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Café philosophique de Montargis - Page 63

  • LORSQUE DESCARTES PARLE DE L'ENFANCE...

    Enfin, lorsque nous avons atteint l'usage entier de notre raison, et que notre âme, n'étant plus si sujette au corps, tâche à bien juger des choses, et à connaître leur nature, bien que nous remarquions que les jugements que nous avons faits lorsque nous étions enfants sont pleins d'erreurs, nous avons assez de peine à nous en délivrer entièrement, et néanmoins il est certains que si nous manquons à nous souvenir qu'ils sont douteux, nous sommes toujours en danger de retomber en quelque fausse prévention. Cela est tellement vrai qu'à cause que dès notre enfance, nous avons imaginé, par exemple, les étoiles forts petites, nous ne saurions nous défaire encore de cette imagination, bien que nous connaissions par les raisons de l'astronomie qu'elles sont très grandes : tant a de pouvoir sur nous une opinion déjà reçue!

    Descartes, Discours de la Méthode, 2ème partie, art. 72

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE VENDREDI PROCHAIN

    Le café philosophique de Montargis proposera un nouveau débat cette semaine. Les participants de la dernière séance ont choisi de débattre sur la jeunesse et l’adolescence. Fort opportunément, et non sans malice, ce débat portera ce titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    café philosophique de montargis,philo,philosophieLe mineur, par définition, ne sait pas se servir de son propre entendement et ne parvient pas à penser par lui-même. Dès lors, on le taxe facilement et a priori d’irresponsable et donc d’ignorant, de gauche ou de candide. Cette caractérisation de la jeunesse fait que l’on range même ses actes malencontreux au rang d’"erreurs".

    Face à lui, les adultes possèdent le statut de tuteurs. Les tuteurs se doivent d’apprendre, d’élever. Pour cela, il faut tendre à rendre le mineur ("le con") autonome : qu’il prenne d’abord conscience de sa minorité pour entrer dans une réflexion sur celle-ci. Les adultes doivent leur donner les armes pour devenir autonomes. Bref, leur apprendre à philosopher, à devenir, eux aussi,  philosophes.

    Dès lors, être mineur est-ce nécessairement ne pas savoir réfléchir, être en proie au prêt-à-penser et ne pas philosopher ? Sommes nous tous – en tant qu’adultes – philosophes et tuteurs efficaces ?

    Autant de questions – et bien d’autres – que Claire et Bruno seront enchantés de discuter avec vous pour ce débat qui clôturera la deuxième saison du café philosophique de Montargis. Rendez-vous le vendredi 22 juillet, à 18 h 30, à la Brasserie du centre commercial de La Chaussée. Participation libre et gratuite.


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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    Thème du débat : "Pensées sectaires : où s'arrête ma liberté ?"

    Date : 24 juin 2011 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    À la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, un public deux fois plus nombreux que d’habitude (plus de cinquante personnes) était venu le vendredi 24 juin assister à séance du café philosophique intitulée "Pensées sectaires : où s’arrête ma liberté ?".

    Pour l’occasion, Claire et Bruno avaient invité Catherine Armessen. Médecin et écrivain, cette dernière a travaillé longuement sur le sujet et y a consacré un roman, Manipulation (éd. Cheminements), récompensé par le prix Littré en 2008.

    Le débat n’entendait pas faire une description complète des sectes mais plutôt de s’interroger sur la liberté individuelle de chacun à adhérer ou non à ces mouvements religieux. Finalement la question du libre-arbitre se pose bien, les sectes étant autorisées par les lois, même si leurs activités sont surveillées. Claire s’interroge sur la manière dont fonctionne la manipulation : "Autrui est-il vraiment capable d’aliéner ma liberté ?", "Puis-je choisir, en toute liberté, d’aliéner cette liberté ?" et "Quels sont les moyens d’aliéner ma liberté ?"

    Un participant voit dans le développement des sectes un symptôme, "finalement pas si mauvais", d’une demande dans nos sociétés de spiritualité. D’ailleurs, ajoute-t-il, la différence entre religions officielles et sectes est tenue : "une religion n’est-elle pas une secte qui a réussi ?" Bruno précise que cette assertion assez courante est un détournement du sens de la citation d'Ernest Renan (La Vie de Jésus) : "Le christianisme est un essénisme qui a réussi" (l’essénisme était un mouvement juif sectaire auquel appartenait, semble-t-il, Jésus).

    Il est évident que la manipulation est omniprésente dans nos sociétés modelées par la communication (le politique face à ses électeurs, le professeur face à ses élèves, etc.). Dans le cadre des sectes, la manipulation, moyen d’aliénation de la liberté, est un outil particulièrement efficace, rôdé et redoutable.

    Comment cette manipulation fonctionne-t-elle ? 

    Pour répondre sur ce point, plutôt qu’un long discours technique, Catherine Armessen a choisi de prendre l’exemple imaginaire d’un jeune homme (qu’elle prénomme Martin), jeune homme semblable a des millions d’autres, inséré dans la société mais s’interrogeant sur lui-même et mal dans sa peau. La mécanique de manipulation sectaire, bien huilée, commence par une phase de séduction et par une forme d’empathie : au hasard d’une rencontre, quelqu’un va s’intéresser à Martin et affirmer qu’il le comprend et vante ses qualités. Non seulement ce dernier trouve une écoute qui le touche mais en plus cet(te) inconnu(e) lui parle d’un groupe d’amis "très sympas" avec qui il trouvera autant d’écoutes. À cette phase de séduction succède bientôt une phase d’initiation à des connaissances ésotériques sensés déconnectés le jeune homme de son environnement. À partir de là, la manipulation opère à plein : l’initié cherche à faire pleinement partie d’une petite société indépendante gravitant autour d’un gourou autoproclamé. En outre, ajoute Catherine Armessen, les sectes ne sont pas des entités homogènes : autour d’un groupuscule de disciples irréductibles gravitent des sympathisants bienveillants et qui peuvent trouver simplement sympathiques le groupe d’illuminés qu’ils ne qualifient pas (encore ?) de secte.

    À la remarque d’un participant partisan de laisser à tout à chacun la libre pratique d’un culte quel qu’il soit, Catherine Armessen répond par une constatation imparable : l’extrême dangerosité des sectes, dangerosité psychologique (la manipulation aliénante) voire physique (l’exemple de l’interdiction des transfusions sanguines, chez les Témoins de Jéhovah, par exemple). À cela s’ajoute les motivations financières de ces sociétés très souvent uniquement mues par l’appât du gain. L’auteur ajoute que n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son niveau d’études et sa profession peut être manipulé par les sectes, bien que celles-ci se "méfient" des profils cartésiens (les médecins par exemple), plus réticents adhérer aux doctrines abracadabrantesques (sur la fin du monde par exemple). Bruno s’étonne à ce sujet que dans le roman Manipulation, Catherine Armessen met en scène deux adolescentes étudiantes en médecine. Catherine Armessen que ce ne sont que des étudiantes ("Cela ne compte pas..."). Par contre, cette dernière convient que le jour où elle a croisé sur un plateau de télévision un important cadre de la secte des Raëliens, elle a pris une grande attention à ce qu’elle disait afin de ne pas être prise au piège.

    Suivant l’exemple de Martin, la sortie d’une secte ne se fait que lentement et grâce à l’initiative de l’adhérent. Si Martin veut échapper à l’emprise du gourou, il devra être entouré d’amis, de proches, de sa famille, et avec le soutien d’associations spécialisées contre les sectes (UNADFI). Cette expérience, pour fugace qu’elle soit, va le laisser en tout cas marqué à jamais.

    Ainsi se termine cette séance passionnante et vivante, enrichie de nombreuses interventions du public.

    Claire et Bruno remercient Catherine Armessen pour son intervention brillante.

    Ils donnent rendez-vous pour le dernier café philosophique de la saison le vendredi 22 juillet. Le sujet choisi par les participants aura pour titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?

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  • LA CRÉATION, UNE NÉCESSITÉ POUR LES ADOLESCENTS

    Soigner suppose de l'imagination et un amour de la singularité. Dans la pratique même des soins au quotidien, intégrer les activités artistiques est une expérience familière avec les enfants et les adolescents. Depuis longtemps, au moins depuis le génial Winnicott, pédiatre et pédopsychiatre londonien de la seconde partie du XXe siècle, on sait que la création artistique est précieuse pour les enfants, qu'ils peuvent créer et éprouver des émotions artistiques mais, plus encore, que ces espaces - qu'il appelait transitionnels - où prend place la culture et la création artistique sont un mode privilégié pour entrer en relation avec les enfants.

    Leur permettre de jouer et d'inventer, d'exercer leur imagination, est une phase essentielle de tout soin chez l'enfant. Cet espace artistique est donc aussi un espace de soins sous certaines conditions que les apprentis pédopsychiatres doivent apprendre à construire dans le cadre des consultations : l'enfant crée seul ou accompagné par le soignant, on prend plaisir à jouer et à créer ensemble, on interprète ce qui s'exprime dans la relation, on établit une continuité entre les séances.

    LA SUITE ICI...

    Source : Lemonde.fr

     

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  • ON VA SORTIR !

    OnVaSortir.pngNous faisons un petit focus sur le site OnVaSortir! qui suit avec intérêt les activités du café philosophique de Montargis.

    Un billet est paru récemment sur notre prochaine séance à cette adresse : http://orleans.onvasortir.com/cafe-philosophique-230121.html.

    Merci à eux.

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Photo titre 1.JPGLe prochain café philosophique aura lieu le vendredi 22 juillet prochain, à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la chaussée.

    Le sujet sera intirulé : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    Plus d'informations sur cette future séance très bientôt sur ce site.

     

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  • DE NOUVEAU NIETZSCHE !

    Stefan Zweig, Nietzsche, éd. Stock, Le Cosmopolite, 152 p.

    nietzsche.jpgLorsqu'un génie de la littérature parle d'un géant de la philosophie, cela donne forcément un livre hors norme. Ce petit essai est plus le portrait qu'une véritable biographie de Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900). Stefan Zweig insiste sur la soif de liberté jusqu'à la folie de celui que l'on a caricaturé jusqu'à en faire un des inspirateurs du nazisme. En réalité, Nietzsche a rejeté son pays, sa famille et ses amis jusqu'à vivre dans une parfaite solitude. Un ermite toujours en mouvement, insatiable chercheur de vérité, conscient qu'avec sa mort s'éteignait un ancien monde. Sa prédiction d'une grande guerre européenne rend d'autant plus son oeuvre passionnante et hors du commun.

    Bruno

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  • NIETZSCHE ET LA PHILOSOPHIE À VENIR

    Peu d'oeuvres ont été aussi falsifiées et caricaturées que celle du philologue et philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1840-1900). Ce fut une tâche difficile pour Philippe Sollers, romancier et éditeur, Clément Rosset, philosophe, et le jeune germaniste Dorian Astor de réhabiliter, en deux courtes heures, la richesse d'un auteur dont les derniers manuscrits ont été remontés et défigurés par sa soeur Elizabeth, afin de les mettre au service de l'idéologie nazie. Une pensée qui fut par la suite, trop souvent, réduite à quelques grands concepts dressés comme des épouvantails, "le surhomme", "la volonté de puissance", "l'éternel retour", "l'Antéchrist", ou encore critiquée comme étant incohérente, confuse ou trop poétique...

    LA SUITE ICI...

    Source : Lemonde.fr


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  • NIETZSCHE DE L'AURORE AU CRÉPUSCULE

    Le jeune Nietzsche (1844- 1900) raconte sa vie. Ce n'est pas pour autant qu'il est philosophe. Comme chacun sait, le narcisso-nombrilisme est à la portée du premier débile. Il deviendra penseur, pas à pas, en faisant de son existence un champ d'observation et d'expérimentation. En scrutant les détails assez intensément pour en tirer des leçons qui dépassent l'anecdote. Car ce ne sont pas les confessions qui font le philosophe, mais les vérités qu'il en extrait. On le constate en lisant à la suite les premiers et les derniers textes de Nietzsche.

    A 12 ans, il s'épanche en se portraiturant. A cet âge, voilà une bizarrerie : l'autobiographie n'est pas monnaie courante chez les adolescents. Des journaux intimes, on en trouve à foison. Mais on ne voit presque jamais cette volonté grave d'écrire ses Mémoires, ce projet obstiné de représenter sa vie comme en un tableau. C'est donc une bonne idée de rééditer ces premiers écrits, si étranges, traduits par Marc Crépon (1) : ils permettent de suivre le tout jeune homme de son étouffant conformisme à sa libération progressive. Il ressasse la mort de son père pasteur, se défait des croyances familiales et change progressivement de goût : en poésie, il découvre Hölderlin, en musique, il quitte les classiques pour Wagner...
     

    Source : Lemonde.fr

     

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  • UN CAFÉ PHILO SUR LES SECTES QUI A SUSCITÉ UN GRAND INTÉRÊT

    Vendredi 24 juin avait lieu la 15ème séance du café philosophique de Montargis. Ce débat, qui avait pour sujet : "Pensées sectaires : où s'arrête ma liberté ?", voyait la présence de Catherine Armessen, médecin et écrivain, auteur entre autres du roman Manipulation (éd. Cheminements).

    Cette séance a suscité un intérêt tout particulier des Montargois. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour ce débat, soit environ deux fois plus que les séances habituelles !

    La présentation de Catherine Armessen des sectes et de leur système de manipulation mentale était entrecoupée de nombreuses interventions du public. Dans quelques jours, ce site s'en fera l'écho en publiant le compte-rendu des débats.

    En attendant, merci à tous les participants et en particulier Catherine Armessen pour cette passionnante séance.

    Le dernier café philosophique de la saison aura lieu le vendredi 22 juillet prochain à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée. Le sujet a été choisi par les participants de la séance du 24 juin. Il aura pour titre : "Qui dit "jeune" dit-il forcément "con" ?"

    A bientôt.

     

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  • AUJOURD'HUI, UN NOUVEAU CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Le café philosophique de Montargis donne rendez-vous pour sa prochaine séance le vendredi 24 juin 2011 à la brasserie du centre commercial de la Chaussée. Le débat proposé aura pour sujet : "Pensées sectaires : où s’arrête ma liberté ?" Pour cette séance, les animateurs, Claire et Bruno, ont convié une spécialiste, Catherine Armessen, à venir partager ses connaissances sur la manipulation mentale et les sectes. Catherine Armessen est médecin mais également écrivain, auteure entre autres du roman Manipulation (éd. Cheminements) qui a obtenu le prix Littré en 2008.

    Portrait Catherine Armessen.JPGEn s’intéressant aux dérives sectaires, le café philosophique entend lancer une discussion sur le thème de la liberté. Rappelons que c’est sur ce sujet qu’a débuté cette animation de la Chaussée il y a deux ans ("Autrui, obstacle à ma liberté ?"). Le 24 juin, la notion du libre choix sera au centre des débats, avec entre autres cette question : à partir de quand peut-on dire que je suis contraint d'adopter des pensées sectaires ?

    Le mot "secte" renseigne suffisamment sur le champ polémique qu'il ouvre. On peut en effet s'interroger sur son étymologie. Si on connaît le latin secare qui désigne la scission, on oublie trop souvent que sequi désigne simplement le fait de suivre. Dès lors, la secte est d'abord une doctrine se distanciant des dogmes religieux "classiques", de l'Église catholique par exemple. Pourtant, le concept de "dérive sectaire" impose de penser la secte comme dangereuse, comme transgressant la morale, au point d'enlever à celui qui la suit sa dignité d'homme. Alors, puis-je librement adhérer à des pensées sectaires et surtout, en toute liberté, puis-je choisir de me mettre de cette manière en marge ? A contrario, autrui est-il capable de me manipuler mentalement et si oui, comment cette manipulation fonctionne-t-elle ?

    Ce sont toutes ces questions, et certainement bien d'autres, que les participants du café philosophique du 24 juin vont se poser et poser à notre invitée, Catherine Armessen.

     

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  • ON PARLE DU CAFÉ PHILO ICI...

    philosophie en france.JPGLe site Philososophie en France parle du prochain débat du café philosophique de Montargis sur ce lien : http://www.scoop.it/t/philosophie-en-france.

    Les Bons Plans de Montargis parlent également de cette séance à cette adresse : http://www.bonsplansmontargis.com/agenda.

    Merci à eux.

     

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  • SUJETS DU BAC DE PHILOSOPHIE CETTE ANNÉE

    Voici les sujets proposées aux épreuves de philosophie, au bac, cette année. Hélas, aucun sujet sur le bonheur, thème de notre séance "Le café philo passe le bac" mais plusieurs sujets sur l'art, sujet sur lequel nous avons débattu en début d'année (lien ici).

    En filière L

    1er sujet : Peut-on prouver une hypothèse scientifique?

    2ème sujet : L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?

    3ème sujet : Expliquer le texte suivant:

    "Nous disons bonnes les vertus d'un homme, non pas à cause des résultats qu'elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu'elles peuvent avoir pour nous et pour la société: dans l'éloge de la vertu on n'a jamais été bien "désintéressé", on n'a jamais été bien "altruiste"! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l'application, l'obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l'avoir), on est victime de cette vertu! Et c'est précisément pourquoi le voisin en fait la louange! On loue l'homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu'il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit: on vante, on plaint le jeune homme qui s'est "tué à la tâche" parce qu'on pense: "Pour l'ensemble social, perdre la meilleure unité n'est encore qu'un petit sacrifice! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire! Mais il serait bien plus fâcheux que l'individu pensât différemment, qu'il attachât plus d'importance à se conserver et à se développer qu'à travailler au service de tous!" On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un "brave homme", comme on dit."

    Nietzsche, Le Gai Savoir

    La filière S

    1er sujet : La culture dénature-t-elle l'homme? 

    2ème sujet : Peut-on avoir raison contre les faits?

    3ème sujet : Expliquer le texte suivant:

    "Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu'on appréhende plus de blesser ceux dont l'affection est plus utile et l'aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l'Europe, et lui seul n'en saura rien. Je ne m'en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu'ils servent; et ainsi, ils n'ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes; mais les moindres n'en sont pas exemptes, parce qu'il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion. L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut donc pas qu'on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son cœur."

    Pascal, Pensées

    La filière ES

    1er sujet : La liberté est-elle menacée par l'égalité?

    2ème sujet : L'art est-il moins nécessaire que la science? 

    3ème sujet : Expliquez le texte suivant:

    "Si c'est l'intérêt et un vil calcul qui me rendent généreux, si je ne suis jamais serviable que pour obtenir en échange un service, je ne ferai pas de bien à celui qui part pour des pays situés sous d'autres cieux, éloignés du mien, qui s'absente pour toujours ; je ne donnerai pas à celui dont la santé est compromise au point qu'il ne lui reste aucun espoir de guérison ; je ne donnerai pas, si moi-même je sens décliner mes forces, car je n'ai plus le temps de rentrer dans mes avances. Et pourtant (ceci pour te prouver que la bienfaisance est une pratique désirable en soi) l'étranger qui tout à l'heure s'en est venu atterrir dans notre port et qui doit tout de suite repartir reçoit notre assistance; à l'inconnu qui a fait naufrage nous donnons, pour qu'il soit rapatrié, un navire tout équipé. Il part, connaissant à peine l'auteur de son salut; comme il ne doit jamais plus revenir à portée de nos regards il transfère sa dette aux dieux mêmes et il leur demande dans sa prière de reconnaître à sa place notre bienfait; en attendant nous trouvons du charme au sentiment d'avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. Et lorsque nous sommes arrivés au terme de la vie, que nous réglons nos dispositions testamentaires, n'est-il pas vrai que nous répartissons des bienfaits dont il ne nous reviendra aucun profit? Combien d'heures l'on y passe! Que de temps on discute, seul avec soi-même, pour savoir combien donner et à qui! Qu’importe, en vérité, de savoir à qui l'on veut donner puisqu'il ne nous en reviendra rien en aucun cas ? Pourtant, jamais nous ne donnons plus méticuleusement; jamais nos choix ne sont soumis à un contrôle plus rigoureux qu'à l'heure où, l'intérêt n'existant plus, seule l'idée du bien se dresse devant notre regard.

    Sénèque, Les Bienfaits

    Les filières techniques de la musique et de la danse

    Sujet 1 : La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi?

    Sujet 2 : Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste?

    Sujet 3

    "Les artistes ont quelque intérêt à ce que l'on croie à leurs intuitions subites, à leurs prétendues inspirations; comme si l'idée de l'œuvre d'art, du poème, la pensée fondamentale d'une philosophie tombaient du ciel tel un rayon de la grâce*. En vérité, l'imagination du bon artiste, ou penseur, ne cesse pas de produire, du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé et exercé, rejette, choisit, combine ; on voit ainsi aujourd'hui, par les Carnets de Beethoven**, qu'il a composé ses plus magnifiques mélodies petit à petit, les tirant pour ainsi dire d'esquisses multiples. Quant à celui qui est moins sévère dans son choix et s'en remet volontiers à sa mémoire reproductrice, il pourra le cas échéant devenir un grand improvisateur; mais c'est un bas niveau que celui de l'improvisation artistique au regard de l'idée choisie avec peine et sérieux pour une œuvre. Tous les grands hommes étaient de grands travailleurs, infatigables quand il s'agissait d'inventer, mais aussi de rejeter, de trier, de remanier, d'arranger."

    Nietzsche, Humain, trop humain, §. 155

    *un rayon de la grâce: une intervention divine.

    **Beethoven : compositeur allemand (1770-1827)

    Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble. 

    1. Formulez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie.

    2. Expliquez:

    a. "l'imagination du bon artiste [...] ne cesse pas de produire, du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé et exercé, rejette, choisit, combine";

    b. "c'est un bas niveau que celui de l'improvisation artistique au regard de l'idée choisie avec peine et sérieux pour une œuvre".

    3. La création artistique repose-t-elle sur le jugement plutôt que sur l'inspiration? 


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  • CATHERINE ARMESSEN, "MANIPULATION"

    Catherine Armessen, Manipulation (Deux Ados face à une Secte), Éd. Cheminements, Le Coudray-Macouard, 565 p.

    9782844785152FSC'est une plongée dans une secte imaginaire que nous propose ce roman, prix Littré 2008. Lisa et Morgane, deux jeunes filles amies, intelligentes, sensibles mais perturbées par des problèmes familiaux (incommunicabilité avec ses parents pour l'une et divorce pour l'autre), tombent entre les griffes d'une redoutable secte, imaginaire mais réaliste. La manipulation de Jocelyn, le gourou, et de ses sbires (et, parmi eux, la belle et dangereuse Lucrèce) fait son oeuvre. Lisa et Morgane vont devoir lutter contre leurs geoliers mais aussi contre elles-mêmes pour avoir une chance de retrouver leur liberté et de sauver leur propre vie. Au-delà de l'aspect très prenant de ce roman, aussi palpitant qu'un polar, Catherine Armessen, médecin de son état, revendique l'aspect préventif de ce livre ("Afin que les parents soient vigilants. Et que les jeunes soient avertis"). Pour cela, elle décortique patiemment les différentes étape de la manipulation de cette secte - dont on ne sait finalement pas grand chose car là n'est pas l'intérêt. Le lecteur suit le parcours de ces deux adolescentes de leur vie ordinaire jusqu'à leur embrigadement sectaire, avant un lent, douloureux et complexe retour dans la société (un aspect peu souvent traité). Voilà un roman qui, non content d'être un vrai bon polar, s'avère d'une très grande utilité dans la prévention contre les sectes.  

    Bruno

    Retrouvez un extrait de ce roman sur ce lien.

     

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  • À PROPOS DE NOTRE FUTURE INVITÉE

    café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargisLe vendredi 24 juin à 18H30, le café philosophique de Montargis traitera de ce sujet : "Pensées sectaires : où s'arrête ma liberté ?"

    Cette séance verra la participation d'une intervenante, Catherine Armessen, médecin et auteur qui s'est intéressée aux sectes pour l'écriture de son roman Manipulation, éd. Cheminements (Prix Littré 2008).

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site : http://www.catherine-armessen.fr.

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    sectes.pngRetenez bien la date du prochain café philosophique de Montargis : le vendredi 24 juin 2011 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, à 18H30.

    Le titre de ce débat sera celui-ci : "Pensées sectaires : Où s'arrête ma liberté ?"

    Pour cette séance, nous aurons la participation exceptionnelle de Catherine ARMESSEN, médecin et écrivain, auteur entre autres de Manipulation, éd. Cheminements, Prix Littré 2008. Retrouvez son site Internet à cette adresse : http://www.catherine-armessen.fr.

    Bientôt également sur ce site le compte-rendu de la séance du 27 mai.

     

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  • AVANT NOTRE PROCHAIN CAFÉ PHILO...

    Le ministère de la justice perd une nouvelle manche face aux Témoins de Jéhovah

    Le bras de fer continue entre les Témoins de Jéhovah et le ministère de la justice. La cour administrative d'appel de Paris a demandé, lundi 30 mai, au garde des sceaux de réexaminer dans un délai de deux mois des demandes d'agrément déposées par trois Témoins de Jéhovah pour exercer comme aumônier de prison bénévole. Faute de réponse, le ministère sera condamné à verser une astreinte de 100 euros par jour.

    Le ministère de la justice a jusqu'à présent refusé d'accéder à cette demande spécifique, estimant notamment le nombre de personnes concernées trop faible et assurant que les détenus Témoins de Jéhovah pouvaient pratiquer leur culte en prison. Le porte-parole de l'association des Témoins de Jéhovah, Jean-Claude Pons estime quant à lui à "une centaine" les demandes enregistrées au niveau national et souligne des situations différenciées selon les lieux de détention et les régions....

    Source : Lemonde.fr

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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DU CAFÉ PHILOSOPHIQUE

    Vingt participants étaient présents pour le débat du 27 mai consacré au bonheur. Pour cette séance "Le café philo passe le bac", nous avons pu élaborer un plan de disseration qui, très bientôt, sera en ligne sur ce site. Reste à savoir si ce sujet sera proposé lors des épreuves officielles du bac...

    Merci aux participants d'hier soir et également à Marc qui nous a - comme d'habitude - fait un très bon accueil dans sa Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Prochain café philo le vendredi 24 juin. Il sera consacré aux sectes.

     

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  • LE BONHEUR EST-IL QUANTIFIABLE ?

    Bonheur Intérieur Brut : la France dans la moyenne de l'OCDE

    L'OCDE lance l'indice du Bonheur Intérieur Brut (BIB) pour mesurer la qualité de vie dans ses pays membres. Où se situe la France ?

    La France est le 5ème pays le plus riche du monde pour son Produit Intérieur Brut (PIB) global mais elle recule à la 24ème place quand il s’agit de mesurer son niveau de vie par habitant. Un nouvel indice de «bien-être», statistique et interactif sur internet, permet, depuis mardi 24 mai, aux 34 pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de calculer et de comparer leur qualité de vie, en quelque sorte le Bonheur Intérieur Brut (BIB) de leurs habitants. La France s’en sort dans la moyenne...

    Source : Suite101.fr

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  • HESSEL ET MORIN À QUATRE MAINS

    hessel-morin-inignations-edition-262953-jpg_151708.JPGAprès le succès du pamphlet Indignez-vous ! (dont le café philosophique de Montargis s’était fait l’écho dernièrement, cf. ce lien) son auteur, Stéphane Hessel, ainsi qu’Edgar Morin (La Voie) devraient sortir ensemble à la prochaine rentrée littéraire un court écrit d’une soixantaine de pages, Le Chemin de l’Espérance, aux Actes Citoyens ! (Fayard) Après l'appel à la révolte (entendu semble-t-il dans le monde arabe et en Espagne), découvrirons-nous des solutions au malaise sociétal ? Réponse le 14 septembre prochain.

    Plus d'infos ici : http://www.myboox.fr/node/7191

     

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  • "LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC : QU'ATTENDONS-NOUS POUR ÊTRE HEUREUX ?"

    café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargisLe vendredi 27 mai, à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, le café philosophique de Montargis "passera le bac" ! Comme l’an dernier, à quelques jours du baccalauréat, cette séance fera un clin d’oeil au célèbre diplôme lycéen. Les participants seront en effet conviés à plancher, en toute convivialité et autour d’un verre, sur un sujet du bac de philosophie susceptible d’être proposé cette année lors des épreuves officielles.

    Les participants seront conviés à discuter autour de cette question : "Qu'attendons-nous pour être heureux ?"

    D’après Pascal, le bonheur est incontestablement un objet de quête universelle. En effet, selon lui "tous les hommes recherchent d’être heureux" (Pensées) Mais, paradoxalement, cette universalité doit se confronter à la singularité de l’objet du bonheur de chacun puisque, café philosophique de montargis, philo, philosophie, montargiscomme le dit si bien Cicéron, "l’objet du bonheur pose problème". Si on me demande aujourd’hui ce qui me rendrait heureux, force est de constater que mon souhait sera différent du vôtre et sans doute pouvons-nous affirmer que ce que je désire aujourd’hui ne sera pas ce qui me rendra heureux dans dix ou vingt ans. C’est précisément ce qu’affirme l’étymologie du mot "bonheur" car si le bonheur c’est l’état de plénitude résultant de la satisfaction de tous mes désirs le "bon heur" c’est aussi et surtout la bonne fortune, c'est-à-dire la chance. Dès lors, cette notion porte la contingence en elle et le bonheur ne semble pas dépendre de moi.

    Alors, faut-il attendre d’être heureux ou au contraire abandonner l’espoir de le caresser un jour ? D’un autre côté, si je laisse tomber l’idée d’être heureux, quel sens puis-je et dois-je donner à ma vie ?

    Voilà autant de points et de questions qui pourront être abordés au cours du prochain café philosophique.

    Rendez-vous le vendredi 27 mai à 18H30 à la brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Participation libre et gratuite.

     

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  • ARTE PASSE LE BAC

    RE.jpgEn prévision des épreuves du baccalauréat, la chaîne franco-allemande Arte proposera les 5 et 12 juin à 13H30 deux numéros du magazine "Philosophie" spécialement dédiés aux lycéens qui vont plancher sur le précieux sésame. Au programme de ces "révisions", la première émission sera consacrée à Descartes et le second à Spinoza. Ces émissions seronte ensuite consultables sur le site Internet Arte+7.

     

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  • DSK : POURQUOI SON AFFAIRE NOUS TROUBLE AUTANT ?

    café philosophique de montargis,philo,philosophie,montargis« Séisme », « coup de tonnerre »… Les expressions des commentateurs et des internautes illustrent bien le trouble que nous ressentons face à l’affaire DSK. Mais à quoi tient-il ? A la violence des images ? A la personnalité même de Dominique Strauss-Kahn ? Pour Michael Stora, psychologue et psychanalyste, cette affaire nous fascine avant tout parce qu’elle vient perturber nos propres représentations. Notamment l’image du père à laquelle renvoient les personnalités occupant de très hautes fonctions.

    Propos recueillis par Elyane Vignau

    Suivez-vous vous-même les derniers développements de l’affaire DSK ?

    Oui, je fais partie de ceux qui sont très choqués par ce qui se déroule actuellement. J’ai passé beaucoup de temps sur les sites d’information, sur Twitter… J’en ai énormément discuté, également, autour de moi. Cela me trouble beaucoup.

     

    A quoi tient selon vous, ce trouble dans lequel nous plongent les déboires de Dominique Strauss-Kahn ? A sa personnalité ?

    On le sait, DSK occupait une place importante dans la campagne pour les prochaines élections présidentielles, plusieurs sondages le donnaient même gagnant… Mais j’ai l’impression qu’il faut aller chercher au-delà. Pour moi, toute personnalité avec un charisme fort, toute personne appelée à exercer de très hautes fonctions renvoie forcément à l’image du père. Ce sont ce que l’on appelle des « imago-parentaux », des grandes figures. Surtout Strauss-Kahn, patron du FMI, considéré par certains comme « un sauveur ». Cette affaire vient donc toucher chez chacun de nous des zones très profondes, des représentations inconscientes. Quelque chose de très intime, dans tous les cas...

    Source : Psychologies.com

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  • DSK : UN HÉROS PHILOSOPHIQUE ?

    [Le regard de Luis de Miranda, romancier, sur l’affaire DSK]


    C’est entendu, il y a quelque chose de bestial dans le royaume de DSK. Cette sauvagerie du désir n’est sans doute pas respectueuse de la diplomatie qui doit présider à la séduction érotique. Mais nous faisons le pari qu’au fond de lui, aujourd’hui, Dominique Strauss-Kahn est joyeux. Peut-être ne se l’avoue-t-il pas encore. Mais un tel passage à l’acte, à un tel moment de sa biographie, ne peut être que volontaire. J’ajoute qu’il est héroïque.

    Cette chute, il l’a voulue, il l’a désirée. L’esprit en lui s’est allié à l’animal pour effondrer d’un geste vif la machine qui s’édifiait autour de lui, telle une prison prévisible et dangereuse. Cela a commencé par la Porsche. Premier acte manqué. Mais la voiture de sport ne fut qu’un coup d’essai timide. Si la femme de ménage a été agressée, l’ouvrière violentée, alors nous touchons au sublime, au sens kantien d’« au-delà médusant de la représentation ». Un suicide politique plutôt que la mort de l’automate ou la possibilité d’un règne déchaîné...

    Source : Liberation.fr

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  • DATES DE NOS PROCHAINS CAFÉS PHILOS

    café philosophique de montargis,philo,philosophie,montargisToujours à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée, à Montargis :

    - Vendredi 27 mai 2011 à 18H30 : "Le Café Philo passe le bac - Qu'attendons-nous pour être heureux?"

    - Vendredi 24 juin 2011 à 18H30 : "Sectes et manipulation(s) mentale(s)" (titre provisoire)

    - Vendredi 22 juillet 2011 à 18H30 : sujet à définir.

     

     

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  • "EN ANALYSE" ("IN TREATMENT") : QUAND UNE SÉRIE TV PARLE DE PSYCHANALYSE...

    in treatment.jpgJ’ai découvert la nouvelle série diffusée par HBO "In treatment" il y a maintenant quelques semaines. La première chose à en dire c’est qu’In treatment ne ressemble à aucune autre série. Pas de super-heroes, de mecs complètement lost et de femmes desperates (quoique). Rien de tout ça. In treatment c’est le pitch d’un homme, psychologue (ou thérapeute, quelle différence?) qui reçoit un patient. Alors que sa vie privée est en vrac, il tente de mettre de l’ordre dans la vie de ses patients. Oui c’est tout.

    A chaque épisode correspond un patient. Un peu comme la série anglaise Skins, ou le focus est mis sur un personnage / épisode. La série présente les 2 particularités suivantes :
    - un épisode dure 26 minutes (et non 42 comme les Lost, Gossip Girl etc). Tu peux donc t’en enchaîner 4 de suite :)
    - l’épisode se déroule uniquement et exclusivement au sein du cabinet du psychologue. Claustrophobe, s’abstenir...

    Source : Pokemeimfamous

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  • UN SITE SUR L'ACTUALITÉ PHILOSOPHIQUE

    café philosophique de montargis,philo,philosophie,montargisUn site Internet propose un tour d'horizon intéressant de la vie philosophique : conférences, colloques, rencontres, publications (livres, articles), etc. Il s'agit du site Philosophie en France. Adresse du lien : http://www.scoop.it/t/philosophie-en-france.

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE : "LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC"

    afiche heureux jpeg.JPGLe prochain café philosophique à Montargis se tiendra le vendredi 27 mai à 18H30 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Cette séance sera intitulée "Le café philo passe le bac" et aura pour thème : "Qu'attendons-nous pour être heureux ?"

    Dans une ambiance conviviale et autour d'un verre, nous nous confronterons à un sujet du baccalauréat et nous tenterons de rendre une bonne copie. Pour préparer ce débat, nous vous invitons d'ores et déjà à consulter quelques documents en ligne dans la rubrique "La valise philosophique du mois" (colonne de droite).

    Cette séance est ouverte, comme d'habitude à tous. Séance libre et gratuite. A bientôt.

     

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  • CETTE ANNÉE ENCORE, LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC

    article_photo_1231929953736-1-0.jpgPour cette séance de mai, le café philosophique de Montargis va se mettre au diapason de centaines de milliers de lycéens en dissertant sur un sujet, dans la convivialité et autour d'un verre, bien sûr ! Le sujet choisi cette année est celui-ci : "Qu'attendons-nous pour être heureux ?" Cette séance est destinée à tous et spécialement aux lycéens. 

    En 2010, le café philosophique de Montargis avait proposé sa première séance "Le café philo passe le bac". Le sujet sur lequel les participants avaient planché portait sur le travail (pour en savoir plus, cliquez sur ce lien). Hélas, ce sujet ne faisait pas partie de la liste des sujets du baccalauréat. Peut-être en sera-t-il différemment cette année...

     

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  • QU'ATTENDONS-NOUS POUR ÊTRE HEUREUX ?

    Le 27 mai 2011 à 18h 30, à la Brasserie du Centre commercial de La Chaussée, c'est donc du bonheur qu'il sera question avec un café philo un peu spécial en ce sens qu'il s'adonnera à l'épreuve de la dissertation philosophique du baccalauréat. Après un débat en bonne et due forme, Claire et Bruno s'attèleront à la rédaction du corps de la dissertation (plan détaillé).

    Venez nombreux !


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