôle dans l'apprentissage des notions d'humanisme. Ce participant répond que l'école ne joue certainement pas son rôle de divulgateur d'humanisme. Pour lui, l'humanisme à l'école doit aussi être le lieu des « humanités ». Cet intervenant souligne le rôle fondamental des parents dans cette éducation au respect de l'homme et d'autrui.

    Bruno prend la parole pour poser une question provocatrice : l'individualisme est-il un humanisme ? A cette question, pas si anodine que cela et à laquelle on serait tenté de répondre par la négative, le sociologue François de Singly a répondu, dans un de ses ouvrages, au contraire par l'affirmative. Il est l'un des rares intellectuels à mettre en avant les aspects positifs des changements sociaux que nous vivons. Les réactions des débatteurs du Café Philo sont nuancées..

    Il est remarquable de voir que la notion d'humanisme est à entendre également sous l'angle de l'écologie (ou « écologisme ? »). Protéger la nature serait faire preuve d'altruisme à l'égard de nos semblables et donc d'humanisme. Or, Bruno, une nouvelle fois, se fait l'avocat du diable : il s'interroge sur cette vision humaniste de l'écologie en rapportant les réactions d'un homme public à un documentaire animalier vantant la coexistence pacifique entre des animaux sauvages et des hommes : « Il ne s'agit pas d'humanisme ». L'humanisme, selon cet homme public, serait ce qui met l'homme et la civilisation humaine au centre de nos préoccupations. Les débatteurs du Café Philo sont en désaccord avec les propos de Bruno : la défense des ressources naturelles participe d'une forme d'humanisme.

    Le serveur de la brasserie émet cette réflexion : finalement, le modernisme à outrance pourrait être un frein à une philosophie tournée vers l'homme.

    Claire conclue le débat en évoquant la philosophie existentialiste (athée) de Sartre, selon laquelle l'homme n'a qu'une seule nature, celle d'être libre. Pour le reste, il le construit et en est responsable. Ainsi, nous nous accordons à affirmer que l'humanisme n'est pas mais devient. Qu'il est notre projet et notre résultat. La seule humanité que l'homme possède est celle dont il fait part. Dès lors, il faut faire de l'humanisme non pas une possibilité mais un devoir, dans le sens où la seule morale qui existe est celle que nous transpirons dans nos actes. Gilles affirme enfin que même si seuls de petits actes désintéressés sont accomplis, ceux-ci comptent autant que les autres et que l'avenir doit être espoir plutôt qu'angoisse existentielle.

    Le café philo se termine une nouvelle fois par les sujets de la prochaine séance. Sur proposition  d'un débattant, il est décidé que les trois sujets seront débattus pour les fois prochaines, à savoir :

    - 6 mars : L'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?

    - Avril : Pourquoi travaille-t-on ?

    - Mai : l'inconscient existe-t-il ?

    Cette séance a également été commentée sur le site Internet d'Elèv/ation.

     

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  • AU SUJET DE LA VALISE PHILOSOPHIQUE

    NVA306(2).jpgLa valise philosophique de ce mois propose entre autres un lien vers le site de l'association Non-Violence Actualités.

    Les responsables de cette association nous précisent que l'association Non-Violence Actualité est installée à Montargis depuis 1977. Elle a en effet développé au fil des années ce qui pourrait être une éducation non-violente et sélectionné les outils adaptés à l’apprentissage d’une gestion des relations et des conflits qui évite la violence, tout en recherchant la justice et le respect de l’être humain. Cette association cherche à promouvoir, dès la petite enfance, une société qui ne craigne pas les confrontations et soit capable de les vivre de façon constructive et sans recours à la violence.

    Communiqué de presse Non-Violence Actualité


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  • NOTEZ-BIEN NOTRE PROCHAIN RENDEZ-VOUS !

    attention.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 6 mars prochain (pas de café philo en février) à la Brasserie de la Chaussée. Cette séance commencera à 18H (et non pas 18H30).

    Le thème du débat sera celui-ci : "L'éducation à la non-violence est-elle garante de  la paix ?" Pour cette séance, Claire et Bruno recevront Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie.

    Ce sera l'occasion de débattre avec lui de la pertinence de la non-violence dans l'éducation.

    Nous vous attendons nombreux.

     

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA DERNIÈRE SÉANCE !

    merci-magnet.jpgClaire et Bruno tiennent à remercier les participants du café philosophique du samedi 16 janvier. Le débat avait pour thème l'humanisme aujourd'hui. Malgré un plus faible nombre de participants que lors des derniers séances, ce débat a permis des échanges particulièrement riches et variés sur les différents aspects de l'humanisme : sa définition, la place de l'éducation, les humanités, l'écologie ou l'individualisme...

    Le prochain café philosophique aura lieu le samedi 6 mars à la Brasserie de la Chaussée. Le débat portera sur la non-violence : "l'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?". Nous en dirons plus dans quelques jours.

    Nous espérons que cette prochaine séance sera d'une aussi bonne qualité que celle de samedi dernier...

     

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  • QU'EST-CE QUE L'HUMANISME ?

    L'humanisme est ce mouvement philosophique qui met l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.

    Voici ce qu'en dit l'article de Wikipedia qui lui est consacré.

     

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  • LES QUESTIONS QUE L'ON PEUT SE POSER AU SUJET DE L'HUMANISME

    Voici quelques questions que l'on peut se poser au sujet du futur débat "Y a-t-il encore un humanisme aujourd'hui ?" :

    Que recouvre la notion "d’humanisme" ?

    Les "dévots" et la censure sont-ils au pouvoir de nos jours ?

    L’encyclopédie sur Internet Wikipedia est-elle l’équivalent de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ?

    L’écologie est-elle un humanisme ?

    Humanisme et individualisme sont-ils incompatibles ?

    Y a-t-il encore des actes moraux désintéressés ?

    vinci-homme-vitruve1.jpeg

    Ces questions sont loin d'être exhaustives. N'hésitez pas à nous proposer d'autres points abordables.

     

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