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Café philosophique de Montargis - Page 58

  • ANNULATION DU CAFÉ PHILOSOPHIQUE DU 24 AVRIL

    attention-1.gifLe café philosophique qui devait avoir lieu le samedi 24 avril est annulé. Le débat devait porter sur le thème du travail.

    En raison de problème de santé de l’intervenant, ce café philosophique est annulé.

    La prochaine séance du café philosophique aura lieu en juin prochain.

    A bientôt et merci de votre compréhension.

     

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  • TRAVAIL & CINÉMA

    vioence des échanges.jpgAu sujet du travail, prochain débat du café philosophique de Montargis, de nombreux films ont été réalisés sur ce sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce lien.

     

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  • QUELQUES NOUVELLES FRAÎCHES DE LA PHILOSOPHIE

    artre.jpgA l'occasion de la célébration du 30ème anniversaire de la mort de Jean-Paul Sartre (1905-1980), le café philosophique de Montargis met en ligne deux liens sur ce grand intellectuel qui aura sans nul doute marqué l'histoire de la pensée et de la littérature au XXe siècle. La première de ces contributions est une invite à découvrir l'oeuvre autobiographique de Sartre à la Pléiade : "Sartre par Sartre", article du Monde. L'autre lien renvoie vers un article de Libération, vieux de 10 ans et qui se posait la question de la place de Sartre dans la pensée française. Cet article est ironiquement intitulé "La fac et le néant". Tout un programme !

    Les autres sujets d'actualité concernent trois livres qui viennent de sortir : un pamphlet de Michel Onfray sur Freud, un essai du philosophe Yeshayahou Leibowitz sur les liens entre le corps et l'esprit - vaste sujet - et enfin une étude sociologique, sombre pour ne pas dire alarmiste, sur la fuite en avant de la modernité.

     

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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    Affiche pourquoi travaille-t-on.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 24 avril à 18H à la Brasserie de la Chaussée. Le débat de cette séance aura pour thème cette question : "Pourquoi travaille-t-on ?" Pour ce débat, nous avons fait appel à l'intervention d'une professionnelle du monde du travail, Sandrine Chiron, chargée de mission au GREF Bretagne. Il nous a paru intéressant de traiter de ce sujet particulièrement d'actualité alors que la souffrance au travail et les suicides en entreprise font débat dans notre société.


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  • LA FOLIE PHILO

    philo.jpgLe Café Philosophique de Montargis vous invite à lire le dossier consacré par le Figaro Magazine de cette semaine à la vague de la philosophie. Cette matière, considérée longtemps à tort comme élitiste, s'est popularisée : éditeurs, émissions de télévision, festivals et... cafés philosophiques redonnent vie aux oeuvres de Descartes, Hegel , Freud et autres Spinoza. La philosophie a maintenant droit de cité dans la société. Chacun ne peut que s'en féliciter !

    Voir également cet article de l'Express de juillet 2008.

     

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  • POURQUOI LA PHILOSOPHIE ?

    philosophe-wright.jpgPour répondre à cette question, le café philosophique de Montargis vous invite à visiter un site ami, http://philosophie.initiation.cours.over-blog.com, qui propose des pistes de réponses intéressantes. Rendez-vous sur ce lien.

     

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  • POURQUOI TRAVAILLER ?

    splendeursetmiseresdutravail.jpgPourquoi travailler ? Un livre de l'écrivain brittannique Alain de Botton, Spendeurs et Misères du Travail (The Pleasure and Sorrows of Works) entend répondre à cette question. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Monde. Une autre critique de ce livre est présente sur le blog En Aparté.

     

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  • LES RENCONTRES DE LA RÉSIDENCE

    résidence.JPGLe café philosophique de Montargis soutient les activités des Rencontres de la Résidence qui organise des cafés philo au Café de Flore et au Café Procope. Pour en savoir plus, cliquez ici.


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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA DERNIÈRE SÉANCE !

    Le café philosophique de Montargis innovait lors de sa dernière séance, le samedi 6 mars, avec la participation d'un intervenant, Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie. Merci à lui pour sa participation et pour son intervention de grande qualité. Merci également à l'ensemble des participants venus nombreux.

    Bientôt, vous pourrez retrouver sur ce site le compte-rendu de cette séance.

    Le café philosophique de Montargis donne rendez-vous pour la prochaine séance qui verra elle aussi la participation d'un intervenant extérieur. Ce débat aura pour titre : "Pourquoi travaille-t-on ?"

    A bientôt.

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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    non-violence.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 6 mars prochain à la Brasserie de la Chaussée. Cette séance commencera à 18H (et non pas 18H30).

    Le thème du débat sera celui-ci : "L'éducation à la non-violence est-elle garante de  la paix ?" Pour cette séance, Claire et Bruno recevront Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie.

     

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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : "Y a-t-il encore un humanisme aujourd'hui ?"

    Date : 16 janvier 2010 à la Brasserie de la Chaussée.

    Il s'agit de la 4ème séance du Café Philosophique de Montargis.

    Une quinzaine de personnes sont présentes pour ce nouveau débat du café philosophique de Montargis. Le nombre de participants est en baisse par rapport à la séance précédente. Par contre, l'assistance plus clairsemée a permis un débat intéressant, sans doute le meilleur débat depuis la création du café philo.

    Ce café philosophique est un supplément d'AME (spectacles de l'Agglomération Montargoise Et rives du Loing) et vient en écho aux représentations du Neveu de Rameau de Diderot qui ont eu lieu à Pannes les 21 et 22 janvier. Stéphane Aucante, directeur de programmation des spectacles de l'AME, vient présenter cette pièce.

    La présentation de cette 4ème séance et des objectifs du café philo par Bruno (« ce n'est pas un cours de philo mais un lieu de débat citoyen ») a été l'occasion pour Claire de préciser que le café philosophique est encore un jeune projet, que nous sommes en période de rodage et que toute proposition d'amélioration est la bienvenue, les critiques étant acceptées sans problème dans la mesure où elles sont constructives... D'autre part, la présence d'animateurs venant épauler Claire et Bruno est non seulement possible mais aussi bienvenue.

    Bruno a énuméré ensuite la liste des sujets proposés au vote en fin de séance :

    - Pourquoi travaille-t-on ?

    - L'inconscient existe-t-il ?

    - L'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?

    Ce dernier sujet étant proposé par M. Roussel, très investi dans ce domaine, il est entendu que si ce débat est accepté, M. Roussel participe au débat.

    Claire entame cette séance par une nouveauté : l'utilisation d'un tableau permettant de travailler à la problématisation du sujet du débat. Le public lui-même définit les différents aspects de l'humanisme et, ensemble, les participants essaient de problématiser le sujet.

    L'humanisme, dit Claire, impose au XVIème siècle de revenir aux sources littéraires, de relire et de comprendre, c'est-à-dire de saisir, la pensée antique. Celle qui précède immédiatement ne semble pas définir l'homme ou plutôt la nature humaine. Qui a-t-il de commun entre un Socrate, inventeur de la dialectique dialogique, un Platon dont la dialectique ascendante souligne l'importance seule des Idées nous gouvernant, un Aristote inventeur de la logique qui affirme que l'homme est mortel et politique, ou encore un Epicure pour qui seul l'ataraxie est fin de l'homme ? Peut-être l'idée que sage et sagesse vont de pair, ou que l'homme, parce qu'il possède une âme, se place à part dans ce qui sera nommé bien plus tard « l'échelle des êtres ». En effet ce qu'on appelle âme aujourd'hui rejoint la psyché grecque. Néanmoins, ce qu'Aristote ou Epicure nomment ainsi semble davantage se rapprocher du terme d'anima. Le De Anima du Stagirite qui ouvre ses traités de biologie ne parle presque qu'exclusivement de cette âme qui est forme du corps, c'est-à-dire « structure structurante », « informatrice informante ». L'âme c'est le souffle de vie, c'est ce qui anime l'être vivant, et selon ses facultés, ce qui le définit. L'homme, par exemple, possède la plus « haute » âme dans le sens où il se meut, se reproduit, tels les autres animaux, mais aussi peut penser, et agir en conséquence ou en accord avec cette pensée. C'est parce que l'homme peut penser et dire le juste et l'injuste, distinctement des animaux qui ne peuvent qu'exprimer l'agréable et son contraire, qu'il est un animal politique, parce que seul il peut définir, à la lueur de son rapport avec son semblable, ce qui est légitime ou non. De la même façon, l'âme est analysée à plusieurs reprises chez Epicure ou Platon . Centre d'attention atomiste pour son équilibre nécessaire chez le premier, elle est, chez le second, fondement et finalité (ce qui est très bien décrit dans le Phèdre notamment).

    On peut penser que l'humanisme rénove les lettres et la pensée antiques (qu'elles soient d'ailleurs grecques ou latines) notamment en vertu de la place qu'elles donnent à l'homme. Parce que l'humanisme situe ce dernier de façon très imposante. Imposante quant à la place qu'il lui accorde dans sa spécificité de culture et de douceur que l'humanitas décrit. Mais aussi dans la responsabilité qu'il lui suppose : la confiance dans l'homme va de pair avec la civilisation qu'il construit.

    Ainsi, l'humanisme affirme l'effet civilisateur, et donc moralisateur, de l'homme, qui par nature peut savoir ce qui est bon ou non.  Diderot, et l'ensemble des philosophes des Lumières, même s'ils diffèrent en certains points de ce mouvement de pensée, vont pour beaucoup d'autres le renforcer. Les Lumières affirment en effet leur confiance dans l'homme, et soulignent que, parce qu'il possède la raison (théorique et pratique pour Kant), il est signe de progrès et ne peut que progresser. (Texte de Kant sur le progrès de la raison dans l'histoire, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, propositions 4 et 8). La Raison est donc avec les Lumières ce qui fonde la nature humaine (question ouverte et devenue le centre de la pensée humaniste). En ce sens elle est déclarée rempart à la sauvagerie (absence de normes sociales) mais aussi à la barbarie (transgression de ces normes). Le XVIII ° est en effet siècle de la révolution française, des Critique de Kant... siècle d'affirmation que l'homme ne peut être mouton, siècle du célèbre sapere aude.  Peu de temps après, en France, naîtra le code civil...

    Et pourtant, après avoir traversé un XXe siècle catastrophique, et pour vivre dans le XXIe de la crise et des suicides dont nous avons déjà parlé, peut-on avoir foi en l'homme, en nous ? Les législateurs sont-ils humanistes ? La censure et les dévots sont-ils au pouvoir ? Y a-t-il encore des actes désintéressés ?

    Les premières interventions laissent apercevoir un grand pessimisme au sujet de l'humanisme qui apparaît en perte de vitesse : l'égoïsme et la cupidité dirigent notre monde. Claire nuance cette sévérité en prenant pour exemple l'élan de solidarité suite au séisme en Haïti. Ne serait-ce pas la marque d'une grande compassion que l'on pensait avoir disparue ? Monique répond que cette vague de solidarité reste éphémère : une fois la générosité médiatique plus discrète, la solidarité aura elle aussi disparue et tout redeviendra comme avant.

    Claire s'interroge ensuite sur la place de l'humanisme dans l'éducation des enfants. Son expérience lui fait dire que l'école est un lieu où l'humanisme devrait être présent. Au sens fort, les humanistes affirmaient la nécessité d'une éducation de l'homme pour un progrès vers plus de morale et d'élévation. Un membre de l'assistance, présent avec un enfant, est interrogé par Bruno : en tant que père, considère-t-il que l'école joue pleinement son rôle dans l'apprentissage des notions d'humanisme. Ce participant répond que l'école ne joue certainement pas son rôle de divulgateur d'humanisme. Pour lui, l'humanisme à l'école doit aussi être le lieu des « humanités ». Cet intervenant souligne le rôle fondamental des parents dans cette éducation au respect de l'homme et d'autrui.

    Bruno prend la parole pour poser une question provocatrice : l'individualisme est-il un humanisme ? A cette question, pas si anodine que cela et à laquelle on serait tenté de répondre par la négative, le sociologue François de Singly a répondu, dans un de ses ouvrages, au contraire par l'affirmative. Il est l'un des rares intellectuels à mettre en avant les aspects positifs des changements sociaux que nous vivons. Les réactions des débatteurs du Café Philo sont nuancées..

    Il est remarquable de voir que la notion d'humanisme est à entendre également sous l'angle de l'écologie (ou « écologisme ? »). Protéger la nature serait faire preuve d'altruisme à l'égard de nos semblables et donc d'humanisme. Or, Bruno, une nouvelle fois, se fait l'avocat du diable : il s'interroge sur cette vision humaniste de l'écologie en rapportant les réactions d'un homme public à un documentaire animalier vantant la coexistence pacifique entre des animaux sauvages et des hommes : « Il ne s'agit pas d'humanisme ». L'humanisme, selon cet homme public, serait ce qui met l'homme et la civilisation humaine au centre de nos préoccupations. Les débatteurs du Café Philo sont en désaccord avec les propos de Bruno : la défense des ressources naturelles participe d'une forme d'humanisme.

    Le serveur de la brasserie émet cette réflexion : finalement, le modernisme à outrance pourrait être un frein à une philosophie tournée vers l'homme.

    Claire conclue le débat en évoquant la philosophie existentialiste (athée) de Sartre, selon laquelle l'homme n'a qu'une seule nature, celle d'être libre. Pour le reste, il le construit et en est responsable. Ainsi, nous nous accordons à affirmer que l'humanisme n'est pas mais devient. Qu'il est notre projet et notre résultat. La seule humanité que l'homme possède est celle dont il fait part. Dès lors, il faut faire de l'humanisme non pas une possibilité mais un devoir, dans le sens où la seule morale qui existe est celle que nous transpirons dans nos actes. Gilles affirme enfin que même si seuls de petits actes désintéressés sont accomplis, ceux-ci comptent autant que les autres et que l'avenir doit être espoir plutôt qu'angoisse existentielle.

    Le café philo se termine une nouvelle fois par les sujets de la prochaine séance. Sur proposition  d'un débattant, il est décidé que les trois sujets seront débattus pour les fois prochaines, à savoir :

    - 6 mars : L'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?

    - Avril : Pourquoi travaille-t-on ?

    - Mai : l'inconscient existe-t-il ?

    Cette séance a également été commentée sur le site Internet d'Elèv/ation.

     

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  • AU SUJET DE LA VALISE PHILOSOPHIQUE

    NVA306(2).jpgLa valise philosophique de ce mois propose entre autres un lien vers le site de l'association Non-Violence Actualités.

    Les responsables de cette association nous précisent que l'association Non-Violence Actualité est installée à Montargis depuis 1977. Elle a en effet développé au fil des années ce qui pourrait être une éducation non-violente et sélectionné les outils adaptés à l’apprentissage d’une gestion des relations et des conflits qui évite la violence, tout en recherchant la justice et le respect de l’être humain. Cette association cherche à promouvoir, dès la petite enfance, une société qui ne craigne pas les confrontations et soit capable de les vivre de façon constructive et sans recours à la violence.

    Communiqué de presse Non-Violence Actualité


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  • NOTEZ-BIEN NOTRE PROCHAIN RENDEZ-VOUS !

    attention.JPGLe prochain café philosophique de Montargis aura lieu le samedi 6 mars prochain (pas de café philo en février) à la Brasserie de la Chaussée. Cette séance commencera à 18H (et non pas 18H30).

    Le thème du débat sera celui-ci : "L'éducation à la non-violence est-elle garante de  la paix ?" Pour cette séance, Claire et Bruno recevront Vincent Roussel, président de la commission Education de la Coordination française pour la Décennie.

    Ce sera l'occasion de débattre avec lui de la pertinence de la non-violence dans l'éducation.

    Nous vous attendons nombreux.

     

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA DERNIÈRE SÉANCE !

    merci-magnet.jpgClaire et Bruno tiennent à remercier les participants du café philosophique du samedi 16 janvier. Le débat avait pour thème l'humanisme aujourd'hui. Malgré un plus faible nombre de participants que lors des derniers séances, ce débat a permis des échanges particulièrement riches et variés sur les différents aspects de l'humanisme : sa définition, la place de l'éducation, les humanités, l'écologie ou l'individualisme...

    Le prochain café philosophique aura lieu le samedi 6 mars à la Brasserie de la Chaussée. Le débat portera sur la non-violence : "l'éducation à la non-violence est-elle garante de la paix ?". Nous en dirons plus dans quelques jours.

    Nous espérons que cette prochaine séance sera d'une aussi bonne qualité que celle de samedi dernier...

     

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  • QU'EST-CE QUE L'HUMANISME ?

    L'humanisme est ce mouvement philosophique qui met l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.

    Voici ce qu'en dit l'article de Wikipedia qui lui est consacré.

     

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  • LES QUESTIONS QUE L'ON PEUT SE POSER AU SUJET DE L'HUMANISME

    Voici quelques questions que l'on peut se poser au sujet du futur débat "Y a-t-il encore un humanisme aujourd'hui ?" :

    Que recouvre la notion "d’humanisme" ?

    Les "dévots" et la censure sont-ils au pouvoir de nos jours ?

    L’encyclopédie sur Internet Wikipedia est-elle l’équivalent de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ?

    L’écologie est-elle un humanisme ?

    Humanisme et individualisme sont-ils incompatibles ?

    Y a-t-il encore des actes moraux désintéressés ?

    vinci-homme-vitruve1.jpeg

    Ces questions sont loin d'être exhaustives. N'hésitez pas à nous proposer d'autres points abordables.

     

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  • Y A-T-IL ENCORE UN HUMANISME AUJOURD'HUI ?

    affiche humanisme.JPGLe prochain débat du café philosophique aura lieu le samedi 16 janvier prochain à la Brasserie de la Chaussée de Montragis. Il aura pour thème : "Y a-t-il encore un humanisme aujourd'hui ?"

    Ce débat viendra en écho au spectacle Le Neveu de Rameau mis par en scène par le Théâtre du Lamparo et proposé par l'AME.

    Débat libre, gratuit et ouvert à toutes les personnes curieuses, intéressées par la philosophie et surtout ouvertes d'esprit !

     

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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Résumé de ce qui a été dit, ou entendu, lors du dernier débat à Montargis, le samedi 5 décembre.

    A-t-on le droit de mourir ?


    Il ne s'agit pas de se demander si l'on peut mourir ; j'en suis tout à fait capable physiquement. Là se trouve d'ailleurs un des paradoxes humains mis en exergue par Blaise Pascal dans ses Pensées. L'homme n'est qu'un roseau « le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant ». Dès lors l'univers aura tôt fait de l'anéantir, l'être humain sera toujours plus noble que lui, dans la conscience qu'il a de sa mort.

    Nous pouvons mourir, facilement, n'étant que des roseaux, faibles, tellement faibles... Cette fragilité, cette mort, omniprésente dans notre condition, fait de nous des êtres faibles, éphémères, mortels.  [On retrouve cette mise en exergue de la faiblesse de l'homme, de se faiblesse originelle, dès l'antiquité. Ainsi, Protagoras raconte à Socrate que, lorsque l'homme advient sur Terre, ce dernier est « nu sans chaussures, sans couverture, sans armes ».]

    Selon
    Blaise Pascal nous sommes « duales » : faibles parce que mortels...tout autant que nobles par la conscience que nous avons de cette condition, de cette mort imminente, immuable et non négociable.

    Mais cette conscience nous en autorise-t-elle le choix ?

    Elle le permet, elle en est la condition de possibilité. En effet, savoir que la mort existe, que je peux mourir, par exemple en m'en prenant à mon corps, c'est permettre de décider entre la vie et son contraire. En ce sens, la conscience de la mort est un critère nécessaire au droit à la mort, mais est-il pour autant suffisant ?

    Pouvons-nous légitimement et légalement prétendre la mort, le néant, le rien, plutôt que la vie, le tout ?

    A première vue, force est d'avouer que je n'ai pas vraiment, à proprement parler, le droit de mourir ;  j'y suis contraint. La mort n'est même pas une obligation (i. e. une détermination que l'on se fait à nous-mêmes). Elle ne dépend pas de nous... elle fait, paradoxalement, partie intégrante de la vie.

    Et oui, la vie suppose son contraire, sa fin, sa négation, son rien, sa mort ! C'est F.X. Bichat qui l'énonce brillamment dans ses Recherches physiologiques sur  la Vie et la Mort « la vie est l'ensemble des fonctions qui résiste à la mort ».

    [Ce que je suis est donc résistance, combat contre le temps, le vieillissement, le dépérissement de moi-même, ma fin, je suis fuite en avant.]

    Dès lors que je vis et je meurs. Parce que je suis homme, je serai un jour simple mort. Je suis mortel. La vie est mortelle, elle porte en elle son opposé, sa destruction.

    Sitôt que je vis, je meurs... le compte à rebours a déjà commencé.

    A proprement parler donc, si je possède un droit, c'est celui de vivre. Mais celui-ci est nécessairement éphémère. On nait par hasard et la mort, elle, n'est pas contingence.

    Si vivre peut être un verbe d’action, peut-on en dire de même pour le verbe "mourir" ?

    Dans cette continuité, et parce que le légal doit se confondre avec le légitime, il est tout à fait légal, voire banal, de mourir. Ainsi, on trouve un bureau des décès comme un des mariages ou des naissances. La collectivité entretient indistinctement ses maternités et ses cimetières, ses écoles et ses hospices.

    « La population augmente par ses naissances et diminue par ses décès : nul mystère à cela » avoue V. Jankélévitch.

    La mort semble donc inscrite dans nos vies, voire assumée comme l'immuable, ou l'indéniable.

    La mort est fait banal. Fait que l'on ne choisit pas pour soi, mais qui semble assumé pour les autres, consistant dans la définition de l'homme.

    Néanmoins, j'aimerais voir la mort comme un droit, un choix et en user lorsque bon me semble, voire jamais... La vie peut être si belle, si riche, que la mort est impensable. D'ailleurs, l'est-elle seulement, pensable ?

    Peut-on penser sa mort ?


    Si nous essayons ensemble de fermer les yeux un instant et de se concentrer sur la mort, telle qu'elle est définie stricto sensu comme l'arrêt exhaustif et définitif de toute vie en nous, force est de constater qu'elle n'est rien pour moi (comme Epicure se plaît à l'écrire à Ménécée). En effet, je ne peux penser que je suis néant, puisque de facto la pensée que je pense que je suis néant me rattrape aussitôt. La mort n'est rien, ou plutôt est néant et donc n'est rien. Je n'ai donc paradoxalement conscience que de la mort des autres !

    D'ailleurs je ne peux penser à la mienne que devant la peine de ma vie. Et oui, parfois celle-ci se fait difficile, voire impossible à souffrir. Dans cette mesure, ma mort, la seule qui me concerne (dans le sens où c'est la seule que je peux « vivre »), n'est pensée qu'en rapport à ma vie, lorsque cette dernière se fait impossible. Saluons ici le génie de Shakespeare lorsqu'il décrit brillamment cette situation. La mort est choix lorsqu'elle est sortie d'un contexte aporétique. Le chap de douleurs que peut devenir ma vie. Et pourtant, Hamlet a tôt fait de nous faire reculer devant ce choix. « Dormir, dormir » tout un chacun a déjà voulu se reposer, quitter pour un instant cette difficile liberté .... Mais la mort n'est pas une sieste, un oubli momentané. Et l'être humain qui, comme Hamlet, prend conscience de cette ténuité, tout autant que de cette tragédie, qu'est la vie, non seulement rebrousse chemin, mais surtout est pris d'une angoisse terrassante. La mort n'est pas l'issue d'une vie difficile voire impossible à souffrir, puisqu'elle n'est rien de positif, ne permet rien, n'est rien.

    La mort n'est pas issue mais fin. Elle n'offre rien de neuf mais fait tout cesser, s'arrêter le tout.

    Si elle est fin irréversible et exhaustive, peut-elle être dite finalité ?

    Choisir la mort est-ce nécessairement choisir la facilité ?

    Oui puisqu'il la vie impossible à mener ne sera plus, mais soi non plus, alors à quoi bon ?

    D'un autre côté si on me presse sans cesse, si on m'invite à réussir ma vie, n'ai-je pas droit de réussir ma sortie tout autant que mon entrée ?

    Peut-on parler d'une auto-censure de sa mortalité ?

    A première vue, il semblerait que l'on s'interdise la mort face au néant qu'elle impose et suppose.

    En effet, la mort fait peur, terrifie. Elle me paralyse dans le sens où elle signe la fin de « moi », de ce que je suis, de ma perception du monde etc...  En fait elle signe la fin de tout. En mourant je vous quitte tous, je quitte tout ce qui fait ce monde etc. Penser ma mort revient exactement à penser la fin du monde. Finalement se demander ce que l'on ferait si la fin du monde était annoncée, c'est tout simplement essayer de penser ma mort (par un moyen détourné).

    Nous venons de dire que notre mort ne pouvait pas être vécue ou simulée pour être mieux appréhendée. Si je ne peux la vivre sans mourir moi-même, je ne fais qu'assister à celle des autres (nous verrons tout à l'heure qu'il faut se demander si j'assiste celle des autres.) La mort, ma mort, ne me renvoie-t-elle pas en cela à ma solitude voire au solipsisme qui me qualifie ?

    Sartre l'affirme sans concession : la pensée de sa mort est angoisse, par définition intenable. Cette angoisse est, selon Sartre, saisie immédiate (i. e. sans médiat), compréhension de sa solitude (désespérante d'ailleurs). Dans ce sens la pensée de ma mort en tant que telle c'est-à-dire comme fin de mon être, est enfer car elle me contraint à cesser ma vie ! En ce sens je ne me donne pas le droit de mourir si je sais ce que ma mort signifie.

    Qu'est-ce à dire ? Selon le philosophe français la pensée de ma mort signe l'enfer, car elle suppose la cessation de toute activité visant à la construction de mon sens, de ma définition. Donner un sens à sa vie c'est exister. Pour cela il me faut en effet donner une direction à mes actes (elle est  temporelle mais aussi symbolique : finalité) et une signification : un jour je serai « quelqu'un ».

    En cela, la mort est toujours brutale. Scandaleuse faucheuse, pourquoi viens-tu me chercher ?

    La mort est cessation de sens. Ma vie n'a plus aucune direction ni aucune signification. Elle n'est plus qu'un laps de temps que l'on décrit au passé. Ne se conjuguera plus jamais au présent. Plus  de sens à donner. Absurdité même.

    Je ne peux penser ma mort et même lorsque j'y fais face il semblerait que je ne puisse que l'échapper (peut-être volontairement)...

    Néanmoins dans cette saisie terrifiante,
    Sartre affirme que nous nous saisissons nous-même. La mort est fin de vie tout autant que début de ma définition éternelle. De cette manière il rejoint un peu Pascal en affirmant que dans la pensée certes viciée, déformée, et surtout fuyante de ma mort, en fait je saisis le sens de ma vie, j'existe. En cela penser à ma mort est réellement foudroyant : terrassant tout autant qu'éclairant. Car celui qui ne pense pas à sa mort ne saisit pas ce qu'il est. Vit-on réellement sa vie, lui donne-t-on un sens si on n'a pas conscience de sa fin plus ou moins imminente ?

    Si je ne peux que m'opposer à ma mort en vivant, que faire de la mort de mon autre, alter ego ?

    Si je ne peux que très difficilement penser et saisir ma mort, celle-ci est toutefois présente dans ma vie. Il nous arrive tous, malheureusement, de perdre des êtres auxquels nous étions fortement attachés ou même que nous connaissions simplement.

    Force est d'avouer que la première réaction que nous avons est celle de nier ce décès. Pourquoi ?

    La mort de l'autre est gênante parce qu'elle me ramène à ma condition. Dans ce cas elle ne s'adresse pas à ma mort en tant qu'individu singulier mais à la mortalité même de l'humanité.

    L'être humain, depuis toujours, s'occupe de ses cadavres. A cela plusieurs raisons : hygiénique, mais aussi et surtout « sociétale ». Il s'agit en effet d'accompagner le sien jusqu'au bout (dans « l'autre monde » à l'aide de rites religieux pour certains). Assumer, porter le mort, et donc la mort, jusqu'à la mise en terre (ou autre) semble donc avoir un rapport avec la dignité de celui qui vient de décéder.

    On pense d'ailleurs aux images presque insoutenables des différents charniers découverts dans les années 50. Qu'est-ce qu'un corps sans vie ? Un corps sur lequel tout un chacun a main mise, auquel on peut tout infliger, sans que celui-ci ne fasse valoir son droit, sa dignité... Le mort semble ainsi, en perdant la vie, perdre également humanité et dignité. Si on va plus loin en effet, ce dernier ne voit pas ce qu'on fait de lui et on pourrait bien dire ou faire ce que bon nous semble. Pourquoi alors le traiter avec autant de cérémonie et de solennité (on ne se moque pas des morts..) ? On peut penser que le mort nous renvoie à nous-mêmes. Non pas égoïstement à notre mort intime mais à bien plus. Lorsque je me trouve face à un cadavre, ce dernier m'expose notre fragilité. Dans un enterrement ou dans le respect de nos morts se joue finalement la notion d'humain. Je ne suis noble que dans le respect que j'ai de lui puisqu'à ce moment précis il n'est que cela, il est totalement dépendant de cette vision de la mort et du mort que je possède.

    C'est dans ce contexte que doit se poser la question de la dignité du vivant... Nous sommes bien d'accord pour affirmer que respecter ses morts c'est se respecter en tant qu'homme et par là accéder à l'humanité, mais qu'en est-il de nos maisons de retraite ou de nos hôpitaux ?

    On traite la mort comme objet de combat (comme si on pouvait la combattre ! ) et n'est-ce pas acte de totale présomption, nouveau pêché originel, que de chercher à trainer nos vivants au delà de la mort ?

    A partir de quand la vie ne vaut-elle plus la peine ?

    Il ne s'agit pas de prétendre à notre tour posséder quelconque réponse arrêtée (et donc présomptueuse), mais n'est-il pas du moins de notre rôle de nous poser la question de savoir ce que nous faisons de nos vivants ?

    On aide les naissances, pas les décès. Le médecin nous sauve, mais pas de l'intolérable. Et lorsque l'on choisit sa mort, on passe devant les tribunaux. On est loin de nous décerner la légion d'honneur. La mort est donc toujours sociale. Ce qui peut sembler contradictoire sachant qu'on laisse souvent seul un homme qui va mourir, voire plutôt qu'un mourant demande la solitude ("les oiseaux se cachent pour mourir").

    Ce n'est jamais de la mienne qu'il s'agit mais de ses conséquences sur les miens.

    Je peux dédier, donner ma vie (à la patrie par exemple) : alors ma mort sera récompensée.

    Par contre décider que ma vie n'est plus tolérable, que je ne suis plus humain et donc qu'elle doit cesser : cela est contre la loi, presque anti-naturel .... alors non seulement ma mort n'est pas récompensée mais sans doute que ceux qui m'ont autrefois aidé, aimé, me banniront.

    Dès lors on fait ce qu'on veut de notre vie, dans toute la responsabilité qui nous incombe, mais on ne peut choisir la mort.

    Avec le suicide on trouve le non-droit. Non pas tant l'illégal, mais le non légal, le non réfléchi.

    Il est interdit par l'Église et condamné, quoi qu'on dise, par la société. Acte de lâcheté pour les uns, abandon pour les autres. Il est souvent symbole d'une faiblesse extrême, faiblesse que tout le monde (ou du moins la plupart d'entre nous) décide de ne pas assumer pour lui. Dans le choix de sa mort donc, on prend en même temps (semblerait-il) le choix d'assumer tout le reste, i. e. ce que les autres assument dans une mort subie. Le suicide est souvent compris comme un ensemble de vies gâchées. En fait il est souvent incompris. Pourquoi, pourrait-on objecter ?

    Le choix de sa mort sans qu'il soit contrainte pose réellement un problème social et éthique.

    En réalité, lorsqu'il s'agit de sa mort ou de la mort, tout un chacun est d'accord pour aider l'être à vivre, le mieux possible, pour lui rendre sa dignité, mais jamais pour lui donner la mort. Légalement, et légitimement il est suspect voire condamnable que de (se) donner la mort.

    Une enquête est menée lors d'un suicide (donc = mort suspecte) et les suicides assistés mènent voire souvent aux tribunaux.

    N'est-ce pas parce que la mort désigne : 1/ l'impensable et 2/ l'indignité ?

    Qu'est-ce qu'un homme qui refuse son humanité ? Qui refuse de vivre ?

    Car en choisissant de mourir on laisse sa vie, non pas à quelqu'un d'autre, non par pour autre chose, une autre cause, mais pour rien. On la détruit voilà tout !

    Est-on forcés de vivre ?

    Condamner, ou plutôt ne pas comprendre et légitimer suicide et euthanasie est-ce pour autant nous forcer à vivre, coûte que coûte ?

    On ne choisit pas, originellement, de vivre. Nos parents font ce choix pour nous. Cette vie nous détermine, certainement, tout du moins dans une réelle mesure. La vie d'un enfant congolais aujourd'hui ne propose pas le même avenir que celle d'un petit français. Y en a-t-il une qui vaille plus la peine d'être vécue que l'autre ?

    Si oui, pourquoi ne pas supprimer l'un des deux peuples ? Pour quoi eux-mêmes l'un des deux ne se suicident pas collectivement ?

    Paradoxalement, les conditions de vie les plus « favorables » (tiens tiens terme intéressant...) se retrouvent davantage en France. Et pourtant, sans doute que l'on pense plus au suicide en France ou à l'euthanasie, qu'au Congo.

    Pour changer d'exemple Soeur Emmanuelle affirmait qu'elle riait le plus, et entendait le plus de rire chez les chiffonniers. Dès lors, personne ne nous force à vire, mais nous devons ensemble faire en sorte de choisir d'exister.

    On a tous le droit de mourir. Ce droit nous incombe, et est sans doute l'un des droits fondamentaux de l'être humain. Pourquoi n'est-il pas inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ? Parce qu'il est la seconde face de notre droit à la vie. Et qu'en tant que tel il n'est rien.

    La mort n'est rien de positif, rien de constructif. Elle ne résout aucun problème. N'est pas une issue.

    C'est dans cette conscience du droit à la mort que l'homme construit sa noblesse d'âme, qu'il construit sa vie.

    En s'occupant d'abord des vivants il leur laisse leur humanité, leur permet d'avoir un sens.

    Donner la mort c'est accepter l'inhumanité, la facilité, l'indignité. C'est enfermer l'autre. Finalement donner la mort c'est forcer, alors que la vie est contingence, hasard, et LIBERTE.

    Tout cela, l'homme le comprend lorsqu'il se trouve face à la mort. Le cadavre n'est un corps que par homonymie dit Aristote.

    Reste qu'en tant qu'homme je me dois de ne pas me contenter d'assister à la mort de l'autre mais d'assister la mort de l'autre. Si notre noblesse dépend de notre conscience la mort, en faire un tabou c'est nous cantonner à l'ignorance pure et simple. Nous mourons tous mais j'espère dignement. Et si parfois certains d'entre nous n'ont plus la force, sans doute que nous ne pouvons prendre ce droit à sa place mais seulement l'aider à comprendre sa noblesse...

     

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  • COUP D'OEIL SUR LA NOTION D'HUMANISME

    Quelques indications préliminaires au prochain café philosophique.


     

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  • UN CAFÉ PHILOSOPHIQUE DE GRANDE QUALITÉ

    Le café philosophique de Montargis du 5 décembre traitait d'un sujet ardu et tabou : "A-t-on le droit de mourir ?" Certes la loi française condamne des actes comme le suicide ou l'euthanasie. Il n'en reste pas moins vrai que la philosophie peut avoir son mot à dire sur ce sujet, surtout lorsqu'il existe un décalage entre l'opinion d'une partie de la société et la loi (on l'a vu lors des affaires Humbert ou Chantal Sébire).

    Le débat du Café Philo a permis des échanges d'une grande variété et d'une grande qualité sur un sujet aussi sombre que la place de la mort aujourd'hui. Une trentaine de participants de tous horizons et de tous âges sont intervenus dans ce débat passionnant, voire poignant.

    Les organisateurs Claire et Bruno tiennent à remercier les participants de cette séance et donnent rendez-vous pour le prochain café philosophique le samedi 16 janvier 2010. Le thème de cette quatrième séance sera : "Y a-t-il encore un Humanisme aujourd'hui ?" Ce café philosophique sera organisé en partenariat avec l'AME de Montargis,dans le cadre de la programmation du Neveu de Rameau, mise en scène théâtrale d'après l'oeuvre de Diderot.

     

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  • NOTRE PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    Le prochain débat du Café Philo de Montargis aura lieu le samedi 5 décembre 2009 à la Brasserie de la Chaussée. Le thème du débat s'annonce particulièrement intéressant et ouvert : "A-t-on le droit de mourir ?"

    A très bientôt.

    Séance a-t-on le droit de mourir2.PNG
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  • QUELQUES SITES DE CAFÉS PHILOSOPHIQUES

    cafe-des-phares-1989e.jpg

    Le site du café philosophique des Phares : le précurseur !

    Le journal des cafés philos poitevins

    Regards sur l’éveil : café philosophique littéraire et scientifique

    Café philosophique de Formidec

    Café philosophique de Figeac

    Café-philo de Narbonne

    Café-philo de Chevilly-Larue : un café philo ami. En savoir plus ici

    Café-philo d'Annemasse Genève : un café philo ami. En savoir plus ici

    Café-philo de Pau : un café philo ami. En savoir plus ici

    Café philo de Souh Kensington


    Sans oublier  :

    Le café-philo d'Annemasse Genève avec sa plateforme de recension des cafés philosophiques de France et de Navarre [en cours]


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  • BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE SUR LA RELIGION

    Alain, Propos, éd. Gallimard, Pléiade, 2 tomes

    André Comte-Sponville, Bernard Feillet, Alain Rémond, A-t-on besoin d'une Religion ? éd. de l'Atelier

    Anne Fournier et Michel Monroy, La Dérive sectaire, éd. PUF Que sais-je ?

    Sigmund Freud, L'Avenir d'une Illusion, éd. PUF

    Hans Jonas, Le Concept de Dieu après Auschwitz, éd. Rivages

    Karl Marx, Contribution à la Critique de la Philosophie du Droit de Hegel, disponible gratuitement sur le portail Internet Google

    Blaise Pascal, Pensées, éd. GF Flammarion

    Saint Augustin, Confessions, éd GF Flammarion


    Et, bien entendu, nous vous invitons à vous reporter aux textes dits "sacrés".

    Nous signalons qu'une traduction du texte de la Bible peut se trouver à cette adresse : Bible de Jérusalem.

    De même, le texte original, des traductions et des commentaires du Coran sont disponible sur le site du Roi Fahd : Le Coran.

     

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  • VIVRE DEBOUT

    Et si l'attitude à adopter face à la religion pouvait s'inspirer de ce texte du philosophe Alain ?

    "La vie est un travail qu'il faut faire debout. Assis, couché, à genoux, rien de cela n'est bon. Ces pensées me venaient comme je suivais un enterrement de village. Des nuages lourds voilaient le soleil d'instant en instant ; après la route qui serpente à mi-côte, ce fut le chemin pavé et l'escalier de pierre, et la paix d'une vieille église toute blanche, avec des ogives simples et parfaites. Dans ces formes justes, dans le chant liturgique, dans les replis de la cérémonie, on percevait la mesure et la décence convenables à des vivants qui se savent mortels. Car nous avons cette charge à porter; elle nous tient bien aux épaules ; il n'y a qu'à marcher avec ; car nous ne sommes pas des ânes pour nous rouler. Aussi, quand le bât nous blesse, ce n'est pas assez de la nature pour nous rappeler notre métier d'hommes, car elle meurt sans savoir. Il faut des choses humaines, comme l'ogive et les discours liturgiques -, des choses humaines qui soient bien appuyées par terre, qui soient bien égales des deux côtés, et qui marchent selon une règle...

    "Tous ces rites sont parfaits ; exactement à notre mesure ; je n'y vois rien de surhumain ; les hommes y ont suffi. Il fallait cette marche réglée, ces chants, ces formes, ces témoignages, cette politesse étudiée, pour discipliner le désespoir.Jusqu'où tomberaient les malheureux si tous leurs semblables s'enfuyaient en se bouchant les yeux et les oreilless ? Ou, pis encore, si tous leurs semblables, réveillant leur propre désespoir, se jetaient dans des lamentations désordonnées ? Mais, tout au contraire, l'humanité se range comme pour dire -. « Nous savons ce que c'est. »

    "Parbleu, si l'on voulait, qui donc dans cette foule n'a pas mille bonnes raisons de se précipiter et de mordre la terre? Qui donc, comme ces Mercenaires, n'aurait pas de blessures à montrer? Mais comme il y a des vêtements pour cacher l'animal, ainsi la cérémonie habille les douleurs comme il faut. La religion est vraie en tout le reste, et menteuse seulement en ce qu'elle dit. Car s'il y avait un Dieu au ciel, comment ne pas crier de terreur ou de colère ? Mais il y a une raison commune, fille de la terre comme nous, mais le plus beau fruit de la terre, et le vrai Dieu, s'il nous en faut un, selon laquelle le courage plie en même temps que le corps ; d'où chacun sait bien qu'il faut se redresser et regarder au loin, par-dessus les peines. Non pas couché. Non pas même à genoux. La vie est un travail qu'il faut faire debout."

     

    Emile Chartier, dit Alain, Propos d'un Normand

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  • MERCI !

    Merci à tous les participants de la deuxième séance du café philosophique de Montargis qui avait lieu à la Brasserie de la Chaussée le samedi 7 novembre dernier.

    Le thème abordé portait sur la religion, un sujet sensible propre à susciter controverses et discussions animées. Cela a été le cas. Cela a aussi été l'occasion de balayer quelques idées reçues, notamment sur l'Islam.

    Au final, ce fut un bel exemple de débat ouvert sur un sujet qui n'était pas si facile que cela.

     

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  • ANALYSE DU TEXTE DE KARL MARX

    L'analyse de Marx contient d'abord une définition théorique de la religion, à vrai dire assez peu originale: Dieu est le "reflet" de l'homme, mais un reflet grossi qui donne l'image de l'homme accompli (le "surhomme"). Mais ce processus de transfert à Dieu n'est pas perçu comme tel. Il est mystifié puisque Dieu apparaît comme une réalité autonome, alors qu'il n'est qu'un "reflet". La lutte contre la religion consiste à dissiper cette mystification. Mais cette tâche est déjà accomplie. En disant dès l'entrée que "la critique de la religion est faite en substance", Marx avoue que sa critique ne vient pas de lui, qu'elle relève du champ idéologique des autres, de Feuerbach et de toute la gauche hégélienne. Pourtant Marx restera fidèle à cette définition jusque dans Le Capital (1867) où il écrit: "Le monde religieux n'est que le reflet du monde réel", encore que le contexte ait changé. Il convient de retenir l'idée fondamentale: la religion est un "reflet", plus tard Marx dira une "idéologie" dont la racine est l'homme, non pas l'homme abstrait, "hors du monde", mais l'homme concret, situé dans le monde, pris dans un contexte social précis.

    Marx comprend donc la genèse de la religion à la manière de Feuerbach, encore que la base à partir de laquelle s'opère la projection de Dieu soit plus précise et plus concrète. Tout comme Feuerbach, il souligne le caractère "illusoire" de cette opposition homme/Dieu. Le reflet n'est que le rêve (une fantasmagorie, un produit de l'imagination) de ce que l'homme ne possède pas, mais aspire à posséder. Ce reflet est néfaste, car il voile à l'homme sa propre réalité, le détourne de la chercher en ce monde et de réaliser ici-bas ses rêves d'accomplissement. La réappropriation de la réalité humaine passe donc par la critique de la religion, c'est-à-dire par la dénonciation de son caractère illusoire. Il faut réduire la religion à l'homme, car c'est "l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme". Ne se reconnaissant pas dans le monde où il vit, l'homme projette hors de lui un monde idéal, fantastique, dans lequel il "réalise" (mais ce n'est qu'une "apparence") ce qui lui manque. Voilà comment se "fait" Dieu.

    Certes, Marx laisse dans l'ombre une question essentielle: pourquoi l'homme refuse-t-il de vivre dans le monde social tel qu'il est, quitte à le transformer, et cherche-t-il une réalisation imaginaire qui ne lui procure qu'une satisfaction illusoire ? C'est un fait, l'homme a besoin d'évasion. Il vit dans une "situation qui a besoin d'illusions". Si Marx ne dit pas pourquoi l'homme en vient à troquer sa situation réelle, difficile et frustrante, pour une situation imaginaire, lénifiante et épanouissante, il apporte cependant une précision éclairante sur la fonction que remplit la religion. Celle-ci a une fonction de "consolation" et de "justification". Dans un monde trop dur, elle joue donc un rôle pratique en introduisant une apparente logique dans un monde sans logique (un monde à l'envers) et en prodiguant des promesses que le monde est incapable de satisfaire.

    On a ainsi deux faces dans la religion. D'une part, elle est l'"expression" de la détresse réelle, le signe d'une société qui va de travers. Si tout allait bien dans le monde, l'homme ne se porterait pas vers les sphères illusoires. D'autre part, la religion est une "protestation" contre cette détresse, révélation d'un monde sans coeur, mais aussi dénonciation. Mais cette dénonciation reste illusoire puisqu'au lieu de mobiliser l'homme pour transformer le monde, elle provoque la fuite vers un autre monde. C'est pourquoi Marx résume son jugement sur la religion dans cette formule lapidaire: elle est l'opium du peuple. Il importe de saisir l'exacte portée de cette formule. Marx ne considère pas la religion comme un opium pour le peuple, inventé par une caste de profiteurs, prêtres ou princes, désireux de maintenir le peuple dans l'oppression. Elle est un opium du peuple, que le peuple s'administre lui-même pour supporter sa misère et son exploitation. Mais, aux yeux de Marx, ce type de protestation est inefficace, puisqu'au lieu de devenir lutte contre un monde injuste, elle organise l'évasion vers un monde imaginaire.

    C'est pourquoi, à ce stade de sa réflexion, Marx juge la lutte contre la religion comme un moment indispensable de la lutte sociale. Il estime en effet que l'homme ne sera disponible pour une lutte réelle en ce monde que s'il renonce à son illusion d'un autre monde. Il écrit: "La critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique". Et plus loin, il explicite sa pensée: "La critique de la religion détruit les illusions de l'homme pour qu'il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l'âge de la raison." Sa pensée se modifiera sur ce point. Plus tard, il estimera qu'il faut changer la "réalité" pour faire disparaître le "reflet" religieux. Ici, son opinion est qu'il faut commencer par supprimer les illusions pour que l'homme s'intéresse au monde réel, car tant que l'homme est fasciné par le ciel, il est inapte à la lutte. En d'autres termes, Marx invite à une prise de conscience de l'illusion religieuse. C'est dans la mesure où l'homme se défait de la fausse image de lui-même que lui propose la religion qu'il deviendra un homme de la terre, prêt à y réaliser pleinement sa vie. Il faut donc lui ôter la fausse espérance de l'au-delà afin d'éveiller en lui un espoir terrestre et une conscience révolutionnaire.

    Claire

     

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  • LA DEUXIÈME SÉANCE DU CAFÉ PHILO ARRIVE À GRANDS PAS

    Plus que quelques heures avant la deuxième séance du café philo qui traitera de l'un des sujets les plus complexes et les plus délicats qui soit : la religion.

    Nous vous attendons nombreux.

    Affiche religion.JPG
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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS ?

    Rel.JPGLe 3 novembre dernier se tenait la première séance du café philosophique à La Brasserie de la Chaussée. Le thème traité était celui de la liberté. Après le succès de cette première séance, les organisateurs, Claire et Bruno, vous donnent rendez-vous pour une nouvelle séance, le samedi 7 novembre à 18h30, toujours à la Brasserie de la Chaussée.

    Au programme cette fois, la religion et la question de savoir si, comme  Karl Marx le dit, elle est vraiment l’opium du peuple …

    Alors qu’en France la religion d’Etat n’est plus et que la république française se veut laïque, peut-on dire que la foi perdure, et que, si oui, elle est illusoire ? Qu’apporte la foi ? Est-ce le bien-être de l’opium, l’émerveillement et la confiance dans ce qui n’existe pas ? A contrario, les valeurs prônées par la société française ne sont-elles pas directement inspirées des dogmes religieux ? La tolérance et l’amour du prochain sont-ils dès lors respectés ? On a tendance à dire que la religion et sa pratique ont de moins en moins de place dans nos sociétés occidentalisées. Pourtant les courants dits extrémistes, voire intégristes, n’ont jamais connus autant d’adeptes.

    Alors, la religion a-t-elle encore sa place dans notre vie ? Est-elle nécessaire à celle-ci, voire suffisante ?

    Tous les citoyens, de quelque confession qu’ils soient, sont invités et attendus à ce débat philosophique.

    Venez faire part de votre expérience religieuse, ou au contraire de votre inexpérience en la matière. Il s’agira pour nous de tenter de répondre à cette question en redéfinissant, ensemble, la notion de religion. Qu’est-elle, et même qui est-elle pour l’homme ?

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  • MERCI !

    Claire et Bruno, les animateurs et créateurs du Café Philo de Montargis, tiennent à remercier les participants de la première séance de ce tout nouveau lieu de rendez-vous philosophique.

    Plus de trente personnes étaient présentes à la Brasserie de la Chaussée pour discuter autour de ce thème : "Autrui : obstacle à ma liberté ?"

    Nous reviendrons dans les prochains jours sur cette première rencontre passionnante.

    En attendant, bravo et merci à tous. Ce succès va permettre au café philosophique de Montargis de continuer cette aventure.

     

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  • D'OÙ VIENNENT LES CAFÉS PHILOSOPHIQUES ?

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    L'origine lointaine des cafés philosophiques peut certainement se retrouver dans les salons littéraires et artistiques du XVIIIème siècle.

    Le premier café philosophique serait né en 1992. Le philosophe Marc Sautet, son fondateur, souhaitait créer un lieu original de discussions à vocation philosophique, un lieu qui plus est ouvert à tous, à la différence notable des salons des Lumières.

    Le succès du premier café philosophique (au Café des Phares, place de la Bastille, photo ci-dessous, 1994) a été tel qu'à sa suite de nombreux lieux similaires ont essaimé un peu partout, en France et dans le monde.

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    Les cafés philosophiques auraient pu être de "sympathiques inventions" vouées à rester éphémères. Il n'en est rien : des cafés philos ont disparu ; d'autres apparaissent. L'un des derniers en date, celui de Montargis, entend être comme ses congénères un passionnant lieu citoyen de discussions philosophiques.

    Pour aller plus loin, rendez-vous sur l'article consacré par Wikipédia sur les cafés philosophiques.

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