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Café philosophique de Montargis - Page 54

  • BIENTÔT LE PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Le premier café philosophique de la saison aura lieu demain, vendredi 30 septembre à 18H30, à la brasserie du centre commercial de la Chaussée de Montargis.

    Claire et Bruno proposent pour ce premier rendez-vous de discuter d'un sujet particulièrement ardu : le hasard.

    Comme d'habitude, la participation est libre et gratuite.

    A bientôt.

     

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  • LA VIE N'EST-ELLE QU'UNE SUITE DE HASARDS ?

    Le vendredi 30 septembre à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, le café philosophique de Montargis fera sa rentrée. Le premier débat de cette troisième saison, choisi par les participants de la séance de juillet, aura pour titre : "La vie n'est-elle qu'une suite de hasards?"

    hasard_roulette_bille.jpgClaire et Bruno, les animateurs du café philo, proposeront de s’interroger sur les différentes significations du hasard : a-t-il un sens pour notre existence ? Ainsi, il faudra sans doute se pencher sur son possible pouvoir : le hasard fait-il si bien les choses ? Qu’est-ce, alors, à dire de ma liberté ? Puis-je en effet me définir comme causalité libre si je dois composer avec l’incontrôlable, le non maîtrisable ? Enfin, quelle philosophie de vie mettre en place face à cette notion de hasard ? Puis-je le prendre en compte ?

    Autant de questions qui seront discutées vendredi 30 septembre, à partir de 18 h 30, à la brasserie du centre commercial de La Chaussée. Participation libre et gratuite.

     

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  • DÉCÈS DE LUCIEN JERPHAGNON, HISTORIEN DE LA PHILOSOPHIE

    lucien-jerphagnon-jankelevitch-labsolu-entrev-L-_Q1wXs.jpgL'historien de la philosophie Lucien Jerphagnon, spécialiste de saint Augustin et qui fut professeur de Michel Onfray, est décédé vendredi à l'âge de 90 ans, a annoncé lundi son éditeur Albin Michel.

    Né le 7 septembre 1921 à Nancy, docteur en philosophie et en psychologie, diplômé de l'Ecole pratique des hautes études, Lucien Jerphagnon venait d'achever des entretiens avec Christiane Rancé, parus en septembre chez cet éditeur sous le titre De l'amour, de la mort, de Dieu et autres bagatelles...

    Source : Le Parisien

    LA SUITE ICI...

     

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  • LA TOURNÉE DES CAFÉS PHILOS : LE CAFÉ PHILOSOPHIQUE DE PAU

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    Dans notre rubrique "Tournée des cafés philos", nous nous arrêtons cette fois à Pau où se tient depuis début 2009 un café philosophique animé par Guy Karl, son créateur. Il nous en parle ici :

    "Notre café a démarré en janvier 2009. Ici, une grande attente de philosophie s'est immédiatement manifestée qui a donné dès le début du renom à l'entreprise, et du succès. Je suis passé progressivement d'une séance mensuelle à deux, puis à trois. La participation moyenne est de vingt cinq à trente personnes, parfois plus...

    "Les questions traitées sont le plus souvent existentielles, psychologiques, éthiques et morales, très rarement politiques.

    "C'est une expérience passionnante pour un philosophe, s'il accepte de rencontrer les gens au niveau de leur attente, quitte à travailler à un élargissement et à un approfondissement des perspectives. Il y faut de la modestie, de la patience, de la réceptivité, mais aussi une indécrottable exigence philosophique, sans quoi on retombe dans le journalisme ou la séance télé. A l'inverse ne pas vouloir aller trop vite et se couper des légitimes attentes des participants.

    "Pour ma part je me fais aider par un modérateur pour assurer une parole démocratique, le respect de la règle d'écoute et de parole partagée, me réservant les interventions de synthèse et d'ouverture. Il me semble impossible de tout faire en même temps, comme on fait (mal) en classe."

    Merci à Guy et bonne continuation.

    Blog du café philosophique de Pau : http://cafeatelierphilo.canalblog.com.

    Blog de Guy Karl : http://guykarl.canalblog.com.


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  • BIENTÔT LA RENTRÉE

    La vie n'est-elle qu'une suite de hasards.pngLe café philosophique de Montargis fait sa rentrée le vendredi 30 septembre prochain à 18H30, toujours au centre commercial de la Chaussée.

    Le débat aura pour titre : "La vie n'est-elle qu'une suite de hasards ?"

    Bientôt sur ce site, plusieurs documents en ligne en attendant cette séance.

     

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  • JACQUES LACAN : FIÈVRE ÉDITORIALE TRENTE ANS APRÈS SA MORT

    café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargisIl a été adulé et détesté. Il a couché sur son divan les grands bourgeois de son temps, théorisé devant des auditoires ravis, joué sur les mots en troubadour. Et, à l’appui de ses théories, convoqué la linguistique, Platon et Hegel, mais aussi la mathématique. L’historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco interroge son héritage. Et si Jacques Lacan était devenu classique ?

    La course de vitesse est lancée . Sans surprise, arrive en tête Elisabeth Roudinesco qui publie le premier livre de la rentrée consacré à ­Jacques Lacan. Trente ans après le décès de l’intellectuel français qui a marqué la pensée au XXe siècle comme peu d’autres, une déferlante éditoriale et des commémorations abondantes sont attendues. On ne sera pas déçu: colloques, conférences, manifestations académiques, psychanalytiques et autres se préparent partout dans le monde. De très nombreuses revues annoncent des numéros spéciaux. En français, on relève le Lacan, envers et contre tout d’Elisabeth Roudinesco au Seuil, disponible en librairie dès le 1er septembre, suivi du livre de Jean-Claude Milner, Clartés de tout. Entretiens, chez Verdier...

    LA SUITE ICI...

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  • UN NOUVEAU MAGAZINE : "LE CERCLE PSY"

    café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargisUne nouvelle revue a fait son apparition en mai dernier : "Le Cercle Psy". Le premier numéro avait été tiré à 36 000 exemplaires.

    Le deuxième numéro sort en ce moment. La couverture est consacré au dossier central : "Trop d'enfants chez le psy ?" (7,90 € le numéro)

    Trimestriel, ce magazine s'adresse à un très large public et s'intéresse autant à la psychanalyse qu'aux neurosciences ou à la psychologie sociale.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog de Jean-François Dortier, son directeur de publication : http://www.dortier.fr.

    Et bonne chance, bien entendu, à ce magazine.

     

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  • LA PLANÈTE DES SAGES

    la-planete-des-sages-bd-volume-1-simple-27739.jpgJul, l'auteur de Silex and the City, s'attaque à la philosophie avec la complicité de Charles Pépin, journaliste et universitaire, dans une encyclopédie savante et atypique.

    Actuelle, décalée , elle propose deux approches : celle, humoristique et irrésistible, de Jul et celle, analytique et pédagogique, de Charles Pépin. Ensemble, les deux auteurs ressuscitent et rendent accessibles les découvertes et les parcours de presque tous les penseurs qui ont fait la philosophie depuis trois mille ans. Jul illustre la pensée de chaque philosophe à travers des situations surréalistes et comiques, Charles Pépin rédige des "fiches" encyclopédiques limpides et malicieuses qui éclairent la réflexion de manière rigoureuse.

    Jul et Charles Pépin, La planète des Sages, éd. Dargaud, août 2011, 19.95€

    Source : http://www.dargaud.com.

     

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  • PETIT BILAN DE LA SAISON 2, EN ATTENDANT LA SAISON 3...

    Après une première saison de démarrage, 2010-2011 a permis au café philosophique de prendre définitivement ses marques, tout d’abord avec de nouveaux horaires : c’est le vendredi à 18H30 (et non le samedi comme lors de la première saison) qu’ont lieu les débats, toujours à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée (merci à Marc !). Ce rendez-vous (mensuel, dans la mesure du possible) ne devrait pas changer durant la troisième saison.

    Durant l’année 2010-2011, neuf débats philosophiques ont eu lieu, tous différents les uns des autres, mais tous enrichissants. De 15 à 50 personnes étaient présentes à chaque séance, avec une moyenne de 20 participants par débat.

    Engagé dans une réflexion sur le monde d’aujourd’hui, le café philo de cette année a d’abord cherché à s’interroger sur lui-même, à se remettre en cause ("Cela a-t-il un sens de philosopher aujourd'hui ?"). C’est donc autour de la réflexion, du penser par soi-même et de la notion d’engagement ou de morale de l’action, qu’ont porté les premiers débats. Ils ont été l’occasion pour les participants de prendre du recul par rapport au flot d’informations continu des médias afin réussir à penser celles-ci.

    Au cours de la séance de décembre 2010, Claire et Bruno ont voulu apporter une petite note de légèreté au café philo qui fut consacré au Père Noël : un joli moment de convivialité qui, sur le fond, a permis de rappeler l’histoire de Noël aussi bien que sa signification.

    Durant l’hiver, le débat sur l’art a été un réel temps de réflexion, marqué par des interventions d’artistes et d’amateurs qui ont tous portés intérêt à ce rendez-vous. Un grand moment de philosophie esthétique !

    La séance de juin sur les pensées sectaires et les manipulations mentales avec Catherine Armessen restera également un débat passionnant.

    Parmi les nouveautés de cette année, citons enfin les blind-tests, des petits plus pour rendre la philosophie un peu plus drôle et conviviale.

     

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  • AU SUJET DU HASARD

    Pour la plupart des étymologistes le mot hasard tire son origine de l’arabe "az-zahr", le jeu de dés. Pour les Espagnols le mot "azar" est lié tant aux dés qu’utilisaient les Maures, qu’à la fleur d’oranger qu’on nomme "azahar". Sur les dés arabes le 1 appelé aussi "as" est représenté par une fleur d’oranger. Mais "az-zahr" désigne aussi en arabe le résultat du jeté de dés. Ce qui rappelle que le hasard est à la fois la cause et l’effet.

    café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargis S’en remettre au hasard sera considéré chez l’optimiste comme un comportement de vainqueur, de celui qui a confiance dans la providence. Mais se soumettre au seul hasard peut être un comportement pessimiste, de celui qui ne prend jamais le risque de prendre des risques, celui qui ne veut pas lutter, du camp des "Aquoibonistes".

    À mi-chemin nous trouvons les Stoïciens : "Si les choses vont au hasard ne te laisse pas aller  toi aussi au hasard" nous dit Marc Aurèle. Il s’agit de vouloir ce qui peut dépendre de nous et ne pas se soucier de ce qui pourra arriver fortuitement des faits sur lesquels nous ne pouvons pas agir.

    Nous opposons notre libre arbitre au hasard, mais  quelle est la part de liberté de choix ou de déterminisme… Notre structure psychologique est : vécu, éducation, et facteurs extérieurs. Notre personnalité se fait au hasard d’influences… En quel point nous situons nous dans cette immensité des possibilités (théorie quantique), avons-nous choisi d’accomplir, en tant qu’Humanité  un destin ? Un destin voulu par Dieu qui "ne joue pas aux dés"... Ce choix nous échappe, nous l’appelons hasard, nous n’avons nulle certitude. Nous voulons croire que nous avons le choix, ou alors éthique et morale s’écroulent !

    Guy-Louis Pannetier


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  • SOUS LES PAVÉS, LE SEXE

    Reich.jpgEn 1969, Clément Rosset a tout juste trente ans. Mais il est déjà un philosophe en vue, grand connaisseur de Schopenhauer, analyste de la philosophie tragique et auteur d’une très étonnante Lettre sur les Chimpanzés (Gallimard, 1965) qui n’a pas pris une ride.

    Aujourd’hui, Clément Rosset, longtemps boudé par les mandarins de la philosophie, est reconnu comme un auteur capital. Il doit cette réputation à la clarté de ses exposés et à la légèreté, l’élégance de son écriture. Ce qui est plutôt rare dans la corporation. Pour dix petits euros, offrez-vous : Logique du pire : Eléments pour une philosophie tragique et vous m’en reparlerez !...

    LA SUITE ICI...

    Source : Novopress.info

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE EN SEPTEMBRE

    Le 30 septembre prochain à 18H30 (horaire à confirmer), toujours à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, le café philosophique entamera sa troisième saison.

    Le thème du débat choisi par les participants de la séance de juillet portera sur ce sujet : "La vie n'est-elle qu'une suite de hasards ?"

     

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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    Date : 22 juillet 2011 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Une quarantaine de personnes s’étaient réunies à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée pour la dernière séance de la deuxième saison du café philosophique de Montargis. Ce débat avait pour thème "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?" Les organisateurs, Claire et Bruno, ont tenu en début de séance à remercier les personnes qui ont aidé à la réussite de cette saison, en particulier le responsable de la brasserie de la Chaussée. Un petit mot a également été dit pour le soutien des Bons Plans de Montargis. Claire a souligné les moments forts de cette saison : le débat sur l’art, celui sur le livre Indignez-vous ! et le remarquable débat avec Catherine Armessen sur la manipulation sectaire en juin dernier.

    Les organisateurs mais aussi les participants du café philosophique ont, en préambule de ce débat, déploré que quelques jours avant le débat les affiches annonçant le rendez-vous de vendredi dernier ont été consciencieusement arrachées. Peut-être s’agissait d’une illustration du débat de ce jour ?

    Le débat du 22 juillet entendait s’intéresser à un poncif stigmatisant la jeunesse comme l’âge par définition stupide. Bruno a placé cette croyance dans son contexte sociologique, qui permet de définir ce qu’est un adulte. "Pendant des siècles, dans nos sociétés, l’existence humaine se partageait en deux périodes : l’enfance et l’âge adulte. Le seul objectif d’un être humain était d’arriver à l’âge adulte par l’éducation et l’apprentissage. L’enfance et l’adolescence étaient finalement considérées comme des âges sans grand intérêt." L’enfant, ajoute Bruno, est étymologiquement l’infans c’est-à-dire "l’être dénué de paroles". L’adulte a pour mission de le sortir de sa "stupidité naturelle" ("sa connerie") pour lui faire acquérir autonomie et sagesse, ce que tout adulte est censé posséder ! Ce n’est qu’à partir du XVIIIème siècle avec Jean-Jacques Rousseau puis la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen que l’enfance est sortie de cette antichambre. Le terme d'adolescent apparaît quelques décennies plus tard. Au XXème siècle, Françoise Dolto est l’une des premières à considérer l’enfant comme un être doué de raison.

    Les participants du café philosophique ont longuement discuté sur ce que représentent aujourd’hui les adultes et les jeunes. "Qu’est-ce qu’être adulte ?" s’interroge Bruno. "Est-ce avoir un travail, une famille, des enfants ?" Un débattant considère qu’être adulte c’est avoir le sens de sa propre destinée et avoir les moyens d’atteindre ses objectifs. Cette notion d’adulte a aujourd’hui des contours plus flous : on est adulte plus tard ("adulescence"), au terme d’une longue période scolaire et on se trouve éjecté du monde du travail très tôt. Force est de constater que le jeune d’aujourd’hui n’est pas celui de 1968, qui n’était pas celui de 1940 pas plus que celui de 1914. Quant à parler de "stupidité" de la jeunesse, un participant ajoute justement que "statistiquement" il est impossible d’avoir 100% d’une tranche d’âge décérébrée…

    Ce qui est vrai, par contre, ajoute une autre personne, c’est que le jeune d’aujourd’hui n’est pas aimé : il est méprisé, caricaturé et considéré comme un vulgaire consommateur. Cette participante considère en outre que l'âge de la maturité civique arrive bien trop tôt : scientifiquement et physiologiquement, 21 ans devrait être choisi, ce qui, certes, va à l'encontre du discours officiel.

    En réponse à ceux qui voudraient voir la jeunesse comme une génération sans but (au contraire de ce qui s’est passé dans les pays arabes), nombre de voix soulignent que les jeunes sont parfaitement lucides sur notre société mais en revanche très critiques sur la classe d’âge de leurs aînés qui les gouvernent, déconsidérés pour la plupart. Finalement, voir le jeune comme un être incapable de penser n’arrange-t-il pas les puissants (les "gérontocrates") ?

    La notion d’apprentissage a été longuement discutée au cours de cette soirée. On devient adulte au terme d’une période d’instruction, d’éducation et d’initiation. Claire ajoute que les rites d’initiation ont pratiquement disparu de nos sociétés occidentales, le baccalauréat pouvant être considéré comme un de nos derniers rites d’initiation. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la philosophie est enseignée uniquement durant cette année de Terminale : l’Éducation Nationale, via ses bulletins officiels, considère que le jeune n’est pas apte à être pleinement autonome par la pensée avant cette dernière année de lycée.

    Les participants du café philosophique en viennent à s’interroger sur cette période d’instruction strictement définie dans le temps : la société considère que l’on ne peut apprendre qu’à un certain âge, ni avant, ni après : l’enfant en école maternelle ou primaire ne pourrait pas utiliser pleinement son entendement (ce contre quoi se battent les organismes Philosophy for Children ou le GREPH) et l’adulte, comme le disait Platon dans Gorgias, se rendrait ridicule s’il continue à philosopher.

    Deux poètes et chanteurs viennent illustrer la fin du débat de ce soir. Léo Ferré d'abord :

    Pour tout bagage on a vingt ans
    On a des réserv's de printemps
    Qu'on jett'rait comm' des miett's de pain
    A des oiseaux sur le chemin
    Quand on aim' c'est jusqu'à la mort
    On meurt souvent et puis l'on sort
    On va griller un' cigarette
    L'amour ça s'prend et puis ça s'jette.

    Georges Brassens ensuite :

    Quand ils sont tout neufs
    Qu'ils sortent de l'œuf
    Du cocon
    Tous les jeunes blancs-becs
    Prennent les vieux mecs
    Pour des cons
    Quand ils sont d'venus
    Des têtes chenues
    Des grisons
    Tous les vieux fourneaux
    Prennent les jeunots
    Pour des cons...
    Moi, qui balance entre deux âges
    J'leur adresse à tous un message

    Le temps ne fait rien à l'affaire
    Quand on est con, on est con
    Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
    Quand on est con, on est con
    Entre vous, plus de controverses
    Cons caducs ou cons débutants
    Petits cons d'la dernière averse
    Vieux cons des neiges d'antan.

    Claire conclut ce débat par une invite à ce que les adultes continuent à garder leur âme d’enfant et que les jeunes les aident à ne pas devenir de "vieux cons" !   

    La séance se poursuit par un blind test :

    - Qui a écrit : "L'adolescent est l'être qui blâme, qui s'indigne, qui méprise." Réponse : Alain

    - Quel écrivain et philosophe français fait débuter son roman Justine à Montargis ? Réponse : le Marquis de Sade

    - Quel philosophe français auteur de l’Anti-Oedipe,  a enseigné au lycée Pothier d'Orléans ? Réponse : Gilles Deleuze

    - Qui a dit : "La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie." Réponse : Jacques Lacan

    - Qui a dit : "Quand j'étais jeune, on me disait : Vous verrez quand vous aurez cinquante ans. J'ai cinquante ans, et je n'ai rien vu." Réponse : Erik Satie

    - Qui a publié "Le chemin de l’espérance, aux actes citoyens !" ? Réponse : Morin-Hessel

    - Qui a dit : "La première maxime [penser par soi-même] est la maxime de la pensée sans préjugés (...) celle d'une raison qui n'est jamais passive" ? Réponse : Kant

    - Pour qui ne pas philosopher "c’est avoir les yeux fermés sans jamais chercher à les ouvrir" ? Réponse : Descartes

    - Qui a chanté "Jeune et con" Réponse : Damien Saez

    - Qui a été à l’honneur au café philo de décembre dernier. Réponse : Le Père Noël

    - Question supplémentaire : combien y a-t-il eu de cafés philosophiques depuis le début ? Réponse : 16

    La gagnante repart avec le Dico de la Philo de Christophe Verselle. Félicitations à Isabelle.

    Un vote a enfin lieu pour définir le thème du prochain débat le vendredi 30 septembre à 18H30. Le choix se porte sur ce sujet : "La vie n’est-elle qu’une suite de hasards ?".

    Claire et Bruno concluent cette soirée riche et animée par leurs chaleureux remerciements.

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA DERNIERE SEANCE

    Claire et Bruno remercient chaleureusement les participants de la dernière séance du café philosophique de Montargis. Ce débat sur la jeunesse était le dernier de cette saison 2.

    Un compte-rendu des débats sera comme d'habitude mis en ligne sur ce site prochainement.

    Il convient cependant de souligner que "la connerie", sujet sur lequel les participants du café philosophique discutaient et philosophaient, a montré son visage d'une bien curiseuse manière : les affiches qui annonçaient notre débat ont été consciencieusement arrachées quelques jours avant la séance. Ce geste, d'une profonde bêtise, n'est pas digne de celles ou ceux qui ont sont responsables. En tout cas, cela n'a pas empêché le café philosophique de Montargis d'attirer une quarantaine de personnes ! 

    Notre prochain rendez-vous est fixé le vendredi 30 septembre 2011, toujours à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée. A bientôt.

     

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  • VOUS PRENDREZ BIEN UNE TASSE DE PHILO ?

    Merci à la République du Centre qui nous fait l'honneur d'un très bel article dans son numéro d'aujourd'hui 22 juillet (édition de Pithiviers-Gien-Montargis).

    Une belle occasion de conclure la saison 2 - avec la séance d'aujourd'hui, bien entendu. Rendez-vous ce soir à 18H30 pour le débat "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

     

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  • SALE TEMPS POUR LES GROS CONS

    Merci à Eric pour cette découverte...

     

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  • LORSQUE DESCARTES PARLE DE L'ENFANCE...

    Enfin, lorsque nous avons atteint l'usage entier de notre raison, et que notre âme, n'étant plus si sujette au corps, tâche à bien juger des choses, et à connaître leur nature, bien que nous remarquions que les jugements que nous avons faits lorsque nous étions enfants sont pleins d'erreurs, nous avons assez de peine à nous en délivrer entièrement, et néanmoins il est certains que si nous manquons à nous souvenir qu'ils sont douteux, nous sommes toujours en danger de retomber en quelque fausse prévention. Cela est tellement vrai qu'à cause que dès notre enfance, nous avons imaginé, par exemple, les étoiles forts petites, nous ne saurions nous défaire encore de cette imagination, bien que nous connaissions par les raisons de l'astronomie qu'elles sont très grandes : tant a de pouvoir sur nous une opinion déjà reçue!

    Descartes, Discours de la Méthode, 2ème partie, art. 72

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE VENDREDI PROCHAIN

    Le café philosophique de Montargis proposera un nouveau débat cette semaine. Les participants de la dernière séance ont choisi de débattre sur la jeunesse et l’adolescence. Fort opportunément, et non sans malice, ce débat portera ce titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    café philosophique de montargis,philo,philosophieLe mineur, par définition, ne sait pas se servir de son propre entendement et ne parvient pas à penser par lui-même. Dès lors, on le taxe facilement et a priori d’irresponsable et donc d’ignorant, de gauche ou de candide. Cette caractérisation de la jeunesse fait que l’on range même ses actes malencontreux au rang d’"erreurs".

    Face à lui, les adultes possèdent le statut de tuteurs. Les tuteurs se doivent d’apprendre, d’élever. Pour cela, il faut tendre à rendre le mineur ("le con") autonome : qu’il prenne d’abord conscience de sa minorité pour entrer dans une réflexion sur celle-ci. Les adultes doivent leur donner les armes pour devenir autonomes. Bref, leur apprendre à philosopher, à devenir, eux aussi,  philosophes.

    Dès lors, être mineur est-ce nécessairement ne pas savoir réfléchir, être en proie au prêt-à-penser et ne pas philosopher ? Sommes nous tous – en tant qu’adultes – philosophes et tuteurs efficaces ?

    Autant de questions – et bien d’autres – que Claire et Bruno seront enchantés de discuter avec vous pour ce débat qui clôturera la deuxième saison du café philosophique de Montargis. Rendez-vous le vendredi 22 juillet, à 18 h 30, à la Brasserie du centre commercial de La Chaussée. Participation libre et gratuite.


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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : "Pensées sectaires : où s'arrête ma liberté ?"

    Date : 24 juin 2011 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    À la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, un public deux fois plus nombreux que d’habitude (plus de cinquante personnes) était venu le vendredi 24 juin assister à séance du café philosophique intitulée "Pensées sectaires : où s’arrête ma liberté ?".

    Pour l’occasion, Claire et Bruno avaient invité Catherine Armessen. Médecin et écrivain, cette dernière a travaillé longuement sur le sujet et y a consacré un roman, Manipulation (éd. Cheminements), récompensé par le prix Littré en 2008.

    Le débat n’entendait pas faire une description complète des sectes mais plutôt de s’interroger sur la liberté individuelle de chacun à adhérer ou non à ces mouvements religieux. Finalement la question du libre-arbitre se pose bien, les sectes étant autorisées par les lois, même si leurs activités sont surveillées. Claire s’interroge sur la manière dont fonctionne la manipulation : "Autrui est-il vraiment capable d’aliéner ma liberté ?", "Puis-je choisir, en toute liberté, d’aliéner cette liberté ?" et "Quels sont les moyens d’aliéner ma liberté ?"

    Un participant voit dans le développement des sectes un symptôme, "finalement pas si mauvais", d’une demande dans nos sociétés de spiritualité. D’ailleurs, ajoute-t-il, la différence entre religions officielles et sectes est tenue : "une religion n’est-elle pas une secte qui a réussi ?" Bruno précise que cette assertion assez courante est un détournement du sens de la citation d'Ernest Renan (La Vie de Jésus) : "Le christianisme est un essénisme qui a réussi" (l’essénisme était un mouvement juif sectaire auquel appartenait, semble-t-il, Jésus).

    Il est évident que la manipulation est omniprésente dans nos sociétés modelées par la communication (le politique face à ses électeurs, le professeur face à ses élèves, etc.). Dans le cadre des sectes, la manipulation, moyen d’aliénation de la liberté, est un outil particulièrement efficace, rôdé et redoutable.

    Comment cette manipulation fonctionne-t-elle ? 

    Pour répondre sur ce point, plutôt qu’un long discours technique, Catherine Armessen a choisi de prendre l’exemple imaginaire d’un jeune homme (qu’elle prénomme Martin), jeune homme semblable a des millions d’autres, inséré dans la société mais s’interrogeant sur lui-même et mal dans sa peau. La mécanique de manipulation sectaire, bien huilée, commence par une phase de séduction et par une forme d’empathie : au hasard d’une rencontre, quelqu’un va s’intéresser à Martin et affirmer qu’il le comprend et vante ses qualités. Non seulement ce dernier trouve une écoute qui le touche mais en plus cet(te) inconnu(e) lui parle d’un groupe d’amis "très sympas" avec qui il trouvera autant d’écoutes. À cette phase de séduction succède bientôt une phase d’initiation à des connaissances ésotériques sensés déconnectés le jeune homme de son environnement. À partir de là, la manipulation opère à plein : l’initié cherche à faire pleinement partie d’une petite société indépendante gravitant autour d’un gourou autoproclamé. En outre, ajoute Catherine Armessen, les sectes ne sont pas des entités homogènes : autour d’un groupuscule de disciples irréductibles gravitent des sympathisants bienveillants et qui peuvent trouver simplement sympathiques le groupe d’illuminés qu’ils ne qualifient pas (encore ?) de secte.

    À la remarque d’un participant partisan de laisser à tout à chacun la libre pratique d’un culte quel qu’il soit, Catherine Armessen répond par une constatation imparable : l’extrême dangerosité des sectes, dangerosité psychologique (la manipulation aliénante) voire physique (l’exemple de l’interdiction des transfusions sanguines, chez les Témoins de Jéhovah, par exemple). À cela s’ajoute les motivations financières de ces sociétés très souvent uniquement mues par l’appât du gain. L’auteur ajoute que n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son niveau d’études et sa profession peut être manipulé par les sectes, bien que celles-ci se "méfient" des profils cartésiens (les médecins par exemple), plus réticents adhérer aux doctrines abracadabrantesques (sur la fin du monde par exemple). Bruno s’étonne à ce sujet que dans le roman Manipulation, Catherine Armessen met en scène deux adolescentes étudiantes en médecine. Catherine Armessen que ce ne sont que des étudiantes ("Cela ne compte pas..."). Par contre, cette dernière convient que le jour où elle a croisé sur un plateau de télévision un important cadre de la secte des Raëliens, elle a pris une grande attention à ce qu’elle disait afin de ne pas être prise au piège.

    Suivant l’exemple de Martin, la sortie d’une secte ne se fait que lentement et grâce à l’initiative de l’adhérent. Si Martin veut échapper à l’emprise du gourou, il devra être entouré d’amis, de proches, de sa famille, et avec le soutien d’associations spécialisées contre les sectes (UNADFI). Cette expérience, pour fugace qu’elle soit, va le laisser en tout cas marqué à jamais.

    Ainsi se termine cette séance passionnante et vivante, enrichie de nombreuses interventions du public.

    Claire et Bruno remercient Catherine Armessen pour son intervention brillante.

    Ils donnent rendez-vous pour le dernier café philosophique de la saison le vendredi 22 juillet. Le sujet choisi par les participants aura pour titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?

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  • LA CRÉATION, UNE NÉCESSITÉ POUR LES ADOLESCENTS

    Soigner suppose de l'imagination et un amour de la singularité. Dans la pratique même des soins au quotidien, intégrer les activités artistiques est une expérience familière avec les enfants et les adolescents. Depuis longtemps, au moins depuis le génial Winnicott, pédiatre et pédopsychiatre londonien de la seconde partie du XXe siècle, on sait que la création artistique est précieuse pour les enfants, qu'ils peuvent créer et éprouver des émotions artistiques mais, plus encore, que ces espaces - qu'il appelait transitionnels - où prend place la culture et la création artistique sont un mode privilégié pour entrer en relation avec les enfants.

    Leur permettre de jouer et d'inventer, d'exercer leur imagination, est une phase essentielle de tout soin chez l'enfant. Cet espace artistique est donc aussi un espace de soins sous certaines conditions que les apprentis pédopsychiatres doivent apprendre à construire dans le cadre des consultations : l'enfant crée seul ou accompagné par le soignant, on prend plaisir à jouer et à créer ensemble, on interprète ce qui s'exprime dans la relation, on établit une continuité entre les séances.

    LA SUITE ICI...

    Source : Lemonde.fr

     

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  • ON VA SORTIR !

    OnVaSortir.pngNous faisons un petit focus sur le site OnVaSortir! qui suit avec intérêt les activités du café philosophique de Montargis.

    Un billet est paru récemment sur notre prochaine séance à cette adresse : http://orleans.onvasortir.com/cafe-philosophique-230121.html.

    Merci à eux.

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Photo titre 1.JPGLe prochain café philosophique aura lieu le vendredi 22 juillet prochain, à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la chaussée.

    Le sujet sera intirulé : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    Plus d'informations sur cette future séance très bientôt sur ce site.

     

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  • DE NOUVEAU NIETZSCHE !

    Stefan Zweig, Nietzsche, éd. Stock, Le Cosmopolite, 152 p.

    nietzsche.jpgLorsqu'un génie de la littérature parle d'un géant de la philosophie, cela donne forcément un livre hors norme. Ce petit essai est plus le portrait qu'une véritable biographie de Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900). Stefan Zweig insiste sur la soif de liberté jusqu'à la folie de celui que l'on a caricaturé jusqu'à en faire un des inspirateurs du nazisme. En réalité, Nietzsche a rejeté son pays, sa famille et ses amis jusqu'à vivre dans une parfaite solitude. Un ermite toujours en mouvement, insatiable chercheur de vérité, conscient qu'avec sa mort s'éteignait un ancien monde. Sa prédiction d'une grande guerre européenne rend d'autant plus son oeuvre passionnante et hors du commun.

    Bruno

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  • NIETZSCHE ET LA PHILOSOPHIE À VENIR

    Peu d'oeuvres ont été aussi falsifiées et caricaturées que celle du philologue et philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1840-1900). Ce fut une tâche difficile pour Philippe Sollers, romancier et éditeur, Clément Rosset, philosophe, et le jeune germaniste Dorian Astor de réhabiliter, en deux courtes heures, la richesse d'un auteur dont les derniers manuscrits ont été remontés et défigurés par sa soeur Elizabeth, afin de les mettre au service de l'idéologie nazie. Une pensée qui fut par la suite, trop souvent, réduite à quelques grands concepts dressés comme des épouvantails, "le surhomme", "la volonté de puissance", "l'éternel retour", "l'Antéchrist", ou encore critiquée comme étant incohérente, confuse ou trop poétique...

    LA SUITE ICI...

    Source : Lemonde.fr


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  • NIETZSCHE DE L'AURORE AU CRÉPUSCULE

    Le jeune Nietzsche (1844- 1900) raconte sa vie. Ce n'est pas pour autant qu'il est philosophe. Comme chacun sait, le narcisso-nombrilisme est à la portée du premier débile. Il deviendra penseur, pas à pas, en faisant de son existence un champ d'observation et d'expérimentation. En scrutant les détails assez intensément pour en tirer des leçons qui dépassent l'anecdote. Car ce ne sont pas les confessions qui font le philosophe, mais les vérités qu'il en extrait. On le constate en lisant à la suite les premiers et les derniers textes de Nietzsche.

    A 12 ans, il s'épanche en se portraiturant. A cet âge, voilà une bizarrerie : l'autobiographie n'est pas monnaie courante chez les adolescents. Des journaux intimes, on en trouve à foison. Mais on ne voit presque jamais cette volonté grave d'écrire ses Mémoires, ce projet obstiné de représenter sa vie comme en un tableau. C'est donc une bonne idée de rééditer ces premiers écrits, si étranges, traduits par Marc Crépon (1) : ils permettent de suivre le tout jeune homme de son étouffant conformisme à sa libération progressive. Il ressasse la mort de son père pasteur, se défait des croyances familiales et change progressivement de goût : en poésie, il découvre Hölderlin, en musique, il quitte les classiques pour Wagner...
     

    Source : Lemonde.fr

     

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  • UN CAFÉ PHILO SUR LES SECTES QUI A SUSCITÉ UN GRAND INTÉRÊT

    Vendredi 24 juin avait lieu la 15ème séance du café philosophique de Montargis. Ce débat, qui avait pour sujet : "Pensées sectaires : où s'arrête ma liberté ?", voyait la présence de Catherine Armessen, médecin et écrivain, auteur entre autres du roman Manipulation (éd. Cheminements).

    Cette séance a suscité un intérêt tout particulier des Montargois. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour ce débat, soit environ deux fois plus que les séances habituelles !

    La présentation de Catherine Armessen des sectes et de leur système de manipulation mentale était entrecoupée de nombreuses interventions du public. Dans quelques jours, ce site s'en fera l'écho en publiant le compte-rendu des débats.

    En attendant, merci à tous les participants et en particulier Catherine Armessen pour cette passionnante séance.

    Le dernier café philosophique de la saison aura lieu le vendredi 22 juillet prochain à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée. Le sujet a été choisi par les participants de la séance du 24 juin. Il aura pour titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    A bientôt.

     

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  • AUJOURD'HUI, UN NOUVEAU CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Le café philosophique de Montargis donne rendez-vous pour sa prochaine séance le vendredi 24 juin 2011 à la brasserie du centre commercial de la Chaussée. Le débat proposé aura pour sujet : "Pensées sectaires : où s’arrête ma liberté ?" Pour cette séance, les animateurs, Claire et Bruno, ont convié une spécialiste, Catherine Armessen, à venir partager ses connaissances sur la manipulation mentale et les sectes. Catherine Armessen est médecin mais également écrivain, auteure entre autres du roman Manipulation (éd. Cheminements) qui a obtenu le prix Littré en 2008.

    Portrait Catherine Armessen.JPGEn s’intéressant aux dérives sectaires, le café philosophique entend lancer une discussion sur le thème de la liberté. Rappelons que c’est sur ce sujet qu’a débuté cette animation de la Chaussée il y a deux ans ("Autrui, obstacle à ma liberté ?"). Le 24 juin, la notion du libre choix sera au centre des débats, avec entre autres cette question : à partir de quand peut-on dire que je suis contraint d'adopter des pensées sectaires ?

    Le mot "secte" renseigne suffisamment sur le champ polémique qu'il ouvre. On peut en effet s'interroger sur son étymologie. Si on connaît le latin secare qui désigne la scission, on oublie trop souvent que sequi désigne simplement le fait de suivre. Dès lors, la secte est d'abord une doctrine se distanciant des dogmes religieux "classiques", de l'Église catholique par exemple. Pourtant, le concept de "dérive sectaire" impose de penser la secte comme dangereuse, comme transgressant la morale, au point d'enlever à celui qui la suit sa dignité d'homme. Alors, puis-je librement adhérer à des pensées sectaires et surtout, en toute liberté, puis-je choisir de me mettre de cette manière en marge ? A contrario, autrui est-il capable de me manipuler mentalement et si oui, comment cette manipulation fonctionne-t-elle ?

    Ce sont toutes ces questions, et certainement bien d'autres, que les participants du café philosophique du 24 juin vont se poser et poser à notre invitée, Catherine Armessen.

     

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  • ON PARLE DU CAFÉ PHILO ICI...

    philosophie en france.JPGLe site Philososophie en France parle du prochain débat du café philosophique de Montargis sur ce lien : http://www.scoop.it/t/philosophie-en-france.

    Les Bons Plans de Montargis parlent également de cette séance à cette adresse : http://www.bonsplansmontargis.com/agenda.

    Merci à eux.

     

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  • SUJETS DU BAC DE PHILOSOPHIE CETTE ANNÉE

    Voici les sujets proposées aux épreuves de philosophie, au bac, cette année. Hélas, aucun sujet sur le bonheur, thème de notre séance "Le café philo passe le bac" mais plusieurs sujets sur l'art, sujet sur lequel nous avons débattu en début d'année (lien ici).

    En filière L

    1er sujet : Peut-on prouver une hypothèse scientifique?

    2ème sujet : L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?

    3ème sujet : Expliquer le texte suivant:

    "Nous disons bonnes les vertus d'un homme, non pas à cause des résultats qu'elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu'elles peuvent avoir pour nous et pour la société: dans l'éloge de la vertu on n'a jamais été bien "désintéressé", on n'a jamais été bien "altruiste"! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l'application, l'obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l'avoir), on est victime de cette vertu! Et c'est précisément pourquoi le voisin en fait la louange! On loue l'homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu'il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit: on vante, on plaint le jeune homme qui s'est "tué à la tâche" parce qu'on pense: "Pour l'ensemble social, perdre la meilleure unité n'est encore qu'un petit sacrifice! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire! Mais il serait bien plus fâcheux que l'individu pensât différemment, qu'il attachât plus d'importance à se conserver et à se développer qu'à travailler au service de tous!" On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un "brave homme", comme on dit."

    Nietzsche, Le Gai Savoir

    La filière S

    1er sujet : La culture dénature-t-elle l'homme? 

    2ème sujet : Peut-on avoir raison contre les faits?

    3ème sujet : Expliquer le texte suivant:

    "Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu'on appréhende plus de blesser ceux dont l'affection est plus utile et l'aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l'Europe, et lui seul n'en saura rien. Je ne m'en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu'ils servent; et ainsi, ils n'ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes; mais les moindres n'en sont pas exemptes, parce qu'il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion. L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut donc pas qu'on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son cœur."

    Pascal, Pensées

    La filière ES

    1er sujet : La liberté est-elle menacée par l'égalité?

    2ème sujet : L'art est-il moins nécessaire que la science? 

    3ème sujet : Expliquez le texte suivant:

    "Si c'est l'intérêt et un vil calcul qui me rendent généreux, si je ne suis jamais serviable que pour obtenir en échange un service, je ne ferai pas de bien à celui qui part pour des pays situés sous d'autres cieux, éloignés du mien, qui s'absente pour toujours ; je ne donnerai pas à celui dont la santé est compromise au point qu'il ne lui reste aucun espoir de guérison ; je ne donnerai pas, si moi-même je sens décliner mes forces, car je n'ai plus le temps de rentrer dans mes avances. Et pourtant (ceci pour te prouver que la bienfaisance est une pratique désirable en soi) l'étranger qui tout à l'heure s'en est venu atterrir dans notre port et qui doit tout de suite repartir reçoit notre assistance; à l'inconnu qui a fait naufrage nous donnons, pour qu'il soit rapatrié, un navire tout équipé. Il part, connaissant à peine l'auteur de son salut; comme il ne doit jamais plus revenir à portée de nos regards il transfère sa dette aux dieux mêmes et il leur demande dans sa prière de reconnaître à sa place notre bienfait; en attendant nous trouvons du charme au sentiment d'avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. Et lorsque nous sommes arrivés au terme de la vie, que nous réglons nos dispositions testamentaires, n'est-il pas vrai que nous répartissons des bienfaits dont il ne nous reviendra aucun profit? Combien d'heures l'on y passe! Que de temps on discute, seul avec soi-même, pour savoir combien donner et à qui! Qu’importe, en vérité, de savoir à qui l'on veut donner puisqu'il ne nous en reviendra rien en aucun cas ? Pourtant, jamais nous ne donnons plus méticuleusement; jamais nos choix ne sont soumis à un contrôle plus rigoureux qu'à l'heure où, l'intérêt n'existant plus, seule l'idée du bien se dresse devant notre regard.

    Sénèque, Les Bienfaits

    Les filières techniques de la musique et de la danse

    Sujet 1 : La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi?

    Sujet 2 : Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste?

    Sujet 3

    "Les artistes ont quelque intérêt à ce que l'on croie à leurs intuitions subites, à leurs prétendues inspirations; comme si l'idée de l'œuvre d'art, du poème, la pensée fondamentale d'une philosophie tombaient du ciel tel un rayon de la grâce*. En vérité, l'imagination du bon artiste, ou penseur, ne cesse pas de produire, du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé et exercé, rejette, choisit, combine ; on voit ainsi aujourd'hui, par les Carnets de Beethoven**, qu'il a composé ses plus magnifiques mélodies petit à petit, les tirant pour ainsi dire d'esquisses multiples. Quant à celui qui est moins sévère dans son choix et s'en remet volontiers à sa mémoire reproductrice, il pourra le cas échéant devenir un grand improvisateur; mais c'est un bas niveau que celui de l'improvisation artistique au regard de l'idée choisie avec peine et sérieux pour une œuvre. Tous les grands hommes étaient de grands travailleurs, infatigables quand il s'agissait d'inventer, mais aussi de rejeter, de trier, de remanier, d'arranger."

    Nietzsche, Humain, trop humain, §. 155

    *un rayon de la grâce: une intervention divine.

    **Beethoven : compositeur allemand (1770-1827)

    Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble. 

    1. Formulez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie.

    2. Expliquez:

    a. "l'imagination du bon artiste [...] ne cesse pas de produire, du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé et exercé, rejette, choisit, combine";

    b. "c'est un bas niveau que celui de l'improvisation artistique au regard de l'idée choisie avec peine et sérieux pour une œuvre".

    3. La création artistique repose-t-elle sur le jugement plutôt que sur l'inspiration? 


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