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Café philosophique de Montargis - Page 44

  • Compte-rendu de la séance "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 20 octobre 2017 au café Le Belman, un nouveau lieu de rendre-vous, pour une séance qui portait sur cette question : "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?" Pour cette occasion, les organisateurs du café philo invitaient Vincent Roussel, militant de longue date pour la non-violence et qui était déjà intervenu au café philo en mars 2010 pour un sujet sur l’éducation à la non-violence.

    Pour initier la soirée sur le sujet, les participants diffusent une vidéo éloquente sur la présentation d’un livre de Delphine Minoui, Les Passeurs de Livres de Daraya (éd. Seuil), et qui raconte l’histoire en Syrie de résistants qui ont choisi de créer une bibliothèque clandestine.

    Vincent Roussel évoque son engagement dans la Coordination pour la Décennie. En 1998, l’ONU a décrété la première décennie du troisième millénaire serait une décennie de promotion d’une culture de la non-violence et de la paix. Cela avait été précédé en 1997 par un appel des Prix Nobel de la Paix encore vivants qui avaient souhaité cette opération. En 1997, l’ONU avait également décrété que l’année 2000 serait une année de la culture de la paix. Pour Vincent Roussel, la culture ne se réduit pas aux arts, aux lettres ou aux sciences. D’un point de vue philosophique, la culture est souvent opposé à la nature. Par là, une première question se pose : la violence est-elle une chose innée ou acquise ? Une autre définition de la culture développée par l’UNESCO, et qui est plus sociologique: la culture est ce qui rassemble, ce qui a de commun avec un groupe de population et ce qui les cimente. Ce sont des valeurs, des comportements, des attitudes et des modes de vie. Est-ce que nous, en France, nous sommes dans une culture de la violence ou de la paix ?

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  • Ma liberté est-elle en danger?

    Affiche Ma liberté est elle en danger.png

    Le prochain café philosophique se déroulera  au café Le Belman, 17-19 Boulevard des Belles Manières à Montargis, pour sa prochaine séance le vendredi 15 décembre 2017.

    Le débat de cette séance sera intitulé : "Ma liberté est-elle en danger?"

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  • Merci aux participants de la séance du 20 octobre 2017

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 20 octobre 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence?" Pour la première fois, cette séance se déroulait au café Le Belman. 

    De 50 à 60 personnes étaient étaient présentes pour ce débat. Merci aux participants de ce débat ainsi qu'au café Le Belman pour son accueil chaleureux.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 15 décembre 2017, pour la première séance de cette saison 9. Le débat portera sur cette question : "Ma liberté est-elle en danger?" 

    Notez bien que cette séance aura également lieu au café Le Belman, 17-19 Boulevard des Belles Manières, à Montargis.

    A bientôt !

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  • "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?"

    La neuvième saison du café philosophique de Montargis promet de bouger. Dès le 20 octobre, l’animation philosophique montargoise fixera rendez-vous au café Le Belman pour un sujet portant sur cette question : "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?"

    La violence a beau être scandaleuse et rejetée, elle fait partie de la société humaine. Elle nous effraie car elle se présenterait comme un danger pour la stabilité de la société comme de notre existence. Face à cette violence, un rempart pourrait exister : celui de la culture. Dit autrement, une citation de Dostoïevski, utilisée jusqu’à plus soif, prétendrait que l’art sauvera le monde. Outre qu’il semblerait que cette phrase soit sortie de son contexte, sans doute est-il nécessaire de s’interroger sur cette invitation à la non-violence par la culture. De quelle culture parlons-nous exactement ? Quelle est sa valeur sociale ? L’art et la culture peuvent-elles véhiculer eux aussi de la violence ? Comment cultiver la non-violence ?

    Ce sont autant de questions qui pourront être débattues lors de la séance du 20 octobre prochain, à partir de 19 heures au café Le Belman, boulevard des Belles Manières, à Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

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  • Compte-rendu de la séance "Les sciences vont-elles trop loin?"

    Pour cette première séance de la saison à laquelle assistaient entre 35 et 40 personnes, l’équipe du café philo invitait Thierry Berlanda, philosophe, conférencier et romancier, auteur notamment d’un thriller paru récemment, Nadja (éd. du Rocher). Le sujet de ce débat portait sur cette question : "Les sciences vont-elles trop loin ?" Ce roman a pour sujet une enquête policière qui mène deux enquêteurs jusqu’au Nigeria où une multinationale a fait des biotechnologies un inquiétant projet scientifique autant qu’économique. Thierry Berlanda met en scène sur un plan romanesque un thème qui, philosophiquement, est important : le devenir de l’homme avec les révolutions techno-scientifiques et les périls qu’elles peuvent charrier.

    Cette question présente aujourd’hui, et depuis longtemps dans la littérature et le cinéma, n’est plus l’effet d’une mode ou d’un engouement médiatique. Ce n’est plus un épiphénomène : elle nous concerne d’une manière paradoxale. En effet, cette révolution techno-scientifique, la plupart d’entre-nous nous n’y comprenons pratiquement rien et nous n’y adhérons pas. D'autre part, nous ne nous sommes pas appropriés éthiquement cette question. De ce fait, nous sommes doublement dépassés d’un point de vue intellectuel et d’un point de vue moral.

    Thierry Berlanda insiste sur la notion de vie. Notre vie, dit-il, "dans laquelle nous ne nous sommes pas apportés nous-même" comme le dit en substance le philosophe Michel Henry, nous précède toujours et nous dépasse. Et pourtant, elle nous concerne très intimement. La techno-science, la révolution biotechnologique, la "prothètisation du vivant" nous dépassent à la fois par la compréhension que nous en avons – ou pas – et par l’appropriation de ce sujet.

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  • La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence?

    Affiche culture et violence.png

    Attention : changement !

    Le prochain café philosophique se déroulera  au café Le Belman, 17-19 Boulevard des Belles Manières à Monttargis, pour sa prochaine séance le vendredi 20 octobre 2017.

    Le débat de cette séance sera intitulé : "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence?"

    Cette séance décentralisée en précédera d'autres au cours de la saison !

    A bientôt 

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  • Merci aux participants de la séance du 22 septembre

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 22 septembre 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "Les sciences vont-elles trop loin?" Il s'agissait d'une séance spéciale puisque le café philo recevait pour l'occasion le philosophe et écrivain Thierry Berlanda, auteur de Naija (éd. du Rocher)

    Environ 30 personnes étaient présentes pour ce débat, qui était le premier de cette saison. Un grand merci à tous pour leur participation.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 22 septembre 2017, pour la première séance de cette saison 9. Le débat portera sur cette question : "La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?" 

    Notez bien que cette séance aura lieu au café Le Belman, 17-19 Boulevard des Belles Manières, à Montargis.

    A bientôt !

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  • "Le Jeune Karl Marx"

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  • Les sciences vont-elles trop loin ?

    Le café philosophique de Montargis fait sa rentrée le vendredi 22 septembre 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour ouvrir la neuvième saison de l’animation philosophique de la Chaussée, un café philo spécial sera proposé autour du sujet : "Les sciences vont-elles trop loin ?" Pour l’occasion un invité spécial, le philosophe et écrivain Thierry Berlanda viendra débattre avec les participants de cette séance.

    Ce sujet sur les sciences, le progrès et l’éthique est l’objet d’un des derniers ouvrages de Thierry Berlanda qui, avec son roman Naija (éd. du Rocher) propose, sous forme de thriller, une réflexion sur les dérives et les dangers des technologies.

    Après un débat précédent sur le thème du progrès, les participants du café philo s’interrogeront sur les dangers que pourraient nous faire courir les sciences. Après avoir permis à l’homme de s’émanciper de la nature, les sciences ne sont-elles pas dans un affrontement inédit avec elle ? N’y a-t-il pas le danger que cette nature se rebelle ? Les sciences, qui ont permis à l’homme de se développer, pourraient-elles conduire à sa propre destruction ? Ou se pourrait-il qu’elles fassent de lui, dans un avenir plus ou moins lointain, un autre type d’être humain, un Homo Deus, comme le prédit Yuval Noah Harari ? Les sciences sont-elles maîtrisables ? Réconcilier sciences et nature est-il possible ?

    Ce sont autant de questions qui pourront être débattus avec Thierry Berlanda lors de la séance du 22 septembre prochain, à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis. La participation sera libre et gratuite.

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  • Quelques mots sur Thierry Berlanda

    henryThierry Berlanda sera l’invité du café philo le 22 septembre prochain pour un débat portant sur cette question : "Les sciences vont-elles trop loin ?"

    Thierry Berlanda, né à Sancerre, vit et travaille à Paris.

    Il est l’auteur de vingt romans très différents les uns des autres : suspense psychologique à fleur de peau, chronique corrosive, roman historique et thriller : L’Insigne du Boiteux (ed. La Bourdonnaye, puis éd. NL), Tempête sur Nogalès (éd. La Bourdonnaye, éd. NL), Pentatracks (recueil collectif de nouvelles, éd. La Bourdonnaye), Rêve de machine (Imminences, uuniquement en numérique), La Fureur du Prince (éd. La Bourdonnaye , éd. NL), La Nuit du Sacre (éd. NL), Naija (éd. du Rocher), L’Orme aux Loups (éd. de Borée).

    Philosophe, il donne aussi des conférences soit en milieu universitaire, soit en entreprise, et publie chez divers éditeurs et dans plusieurs revues spécialisées : une série de travaux sur Michel Henry (Presses Universitaires de Louvain), des études sur la place de l’homme dans l’entreprise ou la place de l’intelligence dans l’entreprise...

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  • Compte-rendu de la séance "Pouvons-nous nous passer du progrès?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 23 juin 2017 pour la dernière séance de la saison 8. Le débat portait sur cette question : "Pouvons-nous nous passer du progrès?"

    La notion de progrès, abordée lors du café philo du 23 juin 2017, appelle d’abord une mise au point étymologique : venant du latin "progressum", supin du verbe "progredi", le mot revêt un sens spatial puisqu’il renvoie à une marche en avant (notamment militaire) et, au sens figuré, à l’avancement dans une affaire (par exemple amoureuse), à l’amélioration graduelle d’un être ou d’une chose – d’où l’emploi pluriel, "faire des progrès", ou absolu ("le progrès"), évolution active (et non subie ou aléatoire) et positive (sur quels critères ?) de l’humanité vers un terme idéal : on pense à la philosophie des Lumières, à Condorcet dans son Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain (1795). Notons que cette idée d’une évolution scientifique et technique suscite au XIXe siècle la vision d’un progrès social suggéré par maintes utopies socialistes, ce qui implique une prise en compte de l’expérience humaine du progrès et de ses conséquences sur l’individu, d’où les interrogations modernes sur les risques ou les dangers d’un progrès mal maîtrisé.

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  • La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle se noie en secourant des enfants

    La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, 53 ans, s’est noyée vendredi après être allée porter secours à des enfants sur la plage de Pampelonne à Ramatuelle (Var), a appris l’AFP dimanche auprès de ses proches.

    "Grande philosophe, psychanalyste, elle nous aidait à vivre, à penser le monde d’aujourd’hui", a réagi la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, sur Twitter.

    «Elle était merveilleuse. Sa mort est un scandale», a twitté le philosophe Raphaël Enthoven.

    Anne Dufourmantelle avait publié de nombreux essais, dont Éloge du risque (2011), Intelligence du rêve (2012), Puissance de la douceur (2013) ou Défense du secret (2015)...

    La Suite ici...

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  • Guillaume Martin : "Mon directeur sportif est un philosophe grec"

    Dans sa chronique pour « Le Monde », le coureur, qui dispute le Tour de France, fait sienne la devise d’Epitecte : "Supporte et abstiens-toi."

    Déjà plus de deux semaines de course. J’avoue me sentir de plus en plus héros stoïcien au fil des jours. « Supporte et abstiens-toi », telle est actuellement ma devise, que je reprends au philosophe antique Epictète.

    Ce dernier est pour moi comme un directeur sportif : « Allez, mon petit, c’est dans la tête. La souffrance n’est rien. Il faut l’oublier, tout peut s’oublier (et s’oublie déjà). Je te rappelle que le vélo est un sport d’endurance : face à la douleur et à la fatigue, baisse la tête et fais le dos rond. T’auras l’air d’un coureur… »

    A mesure que le Tour avance et que la souffrance s’accroît, les envies et les tentations sont également de plus en plus présentes. Envie de farniente, de s’extraire de tout ce battage médiatique. Envie de retrouver ses proches. Envie de boire une bonne pinte (et plus si affinités). Envie de manger trop gras, trop salé, trop sucré… Envie de toutes ces choses frappées d’anathèmes depuis maintenant plusieurs mois.

    La suite ici, dans Le Monde

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  • Thierry Berlanda : Parlons philo

    En attendant la séance du vendredi 22 septembre, avec Thierry Berlanda

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  • "Les sciences vont-elles trop loin ?"

    Affiche sciences et éthiques.png

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 22 septembre 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée.

    Il s'agira de la première séance de la saison 9.

    Le débat de cette séance sera intitulé : "Les sciences vont-elles trop loin ?"

    Il s'agira d'une séance exceptionnelle, puisque nous recevront et débattront avec le philosophe et écrivain Thierry Berlanda, à l'occasion de la sortie récente de son roman Naija (éd. du Rocher).

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  • Cycliste du tour de France et philosophe

    À quelques jours du Tour de France, Libération publie le portrait d’un coureur atypique de la Grande Boucle. Guillaume Martin, grimpeur normand de 24 ans de l’équipe belge Wanty-Groupe Gobert, peut en effet au mieux incarner l’image du "sportif intello", lui qui a signé il y a trois ans un mémoire de Master 2 en philosophie au sujet détonnant : Le sport moderne : une mise en application de la philosophie nietzschéenne ? Le journaliste Pierre Carrey consacre deux pages à ce sportif de haut niveau peu connu du grand public et qui semble incarner l’idéal du mens sana in corpore sano.

    L’ancien étudiant en philosophie à Nanterre, aujourd’hui coureur professionnel aux résultats encourageants (18e du dernier Dauphiné Libéré), fait bien mieux qu’endosser le rôle d’"intello du peloton" – un cliché utilisé il y a quelques décennies au sujet de Laurent Fignon, sous prétexte que le double vainqueur du Tour était titulaire d’un bac, aimait lire et… portait des lunettes. Guillaume Martin assume et revendique sa passion pour la philosophie : il cite Nietzsche, son auteur fétiche, pour parler du sport moderne, et en premier lieu du cyclisme professionnel. Comme le rapporte Pierre Carrey, au début du XXe siècle le sport est venu remplacer la religion après cette "mort de Dieu" proclamée par le "philosophe au marteau". Guillaume Martin considère que "La pensée de Nietzsche offre une nouvelle relation au corps et au sport, différente de l’héritage judéo-chrétien."

    Voilà donc l'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra convoqué pour permettre au sport de retrouver des "fondamentaux" sportifs, bien loin des travers connus des compétitions modernes (professionnalisation, dopage, financiarisation, nationalisme et comportements haineux du supporter). Le sport doit retrouver son essence profonde – et nietzschéenne : plaisir de la confrontation pacifique, désir d’affirmation de soi, dépassement de soi pour devenir un Surhomme (et non pas une "mutant" dopé aux produits de synthèse) : "Il nous a semblé que la philosophie de Nietzsche pouvait permettre de penser le sport de manière plus authentique que ne le permet la morale qui le gouverne de nos jours".

    Féru de philosophie, de savoirs et de culture autant que passionné par son sport, Guillaume Martin n’oublie pas de prévoir pour les trois semaines de la Grande Boucle de s’alimenter en livres, que le journaliste énumère : Informatique céleste de Mark Alizart, 2000 ans d’Histoire gourmande Patrice Gélinet, un récit de voyage dans les Rocheuses au début du XIXe siècle et Les Affinités électives de Goethe.

    Singulièrement, aucun ouvrage philosophique n’accompagnera les soirées du cycliste philosophe durant le Tour de France. Philosophe et écrivain car, pour brouiller encore plus les pistes, le sportif se fait aussi homme de lettres et dramaturge. Il vient d’écrire une pièce de théâtre, Platon VS Platoche, bien entendu sur son sujet de prédilection, avec en guest-star Socrate et Diogène.

    Pas de quoi cependant désarçonner ce sportif talentueux, à quelques jours du début du Tour. Guillaume Martin entend bien mettre entre parenthèses pendant quelques jours la chose philosophique contre guidons, plateaux ou dérailleurs. Cycliste perché ? Le grimpeur de la Wanty-Groupe Gobert a ce mot plein d’esprit : "Moi, nietzschéen ? N’est-ce pas contre-nietzschéen que de se dire nietzschéen ?"

    Pierre Carrey, "Guillaume Martin, le Nietzsche dans le Guidon", Libération, 27 juin 2017
    "Le philosophe aux plateaux", Bla Bla Blog

     

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  • Merci aux participants de la séance du 23 juin 2017

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 24 mars 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "Pouvons-nous passer du progrès ?

    Environ 30 personnes étaient présentes pour ce débat, qui était le dernier de cette saison. Un grand merci à tous pour leur participation.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 22 septembre 2017, pour la première séance de cette saison 9.  Il s'agira d'une séance spéciale autour des sciences et de l'éthique. Le café philo recevra pour l'occasion le philosophe et écrivain Thierry Berlanda, auteur de Naija (éd. du Rocher)

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  • Le 23 juin : "Pouvons-nous passer du progrès?"

    Affiche Pouvons nous nous passer du progrès image.png

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 23 juin 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Il s'agira de la dernière séance de cette saison 8.

    Le débat de cette séance sera intitulé : "Pouvons-nous nous passer du progrès ?"

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  • Pouvons-nous nous passer du progrès?

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 23 juin 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour cette nouvelle séance, les participants débattront sur cette question : "Pouvons-nous nous passer du progrès ?"

    Le progrès est, depuis le Siècles des Lumières et jusqu’au XXe siècle, une notion capitale en Europe comme dans de nombreux pays du monde. Le progrès aurait valeur d’amélioration et serait un processus historique irrésistible. Au regard de nombreux philosophes, le progrès serait ce qui permet de rendre l’homme meilleur. Cependant, cette affirmation est-elle tenable ? Et qu’entend-on nous par progrès : progrès technique, progrès politiques et de civilisation ou encore progrès des connaissances et de notre rapport au monde ? Tout progrès est-il une amélioration ? Si le progrès est, comme le dit Descartes, la maîtrise de la nature, l’homme n’a-t-il pas échoué si l’on considère les dérèglements climatiques ? La notion de progrès peut-elle être encore d’actualité ?

    Ce sont quelques-uns des points qui seront traités au cours de cette séance du 23 juin, à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis. La participation sera libre et gratuite.

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  • Sans commentaire

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  • Les sujets du Bac philo cette année

    Les sujets en Série L

    Sujet 1 : Suffit-il d'observer pour connaître ?

    Sujet 2 : Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ?

    Sujet 3 : "Un Auteur célèbre, calculant les biens et les maux de la vie humaine et comparant les deux sommes, a trouvé que la dernière surpassait l’autre de beaucoup et qu’à tout prendre la vie était pour l’homme un assez mauvais présent. Je ne suis point surpris de sa conclusion ; il a tiré tous ses raisonnements de la constitution de l’homme Civil : s’il fût remonté jusqu’à l’homme Naturel, on peut juger qu’il eût trouvé des résultats très différents, qu’il eût aperçu que l’homme n’a guère de maux que ceux qu’il s’est donnés lui-même, et que la Nature eût été justifiée. Ce n’est pas sans peine que nous sommes parvenus à nous rendre si malheureux. Quand d’un côté l’on considère les immenses travaux des hommes, tant de Sciences approfondies, tant d’arts inventés ; tant de forces employées ; des abîmes comblés, des montagnes rasées, des rochers brisés, des fleuves rendus navigables, des terres défrichées, des lacs creusés, des marais desséchés, des bâtiments énormes élevés sur la terre, la mer couverte de Vaisseaux et de Matelots ; et que de l’autre on recherche avec un peu de méditation les vrais avantages qui ont résulté de tout cela pour le bonheur de l’espèce humaine, on ne peut qu’être frappé de l’étonnante disproportion qui règne entre ces choses, et déplorer l’aveuglement de l’homme qui, pour nourrir son fol orgueil et je ne sais quelle vaine admiration de lui-même, le fait courir avec ardeur après toutes les misères dont il est susceptible et que la bienfaisante nature avait pris soin d’écarter de lui."

    Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755)

    Les sujets en Série ES

    Sujet 1 : La raison peut-elle rendre raison de tout ?

    Sujet 2 : Une œuvre d'art est-elle nécessairement belle ?

    Sujet 3 : "Étant donné […] qu’il n’existe pas au monde de République où l’on ait établi suffisamment de règles pour présider à toutes les actions et paroles des hommes (car cela serait impossible), il s’ensuit nécessairement que, dans tous les domaines d’activité que les lois ont passés sous silence, les gens ont la liberté de faire ce que leur propre raison leur indique comme étant le plus profitable. Car si nous prenons la liberté au sens propre de liberté corporelle, c’est-à-dire le fait de ne pas être enchaîné, ni emprisonné, il serait tout à fait absurde, de la part des hommes, de crier comme ils le font pour obtenir cette liberté dont ils jouissent si manifestement. D’autre part, si nous entendons par liberté le fait d’être soustrait aux lois, il n’est pas moins absurde de la part des hommes de réclamer comme ils le font cette liberté qui permettrait à tous les autres hommes de se rendre maîtres de leurs vies. Et cependant, aussi absurde que ce soit, c'est bien ce qu’ils réclament ; ne sachant pas que les lois sont sans pouvoir pour les protéger s’il n’est pas un glaive entre les mains d’un homme (ou de plusieurs), pour faire exécuter ces lois. La liberté des sujets ne réside par conséquent que dans les choses que le souverain, en réglementant les actions des hommes, a passées sous silence, par exemple la liberté d’acheter, de vendre, et de conclure d’autres contrats les uns avec les autres ; de choisir leur résidence, leur genre de nourriture, leur métier, d’éduquer leurs enfants comme ils le jugent convenable et ainsi de suite."

    Hobbes, Léviathan (1651)

    Les sujets en Série S

    Sujet 1 : Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?

    Sujet 2 : Peut-on se libérer de sa culture ?

    Sujet 3 : "À la limite, la vie, c'est ce qui est capable d'erreur. Et c'est peut-être à cette donnée ou plutôt à cette éventualité fondamentale qu'il faut demander compte du fait que la question de l'anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi qu'il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu'elle induit. À elle qu'il faut demander compte de cette mutation singulière, de cette « erreur héréditaire » qui fait que la vie a abouti avec l'homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant voué à « errer » et destiné finalement à l'« erreur ». Et si on admet que le concept, c'est la réponse que la vie elle-même donne à cet aléa, il faut convenir que l'erreur est à la racine de ce qui fait la pensée humaine et son histoire. L'opposition du vrai et du faux, les valeurs qu'on prête à l'un et à l'autre, les effets de pouvoir que les différentes sociétés et les différentes institutions lient à ce partage, tout cela même n'est peut-être que la réponse la plus tardive à cette possibilité d'erreur intrinsèque1 à la vie. Si l'histoire des sciences est discontinue, c'est-à-dire si on ne peut l'analyser que comme une série de "corrections", comme une distribution nouvelle du vrai et du faux qui ne libère jamais enfin et pour toujours la vérité, c'est que, là encore, l' « erreur » constitue non pas l'oubli ou le retard d'une vérité, mais la dimension propre à la vie des hommes et au temps de l'espèce."

    Foucault, Dits et Écrits (1978)

    Série Techno

    Sujet 1 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?

    Sujet 2 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

    Sujet 3 : "On voit à quoi se réduirait l’homme, si l’on en retirait tout ce qu’il tient de la société : il tomberait au rang de l’animal. S’il a pu dépasser le stade auquel les animaux se sont arrêtés, c’est d’abord qu’il n’est pas réduit au seul fruit de ses efforts personnels, mais coopère régulièrement avec ses semblables ; ce qui renforce le rendement de l’activité de chacun. C’est ensuite et surtout que les produits du travail d’une génération ne sont pas perdus pour celle qui suit. De ce qu’un animal a pu apprendre au cours de son existence individuelle, presque rien ne peut lui survivre. Au contraire, les résultats de l’expérience humaine se conservent presque intégralement et jusque dans le détail, grâce aux livres, aux monuments figurés, aux outils, aux instruments de toute sorte qui se transmettent de génération en génération, à la tradition orale, etc. Le sol de la nature se recouvre ainsi d’une riche alluvion qui va sans cesse en croissant. Au lieu de se dissiper toutes les fois qu’une génération s’éteint et est remplacée par une autre, la sagesse humaine s’accumule sans terme, et c’est cette accumulation indéfinie qui élève l’homme au-dessus de la bête et au-dessus de lui-même. Mais, tout comme la coopération dont il était d’abord question, cette accumulation n’est possible que dans et par la société.

    Durkheim, Education et sociologie (1922)

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  • Bac 2017 : les sujets probables en philosophie pour les séries ES, S et L

    Comme de coutume, c’est la matière redoutée par les lycéens qui ouvrira le bal des épreuves du Bac 2017. À quoi peut-on s’attendre en philo cette année dans les différentes séries ?

    Le Bac 2017 approche doucement, mais sûrement. Alors que vous êtes en pleine phase de révisions (c’est souhaitable en tout cas), il est temps de s’intéresser à votre première épreuve, la philosophie. Crainte par bon nombre d’élèves, la matière nécessite beaucoup de travail au vu du nombre important de chapitres et de notions à connaître.

    Au vu de la charge importante que cela représente, certains sont sans doute tentés de prioriser certains points du programme. On fait donc le point sur les notions les plus à même de tomber le jour de l’examen, selon les différentes séries. Attention toutefois : ce ne sont que des probabilités selon les sujets des années précédentes. Il est donc vivement déconseillé de faire l’impasse sur plusieurs points du programme...

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  • Comment la philosophie nous aide à vivre?

    « La souffrance a-t-elle un sens ? » La nuit tombe sur le Val-d’Oise, tandis qu’une trentaine de personnes se pressent dans une salle communale de la petite ville de Bouffémont. La plupart ne se connaissent pas et, pendant plus de deux heures, vont débattre sur cette question qui, inévitablement, touche chaque vie humaine. « Il semble impossible de vivre sans souffrir, avance Catherine Delaunay. Souffrir, n’est-ce pas aussi supporter, tenir coûte que coûte pour vivre ? » Le dernier vendredi de chaque mois, cette ancienne prof de philosophie anime avec son comparse Pierre Haller, ingénieur à la retraite, un « café philo ».

    « Ce n’est ni le café du commerce ni le Collège de France, résument les deux passionnés. Nous essayons de mettre la philosophie à la portée de tous. Cette discipline permet de comprendre le monde dans lequel nous vivons et d’apprendre à s’y situer, de s’autoriser à penser par soi-même. » La discussion s’anime, chacun s’efforçant de formuler au mieux son raisonnement.

    Une jeune retraitée, ancienne hôtesse de l’air, écoute les uns et les autres. « Je n’ai pas fait de philo à l’école et l’ai toujours regretté, confie-t-elle. Cela me permet de m’ouvrir l’esprit. » Un peu plus loin, Robert Daviot est attentif. Le thème de la soirée le touche particulièrement. « Je pense à mon épouse qui, malgré sa maladie, s’inquiète toujours du bien-être des autres, explique-t-il. Cet échange m’oblige à m’interroger sur mon propre comportement... »

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    Source : Le Pèlerin, 25 mai 2017, pp. 37-41

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  • Compte-rendu du débat: "L’État a-t-il tous les droits ?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 12 mai 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour un débat intitulé "L’État a-t-il tous les droits ?"

    En ouverture de ce débat, une définition de l’État est donnée : "L’État est une autorité souveraine qui s’exerce sur l’ensemble d’un peuple et sur un territoire donné." L’État aurait tous les droits que la constitution lui donne. Cependant, les droits de l’État sont évolutifs, avec le jeu démocratique de l’exécutif, du législatif et de la justice, des jeux qui peuvent être fluctuants, orientés, avec une part parfois de corruptibilité.

    L’État a pour vocation de garantir les droits des individus, une vocation qui est au centre du contrat social de Jean-Jacques Rousseau. L’État a plusieurs définitions et a évolué au fil des siècles. Il naît d’une opposition violente entre plusieurs ordres de pouvoirs (l’Église, le pouvoir impérial et les ordres féodaux). Cette naissance naît de cette opposition, une naissance "dans la douleur." Par la suite, les rapports de force vont venir s’intégrer, avec aussi des notions nouvelles comme ce "Contrat social" de Rousseau et des critiques comme le risque d’autoritarisme (Montesquieu).

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  • Merci aux participants de la séance du 12 mai 2017

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 24 mars 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "L'Etat a-t-il tous les droits?

    Environ 50 personnes étaient présentes pour ce débat. Un grand merci à tous pour leur participation. Bientôt, sur ce site, vous pourrez retrouver le compte-rendu de cette séance.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 12 juin 2017, pour la dernière séance de cette saison. Le sujet choisi par les participants du café philo du mois de mai sera celui-ci : "Pouvons-nous passer du progrès ?" 

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  • L’État a-t-il tous les droits ?

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 12 mai 2017, à 19 heures,à   la   Brasserie  du Centre   commercial   de   la   Chaussée.   Pour   cette   nouvelle   séance,   les   participants débattront autour de cette question : "L’État a-t-il tous les droits ?"

    Cette question provocatrice entendra s’interroger sur les droits mais aussi les devoirs de l’État, qui est a priori la forme la plus évidente du pouvoir. Ce pouvoir peut prendre plusieurs formes – démocraties,monarchies ou totalitarismes – mais il reste que l’État incarne la loi. Il décide de ce qui est licite ou non et décrète les droits et les devoirs de chacun.

    L’État aurait-il donc tous les droits ? Comment définir l’État et d’où vient son pouvoir ? Quels sont les devoirs de l’État et quelles sont les limites de son pouvoir ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront traitées au cours de cette séance du 12 mai, à partir de 19heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

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  • Le 12 mai 2017 : débat "L'État a-t-il tous les droits ?"

    Affiche L'Etat a-t-il tous les droits image.jpg

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 12 mai 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. 

    Le débat de cette séance sera intitulé : "L'État a-t-il tous les droits ?"

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  • Ce que Machiavel nous dit de la présidentielle 2017

    Le spécialiste de la Renaissance Patrick Boucheron revient avec un récit sur Machiavel. Son portrait de l’auteur du Prince passionne par ses résonances avec l’actualité.

    Patrick Boucheron, spécialiste de la Renaissance, directeur de L'Histoire mondiale de la France (Seuil), phénoménal succès en librairies, est aussi professeur au Collège de France. Il signe un récit inédit sur Machiavel, riche en leçons sur la présidentielle de 2017. "Lorsqu'aujourd'hui diffère d'hier, on peut prendre appui sur avant-hier pour comprendre ce qui va se passer demain", juge l'historien. Patrick Boucheron estime que Machiavel "peut toujours se lire au présent", car il "retrouve son actualité dans les moments d'orages politiques."

    Etes-vous un historien engagé?
    Il existe un pacte implicite entre l'auteur et le lecteur : l'auteur doit expliciter sa position en répondant à cette vieille question de 1968 : d'où tu parles? C'est une affaire de point de vue – donc une question machiavélienne. Il y a des sujets où je parle en spécialiste de l'Italie de la fin du Moyen Âge et d'autres où je fais appel plus généralement à mon métier d'historien comme, par exemple, avec L'Histoire mondiale de la France. Je suis donc un historien engagé dans le sens où je suis engagé dans un travail intellectuel. En ce cas, un historien engagé est bien le contraire d'un historien militant : il travaille à penser contre lui-même. En tant qu'historien qui travaille sur l'Italie de la Renaissance, Machiavel est au centre de ce que j'espère savoir ; mais si j'y trouve des ressources d'intelligibilité pour penser le présent, c'est aussi parce qu'il est un maître en inconfort.

    Machiavel excède donc son époque?
    Dès le XVIe siècle, on a voulu se débarrasser de Machiavel en inventant le machiavélisme. On cherchait alors à l'enfermer dans son temps, rendant impossible l'actualisation de sa pensée. Machiavel a voulu décrire son époque avec beaucoup de précision, de lucidité, et même de méchanceté puisqu'il le fait de manière désenchantée. Mais c'est bien parce qu'il a posé un diagnostic sur l'aujourd'hui que Machiavel peut toujours se lire au présent.

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  • Compte-rendu du débat "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 24 mars 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour une séance portant sur cette question : "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?" Environ 80 personnes étaient présentes pour cette 64e soirée de l'animation de la Chaussée.

    À partir de cette question, d'autres interrogations peuvent être formulées : qu'est-ce que j'entends par vie ? Puis-je être à la fois acteur et auteur de ma propre vie, faire comme si je pouvais en être spectateur et observateur ? La question de la conscience est également au cœur de ce sujet. Le sujet de ce soir n'est-il pas présomptueux ? se demandent les organisateurs du café philo. Pourquoi ne pas s'arrêter sur le terme de "vie" ? La "vie", à l'époque médiévale, c'est la vita, c'est-à-dire la vie des saints, ces hagiographies écrites par une personne tiers. Or, la question "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?" peut s'appréhender sous cet angle. Je pourrais être moi-même l'auteur d'une vie (une vita), une création dont je serais sujet autant que créateur extérieur. Est-ce possible ?

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