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Café philosophique de Montargis - Page 40

  • Pouvons-nous nous passer du progrès?

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 23 juin 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour cette nouvelle séance, les participants débattront sur cette question : "Pouvons-nous nous passer du progrès ?"

    Le progrès est, depuis le Siècles des Lumières et jusqu’au XXe siècle, une notion capitale en Europe comme dans de nombreux pays du monde. Le progrès aurait valeur d’amélioration et serait un processus historique irrésistible. Au regard de nombreux philosophes, le progrès serait ce qui permet de rendre l’homme meilleur. Cependant, cette affirmation est-elle tenable ? Et qu’entend-on nous par progrès : progrès technique, progrès politiques et de civilisation ou encore progrès des connaissances et de notre rapport au monde ? Tout progrès est-il une amélioration ? Si le progrès est, comme le dit Descartes, la maîtrise de la nature, l’homme n’a-t-il pas échoué si l’on considère les dérèglements climatiques ? La notion de progrès peut-elle être encore d’actualité ?

    Ce sont quelques-uns des points qui seront traités au cours de cette séance du 23 juin, à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis. La participation sera libre et gratuite.

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  • Sans commentaire

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  • Les sujets du Bac philo cette année

    Les sujets en Série L

    Sujet 1 : Suffit-il d'observer pour connaître ?

    Sujet 2 : Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ?

    Sujet 3 : "Un Auteur célèbre, calculant les biens et les maux de la vie humaine et comparant les deux sommes, a trouvé que la dernière surpassait l’autre de beaucoup et qu’à tout prendre la vie était pour l’homme un assez mauvais présent. Je ne suis point surpris de sa conclusion ; il a tiré tous ses raisonnements de la constitution de l’homme Civil : s’il fût remonté jusqu’à l’homme Naturel, on peut juger qu’il eût trouvé des résultats très différents, qu’il eût aperçu que l’homme n’a guère de maux que ceux qu’il s’est donnés lui-même, et que la Nature eût été justifiée. Ce n’est pas sans peine que nous sommes parvenus à nous rendre si malheureux. Quand d’un côté l’on considère les immenses travaux des hommes, tant de Sciences approfondies, tant d’arts inventés ; tant de forces employées ; des abîmes comblés, des montagnes rasées, des rochers brisés, des fleuves rendus navigables, des terres défrichées, des lacs creusés, des marais desséchés, des bâtiments énormes élevés sur la terre, la mer couverte de Vaisseaux et de Matelots ; et que de l’autre on recherche avec un peu de méditation les vrais avantages qui ont résulté de tout cela pour le bonheur de l’espèce humaine, on ne peut qu’être frappé de l’étonnante disproportion qui règne entre ces choses, et déplorer l’aveuglement de l’homme qui, pour nourrir son fol orgueil et je ne sais quelle vaine admiration de lui-même, le fait courir avec ardeur après toutes les misères dont il est susceptible et que la bienfaisante nature avait pris soin d’écarter de lui."

    Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755)

    Les sujets en Série ES

    Sujet 1 : La raison peut-elle rendre raison de tout ?

    Sujet 2 : Une œuvre d'art est-elle nécessairement belle ?

    Sujet 3 : "Étant donné […] qu’il n’existe pas au monde de République où l’on ait établi suffisamment de règles pour présider à toutes les actions et paroles des hommes (car cela serait impossible), il s’ensuit nécessairement que, dans tous les domaines d’activité que les lois ont passés sous silence, les gens ont la liberté de faire ce que leur propre raison leur indique comme étant le plus profitable. Car si nous prenons la liberté au sens propre de liberté corporelle, c’est-à-dire le fait de ne pas être enchaîné, ni emprisonné, il serait tout à fait absurde, de la part des hommes, de crier comme ils le font pour obtenir cette liberté dont ils jouissent si manifestement. D’autre part, si nous entendons par liberté le fait d’être soustrait aux lois, il n’est pas moins absurde de la part des hommes de réclamer comme ils le font cette liberté qui permettrait à tous les autres hommes de se rendre maîtres de leurs vies. Et cependant, aussi absurde que ce soit, c'est bien ce qu’ils réclament ; ne sachant pas que les lois sont sans pouvoir pour les protéger s’il n’est pas un glaive entre les mains d’un homme (ou de plusieurs), pour faire exécuter ces lois. La liberté des sujets ne réside par conséquent que dans les choses que le souverain, en réglementant les actions des hommes, a passées sous silence, par exemple la liberté d’acheter, de vendre, et de conclure d’autres contrats les uns avec les autres ; de choisir leur résidence, leur genre de nourriture, leur métier, d’éduquer leurs enfants comme ils le jugent convenable et ainsi de suite."

    Hobbes, Léviathan (1651)

    Les sujets en Série S

    Sujet 1 : Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?

    Sujet 2 : Peut-on se libérer de sa culture ?

    Sujet 3 : "À la limite, la vie, c'est ce qui est capable d'erreur. Et c'est peut-être à cette donnée ou plutôt à cette éventualité fondamentale qu'il faut demander compte du fait que la question de l'anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi qu'il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu'elle induit. À elle qu'il faut demander compte de cette mutation singulière, de cette « erreur héréditaire » qui fait que la vie a abouti avec l'homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant voué à « errer » et destiné finalement à l'« erreur ». Et si on admet que le concept, c'est la réponse que la vie elle-même donne à cet aléa, il faut convenir que l'erreur est à la racine de ce qui fait la pensée humaine et son histoire. L'opposition du vrai et du faux, les valeurs qu'on prête à l'un et à l'autre, les effets de pouvoir que les différentes sociétés et les différentes institutions lient à ce partage, tout cela même n'est peut-être que la réponse la plus tardive à cette possibilité d'erreur intrinsèque1 à la vie. Si l'histoire des sciences est discontinue, c'est-à-dire si on ne peut l'analyser que comme une série de "corrections", comme une distribution nouvelle du vrai et du faux qui ne libère jamais enfin et pour toujours la vérité, c'est que, là encore, l' « erreur » constitue non pas l'oubli ou le retard d'une vérité, mais la dimension propre à la vie des hommes et au temps de l'espèce."

    Foucault, Dits et Écrits (1978)

    Série Techno

    Sujet 1 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?

    Sujet 2 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

    Sujet 3 : "On voit à quoi se réduirait l’homme, si l’on en retirait tout ce qu’il tient de la société : il tomberait au rang de l’animal. S’il a pu dépasser le stade auquel les animaux se sont arrêtés, c’est d’abord qu’il n’est pas réduit au seul fruit de ses efforts personnels, mais coopère régulièrement avec ses semblables ; ce qui renforce le rendement de l’activité de chacun. C’est ensuite et surtout que les produits du travail d’une génération ne sont pas perdus pour celle qui suit. De ce qu’un animal a pu apprendre au cours de son existence individuelle, presque rien ne peut lui survivre. Au contraire, les résultats de l’expérience humaine se conservent presque intégralement et jusque dans le détail, grâce aux livres, aux monuments figurés, aux outils, aux instruments de toute sorte qui se transmettent de génération en génération, à la tradition orale, etc. Le sol de la nature se recouvre ainsi d’une riche alluvion qui va sans cesse en croissant. Au lieu de se dissiper toutes les fois qu’une génération s’éteint et est remplacée par une autre, la sagesse humaine s’accumule sans terme, et c’est cette accumulation indéfinie qui élève l’homme au-dessus de la bête et au-dessus de lui-même. Mais, tout comme la coopération dont il était d’abord question, cette accumulation n’est possible que dans et par la société.

    Durkheim, Education et sociologie (1922)

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  • Bac 2017 : les sujets probables en philosophie pour les séries ES, S et L

    Comme de coutume, c’est la matière redoutée par les lycéens qui ouvrira le bal des épreuves du Bac 2017. À quoi peut-on s’attendre en philo cette année dans les différentes séries ?

    Le Bac 2017 approche doucement, mais sûrement. Alors que vous êtes en pleine phase de révisions (c’est souhaitable en tout cas), il est temps de s’intéresser à votre première épreuve, la philosophie. Crainte par bon nombre d’élèves, la matière nécessite beaucoup de travail au vu du nombre important de chapitres et de notions à connaître.

    Au vu de la charge importante que cela représente, certains sont sans doute tentés de prioriser certains points du programme. On fait donc le point sur les notions les plus à même de tomber le jour de l’examen, selon les différentes séries. Attention toutefois : ce ne sont que des probabilités selon les sujets des années précédentes. Il est donc vivement déconseillé de faire l’impasse sur plusieurs points du programme...

    LA SUITE ICI...

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  • Comment la philosophie nous aide à vivre?

    « La souffrance a-t-elle un sens ? » La nuit tombe sur le Val-d’Oise, tandis qu’une trentaine de personnes se pressent dans une salle communale de la petite ville de Bouffémont. La plupart ne se connaissent pas et, pendant plus de deux heures, vont débattre sur cette question qui, inévitablement, touche chaque vie humaine. « Il semble impossible de vivre sans souffrir, avance Catherine Delaunay. Souffrir, n’est-ce pas aussi supporter, tenir coûte que coûte pour vivre ? » Le dernier vendredi de chaque mois, cette ancienne prof de philosophie anime avec son comparse Pierre Haller, ingénieur à la retraite, un « café philo ».

    « Ce n’est ni le café du commerce ni le Collège de France, résument les deux passionnés. Nous essayons de mettre la philosophie à la portée de tous. Cette discipline permet de comprendre le monde dans lequel nous vivons et d’apprendre à s’y situer, de s’autoriser à penser par soi-même. » La discussion s’anime, chacun s’efforçant de formuler au mieux son raisonnement.

    Une jeune retraitée, ancienne hôtesse de l’air, écoute les uns et les autres. « Je n’ai pas fait de philo à l’école et l’ai toujours regretté, confie-t-elle. Cela me permet de m’ouvrir l’esprit. » Un peu plus loin, Robert Daviot est attentif. Le thème de la soirée le touche particulièrement. « Je pense à mon épouse qui, malgré sa maladie, s’inquiète toujours du bien-être des autres, explique-t-il. Cet échange m’oblige à m’interroger sur mon propre comportement... »

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    Source : Le Pèlerin, 25 mai 2017, pp. 37-41

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  • Compte-rendu du débat: "L’État a-t-il tous les droits ?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 12 mai 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour un débat intitulé "L’État a-t-il tous les droits ?"

    En ouverture de ce débat, une définition de l’État est donnée : "L’État est une autorité souveraine qui s’exerce sur l’ensemble d’un peuple et sur un territoire donné." L’État aurait tous les droits que la constitution lui donne. Cependant, les droits de l’État sont évolutifs, avec le jeu démocratique de l’exécutif, du législatif et de la justice, des jeux qui peuvent être fluctuants, orientés, avec une part parfois de corruptibilité.

    L’État a pour vocation de garantir les droits des individus, une vocation qui est au centre du contrat social de Jean-Jacques Rousseau. L’État a plusieurs définitions et a évolué au fil des siècles. Il naît d’une opposition violente entre plusieurs ordres de pouvoirs (l’Église, le pouvoir impérial et les ordres féodaux). Cette naissance naît de cette opposition, une naissance "dans la douleur." Par la suite, les rapports de force vont venir s’intégrer, avec aussi des notions nouvelles comme ce "Contrat social" de Rousseau et des critiques comme le risque d’autoritarisme (Montesquieu).

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  • Merci aux participants de la séance du 12 mai 2017

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 24 mars 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "L'Etat a-t-il tous les droits?

    Environ 50 personnes étaient présentes pour ce débat. Un grand merci à tous pour leur participation. Bientôt, sur ce site, vous pourrez retrouver le compte-rendu de cette séance.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 12 juin 2017, pour la dernière séance de cette saison. Le sujet choisi par les participants du café philo du mois de mai sera celui-ci : "Pouvons-nous passer du progrès ?" 

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  • L’État a-t-il tous les droits ?

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 12 mai 2017, à 19 heures,à   la   Brasserie  du Centre   commercial   de   la   Chaussée.   Pour   cette   nouvelle   séance,   les   participants débattront autour de cette question : "L’État a-t-il tous les droits ?"

    Cette question provocatrice entendra s’interroger sur les droits mais aussi les devoirs de l’État, qui est a priori la forme la plus évidente du pouvoir. Ce pouvoir peut prendre plusieurs formes – démocraties,monarchies ou totalitarismes – mais il reste que l’État incarne la loi. Il décide de ce qui est licite ou non et décrète les droits et les devoirs de chacun.

    L’État aurait-il donc tous les droits ? Comment définir l’État et d’où vient son pouvoir ? Quels sont les devoirs de l’État et quelles sont les limites de son pouvoir ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront traitées au cours de cette séance du 12 mai, à partir de 19heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

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  • Le 12 mai 2017 : débat "L'État a-t-il tous les droits ?"

    Affiche L'Etat a-t-il tous les droits image.jpg

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 12 mai 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. 

    Le débat de cette séance sera intitulé : "L'État a-t-il tous les droits ?"

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  • Ce que Machiavel nous dit de la présidentielle 2017

    Le spécialiste de la Renaissance Patrick Boucheron revient avec un récit sur Machiavel. Son portrait de l’auteur du Prince passionne par ses résonances avec l’actualité.

    Patrick Boucheron, spécialiste de la Renaissance, directeur de L'Histoire mondiale de la France (Seuil), phénoménal succès en librairies, est aussi professeur au Collège de France. Il signe un récit inédit sur Machiavel, riche en leçons sur la présidentielle de 2017. "Lorsqu'aujourd'hui diffère d'hier, on peut prendre appui sur avant-hier pour comprendre ce qui va se passer demain", juge l'historien. Patrick Boucheron estime que Machiavel "peut toujours se lire au présent", car il "retrouve son actualité dans les moments d'orages politiques."

    Etes-vous un historien engagé?
    Il existe un pacte implicite entre l'auteur et le lecteur : l'auteur doit expliciter sa position en répondant à cette vieille question de 1968 : d'où tu parles? C'est une affaire de point de vue – donc une question machiavélienne. Il y a des sujets où je parle en spécialiste de l'Italie de la fin du Moyen Âge et d'autres où je fais appel plus généralement à mon métier d'historien comme, par exemple, avec L'Histoire mondiale de la France. Je suis donc un historien engagé dans le sens où je suis engagé dans un travail intellectuel. En ce cas, un historien engagé est bien le contraire d'un historien militant : il travaille à penser contre lui-même. En tant qu'historien qui travaille sur l'Italie de la Renaissance, Machiavel est au centre de ce que j'espère savoir ; mais si j'y trouve des ressources d'intelligibilité pour penser le présent, c'est aussi parce qu'il est un maître en inconfort.

    Machiavel excède donc son époque?
    Dès le XVIe siècle, on a voulu se débarrasser de Machiavel en inventant le machiavélisme. On cherchait alors à l'enfermer dans son temps, rendant impossible l'actualisation de sa pensée. Machiavel a voulu décrire son époque avec beaucoup de précision, de lucidité, et même de méchanceté puisqu'il le fait de manière désenchantée. Mais c'est bien parce qu'il a posé un diagnostic sur l'aujourd'hui que Machiavel peut toujours se lire au présent.

    La suite ici...

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  • Compte-rendu du débat "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?"

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le 24 mars 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour une séance portant sur cette question : "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?" Environ 80 personnes étaient présentes pour cette 64e soirée de l'animation de la Chaussée.

    À partir de cette question, d'autres interrogations peuvent être formulées : qu'est-ce que j'entends par vie ? Puis-je être à la fois acteur et auteur de ma propre vie, faire comme si je pouvais en être spectateur et observateur ? La question de la conscience est également au cœur de ce sujet. Le sujet de ce soir n'est-il pas présomptueux ? se demandent les organisateurs du café philo. Pourquoi ne pas s'arrêter sur le terme de "vie" ? La "vie", à l'époque médiévale, c'est la vita, c'est-à-dire la vie des saints, ces hagiographies écrites par une personne tiers. Or, la question "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?" peut s'appréhender sous cet angle. Je pourrais être moi-même l'auteur d'une vie (une vita), une création dont je serais sujet autant que créateur extérieur. Est-ce possible ?

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  • Qu'est-ce qu'un bon Président ?

    En cette période électorale, il nous paraissait opportun de revenir sur un café philo, organisé il y a cinq ans, entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2012. Le sujet ? "Qu'est-ce qu'un bon Président ?"

    La même question se posera également aujourd'hui pour des millions d'électeurs.

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  • "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?"

    Affiche Suis je l'auteur de ma propre vie.png

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 24 mars 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. 

    Le débat de cette séance sera intitulé : "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?"

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  • Suis-je l'auteur de ma propre vie ?

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 24 mars 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour cette nouvelle séance, les participants débattront sur cette question : "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?"

    Une telle question pose en soi une première réflexion : celle de savoir si notre propre vie pourrait être une œuvre dont nous serions les créateurs. Ne serait-ce pas limiter dans ce cas notre existence à un "work in progress" à l’échelle humaine ? Être auteur de sa propre vie c’est au fond assumer notre propre liberté. N’est-ce pas présomptueux ou, pour reprendre Freud, faire preuve "d’égoïsme naïf" ? Cette liberté totale, clamée par Jean-Paul Sartre est-elle tenable ? Quelles en sont les limites ? Notre libre-arbitre peut-il être faussé ? Autrui est-il un obstacle à ma liberté ?
    Ce sont quelques-unes des questions qui seront traitées au cours de cette séance du 24 mars, à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

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  • Compte-rendu du débat "L’échec : tomber, se relever"

    Le 20 janvier 2017, le café philosophique de Montargis se réunissait pour une nouvelle séance autour de ce sujet : "L’échec : tomber, se relever." Au préalable, Bruno présentait les nouveaux propriétaires de la Brasserie de la Chaussée, Fabrice et Michèle. Le sujet de cette séance a été assez peu traité par la philosophie et, une fois n’est pas coutume, le sujet de ce soir n’est pas une question mais un postulat qui sera discuté par les participants de cette séance.

    Bruno commence cette séance par parler des échecs que le café philo a essuyé à sa création : débats houleux, sujets peu consensuels, critiques cinglantes y compris dans la presse locale. Peut-on réellement parler d‘échecs dans ce cas, réagit un premier intervenant, en sachant que le café philo existe toujours ? Le fait qu’il y ait eu des difficultés mais que le café philo poursuit son petit bonhomme de chemin laisserait entendre que le terme d’échec n’est pas approprié. Pour Claire, dans cette notion d’échec il est question de subjectivité. Parler d’échec c’est "vivre l’échec", le ressentir tel quel. Pour reprendre Épictète, il convient de ne pas considérer comme un échec ce qui ne dépend pas de nous. “C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs ; celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même ; celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même.

    Prendre ce recul, c’est acquérir une forme de rigueur, voire de rudesse, suivant l’exemple du philosophe et empereur Marc Aurèle. Échouer, au contraire, pourrait être une forme d’humanisme et d’humilité, avouer les travers de l’humanité. Vivre sa vie de manière linéaire, (donc) sans échec pourrait en soit vivre de manière inhumaine.

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  • La vie et les deux morts de Louis Althusser

    Le 16 novembre 1980, le nom du philosophe Louis Althusser rejoignait la colonne des faits divers. Le brillant intellectuel de la rue d’Ulm, maniaco-dépressif et, ce jour-là, dans un état de démence, étrangla sa compagne Hélène Rytmann. Reconnu irresponsable de ses actes, Louis Althusser passa les dix dernières années de sa vie en traitement, avec interdiction de s’exprimer publiquement. L'affaire judiciaire se conclua par une première mort symbolique du philosophe, avant son décès le 22 octobre 1990.

    Étonnamment, le documentaire de Bruno Oliveira, L’Aventure Althusser, visible en replay sur Arte pour encore quelques jours, s’attarde peu sur cet homicide – ou ce "suicide altruiste" comme il a été dit non sans un certain cynisme. Ce qui intéresse le réalisateur c'est le parcours philosophique et politique d’un des intellectuels français les plus brillants de la deuxième moitié du XXe siècle.

    La carrière de Louis Althusser est intimement liée à celle du communisme qu’il épousa, en adhérant au PCF, jusqu’à en devenir une figure importante. Ne rêvait-il pas d’en devenir son idéologue, comme le rappelle le film de Bruno Oliveira ?

    L’Aventure Althusser retrace le cheminent philosophique de celui qui va relire en profondeur l’œuvre de Marx, et en particulier Le Capital, grâce à un groupe de recherche de l’École Normale Supérieure. Les travaux d’Althusser et de ses élèves vont avoir une influence majeure sur l'histoire de la pensée. Ils contribuent à dépoussiérer le marxisme et le remettre au centre des débats idéologiques. Nous sommes dans les années 60. Après le décès de Staline, Khrouchtchev a procédé à une condamnation virulente de son prédécesseur. En Chine, Mao est le centre d’intérêt d’une partie de la jeunesse européenne, passionnée par une révolution communiste menée tambour battant et avec les escès que l'on connaît : "Pendant la dictature bourgeoise, la bourgeoisie a obligé les travailleurs a ramer dans un certain sens. Maintenant, nous obligerons tout le monde, pas seulement les travailleur, mais aussi leurs adversaires, à ramer dans un autre sens. C’est ça, la dictature du prolétariat" comme l'a affirmé Louis Althusser.

    L'auteur de Pour Marx se fait le chantre d’un nouveau communisme, après les règnes violents de ces "philosophes froids" qu’ont été Lénine ou Staline. Or, mai 68 voit le succès des concepts marxistes "marcher contre lui" ! Les témoignages des élèves d’Althusser comme de ses amis sont un rappel du rendez-vous manqué de cette année révolutionnaire. La voix de Louis Althusser est singulièrement absente. Il est vrai que l’homme est déjà malade, sujet de troubles maniaco-dépressifs à répétition qu’une frise chronologique éloquente vient rappeler dans le documentaire.

    Ce film sur Louis Althusser est certes insuffisant pour embrasser une carrière philosophique majeure. L’homicide d’Hélène Rytmann reste pudiquement en arrière-plan (pas un mot notamment sur son essai autobiographique posthume L'Avenir dure longtemps, 1992). De même, sa relation sentimentale avec sa traductrice italienne Francesca est seulement dévoilée. Sans doute, y aurait-il matière à faire un second film sur la vie personnelle d'Althusser pour comprendre les motivations d'un meurtre épouvantable. Cependant, le film de Bruno Oliveira reste une passionnante découverte ou redécouverte d’un philosophe majeur du XXe siècle, dont les idées semblent reprendre de la vigueur depuis une dizaine d'années.

    Bruno Oliveira, L’Aventure Althusser, 2016, 60 mn, sur Arte, en replay en ce moment

    "La vie et les deux morts de Louis Althusser", Bla Bla Blog

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  • Merci aux participants de la séance du 20 janvier

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 20 janvier 2017 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "L'échec : tomber, se relever". 

    Un peu plus de 60 personnes étaient présentes pour ce débat. Merci à tous pour votre participation. Bientôt, sur ce site, vous pourrez retrouver le compte-rendu de cette séance.

    Le café philo donne rendez-vous pour son débat suivant le vendredi 24 mars 2017, pour ce sujet, élu par le public du 20 janvier : "Suis-je l'auteur de ma propre vie ?".

     

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  • Prochain débat le 20 janvier 2016 : "L'échec : tomber, se relever"

    Affiche L'échec.png

    Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 20 janvier 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. 

    Le débat de cette séance sera intitulé : "L'échec : tomber, se relever"

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  • L'échec : tomber, se relever

    Le café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 20 janvier 2017 à 19 heures, à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Le sujet de ce nouveau débat portera sur l’échec : "Échec : tomber, se relever".

    L’échec : voilà un sujet paradoxalement au centre de nos existences et pourtant relativement peu traité par la philosophie. Les participants du café philosophique de Montargis se réuniront pour discuter de ce que signifie "échouer" et de ce que cela implique. Il semblerait qu’en France, plus qu’ailleurs sans doute, l’échec soit particulièrement stigmatisé. Mais qu’est-ce que l’échec finalement, et doit-il être rejeté en bloc ? Sommes-nous toujours responsables de nos échecs ? Peut-on parler d’échecs justes ou injustes ? Lorsque nous ratons, sommes-nous des ratés ? L’échec peut-il avoir des vertus ? Peut-on "bien" échouer ? Comment l’échec peut-il être dépassé ?

    Ce sont autant de points qui seront évoqués au cours de cette nouvelle séance du café philo, le vendredi 20 janvier 2017 à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

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  • Compte-rendu du débat : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?"

    Le samedi 10 décembre 2016, le café philosophique de Montargis se réunissait de manière tout à fait exceptionnelle au Centre d’art contemporain des Tanneries d’Amilly, à l’occasion de l’exposition "Histoire des formes" pour un débat sur cette question : "Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?" C’est la deuxième fois que le café philo se décentralise, trois ans après une séance à l’AGART d’Amilly ("Un bon artiste est-il le Surhomme ?").

    Ce débat dans un lieu prestigieux ("une œuvre d'art à part entière", commente une personne du public au sujet du bâtiment des Tanneries) était précédé d’une visite de l’exposition temporaire par Jeanne Pelloquin, médiatrice culturelle au centre des Tanneries. Cette visite commentée, visible sur ce lien, dit Bruno, est une entrée en matière passionnante pour parler d’un sujet, l’art, qui, a priori est aux antipodes de la philosophie. L’art est de l’ordre de la création et au sensible alors que la philosophie s’occupe de concepts. Voilà donc deux domaines irréconciliables. Pourtant, les philosophes ont souvent eu à dire beaucoup de choses sur l’art (Hegel, par exemple). En outre, philosophie et art se répondent et s’influencent mutuellement. Ainsi, les grands ouvrages de Friedrich Nietzsche sont des œuvres poétiques et littéraires à part entière (comme le montre cet extrait de Par delà le Bien et le Mal). La poésie et l’art nourrissent la philosophie et sont les premières strates de la pensée. Ainsi, la visite commentée aux Tanneries entend être la première étape du débat sur cette question : "Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?"

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  • Café philo du 10 décembre : visite de l'exposition "Histoire des Formes" aux Tanneries d'Amilly

    La vidéo de la visite de l'exposition Histoire des Formes proposée par Jeanne Pelloquin aux Tanneries d'Amilly juste avant la séance du 10 décembre sur le thème "Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?"

    Et bientôt, sur ce site, le compte-rendu de la séance.

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  • Sans commentaire

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  • Merci aux participants de la séance exceptionnelle du 10 décembre, aux Tanneries d'Amilly

    Le café philosophique de Montargis se réunissait le samedi 10 décembre 2016 au centre d'art contemporain des Tanneries d'Amilly pour un débat qui portait autour de la question : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?

    Il s'agissait d'une séance exceptionnelle tant pour le jour et l'horaire (un samedi à 17 heures) que le lieu (le café philo s'était décentralisé pour l'occasion aux Tanneries d'Amilly). Plus de 60 personnes avaient répondu au rendez-vous. Les organisateurs tiennent à les remercierBientôt, sur ce site, vous pourrez retrouver le compte-rendu de cette séance.

    Le café philo fixera son prochain rendez-vous pour son 62e débat dans son lieu de prédilection, la Brasserie de la Chaussée, le vendredi 20 janvier 2017 à 19H. Le sujet portera autour de cette question : "L'échec : tomber, se relever".

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  • Prochain débat : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?"

    Affiche Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art 2.png

    La prochaine séance du café philosophique de Montargis sera exceptionnelle à plus d'un titre : elle se déroulera un samedi, le 10 décembre 2016 et aura lieu aux Tanneries d'Amilly.

    L'équipe du Café philo organisera un débat à ne pas manquer dans un lieu hors du commun pour une séance qui le sera tout autant. Le débat aura pour sujet l'art et sera intitulé : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?"

    Nous vous invitons à nous rejoindre aux Tanneries pour cet après-midi particulier.

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  • Compte-rendu du débat : "Qu'est-ce qu'être français ?"

    Le vendredi 4 novembre 2016, le café philosophique de Montargis se réunissait à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour un nouveau débat qui portait sur cette question :"Qu’est-ce qu’être français ?"

    Au préalable, Bruno remercie Marc Lalande pour son soutien au café philo. Le responsable de la brasserie est sur le point de laisser la main et confier les clés de l’établissement à de nouveaux propriétaires courant décembre.
    Ce débat sur l’identité française est animé par Bruno, Claire et Micheline. Mettre sur la table une telle question sur l’identité française, objet de polémiques et de vives controverses, peut paraître une gageure, mais Bruno fait confiance au public du café philo, rassemblant entre 40 et 50 personnes, afin que la discussion ne se transforme pas en pugilat, au risque de faire sonner quelques cloches !

    A priori, la question du sujet proposé ne devrait pas poser problème : être français est inscrit dans le code de la nationalité, avec des règles précises. Être français appartiendrait d’abord à la sphère administrative avec des textes de loi. Or, il semble bien que ce sujet sur l’identité se pose en tant que vécu et ne va pas de soi.

     

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  • Café philo exceptionnel aux Tanneries d'Amilly

    Le café philosophique de Montargis propose une séance exceptionnelle, samedi 10 décembre à partir de 17 heures (et non pas le vendredi à 19 heures comme à l'accoutumée), au Centre d'art Les Tanneries, à Amilly.

    Le café philo de Montargis s’installe dans ce lieu consacré à la création contemporaine pour un débat sur l'art, dans le cadre de l’exposition Histoire des formes. La confrontation d’œuvres réalisées dans les années 50 avec des œuvres réalisées en 2016 situe d’emblée le visiteur face à de multiples façons d’envisager l’œuvre d’art. L’animation du café philo commencera par une visite commentée par Jeanne Pelloquin, chargée des publics du centre d’art. Ces pistes ouvertes par la visite permettront ensuite au public du café philo de débattre autour de la question suivante : "Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?"

    L'époque moderne a, depuis la fin du XIXe siècle, révolutionné les critères de jugement portant sur l’œuvre d’art. Rappelons pour exemple que, pour les contemporains de Claude Monet, les tableaux dits "impressionnistes" étaient considérés comme des gribouillages imparfaits, inachevés, flous. Ainsi, dès la fin du XIXe siècle, la nature de l’art et le métier l’artiste, au sens d’un homme doué de savoir-faire, la définition même de l’œuvre d’art et ses critères de jugement sont remis en question. Depuis l’invention de la photographie, l'imitation du réel dans une œuvre d'art a-t-elle encore un sens ? Quelles sont les critères d’achèvement d’une œuvre ? En quoi son inachèvement, parfois revendiqué par l’artiste, peut-il être une façon de laisser de la place au spectateur ? Depuis l’essor de l’industrie, et aujourd’hui des nouvelles technologies, quelle est la valeur du geste artistique ? Une peinture doit- elle nécessairement véhiculer une émotion ? De quoi "parle" l’artiste à travers son œuvre ? Quelle est la place du spectateur au sein de toutes ces questions qui touchent à la réception de l’œuvre d’art et à des critères de jugement ?

    De par leur richesse et leur complexité, ces questions seront surtout l’occasion de premiers échanges partagées entre « spectateur » curieux, dans le cadre exceptionnel des Tanneries. Les animateurs du café philo fixent cette séance spéciale le samedi 10 décembre à 17 heures, au Centre d'Art contemporain des Tanneries, 234 Rue des Ponts à Amilly.

    Participation libre et gratuite.

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  • Trois jours et une nuit pour célèbrer la philosophie à l’UNESCO

    063f255745.jpgParis, 14 novembre- A l’occasion de la Journée mondiale de la philosophie, l’UNESCO organise une série d’événements du 16 au 19 novembre pour célébrer cette discipline en donnant à voir sa créativité et sa diversité. Point d’orgue de ces manifestations : une nuit entière consacrée à la philosophie au siège de l’Organisation le 18 novembre.

    Les 16 et 17 novembre, l’UNESCO accueillera la 15e édition des Rencontres internationales sur les nouvelles pratiques philosophiques, en partenariat avec l’association Philolab. Ce rendez-vous annuel est l’occasion d’ouvrir la philosophie à un large public, en dehors de ses espaces et modes d’expression traditionnels. Des ateliers sont notamment prévus avec des enfants et des adolescents ainsi que des tables-rondes sur des thèmes tels que les villes philosophes ou la formation à la philosophie.

    Une table-ronde intitulée « Parler haut et fort, ensemble pour la tolérance » aura lieu le 17 novembre de 14 à 17h00 (Salle II). Elle portera sur les problématiques philosphiques liées au concept de tolérance.
    Du 18 au 19 novembre de 19h00 à 7h00, l’UNESCO ouvrira ses portes à l’occasion d’une nuit de la philosophie (Programme). Concerts, spectacles de danse, représentantions théâtrales, débats, lectures et conférences mobiliseront 24 artistes et 45 philosophes venus du monde entier parmi lesquels entre autres Paul Boghossian, Barbara Cassin, Vincent Descombes, Maurizio Ferraris et Frédéric Nef.

    Le 18 novembre (9h00 à 12h30, salle IV) aura lieu le lancement de la nouvelle Chaire UNESCO sur la pratique de la philosophie avec les enfants créée à l’Université de Nantes.

    Une table-ronde intitulée « Enseigner Aristote », organisée le 18 novembre (14h30 à 17h30, salle IV), mettra l’accent sur les méthodes d’enseignement de la pensée du philosophe grec, considérée comme une référence pour l’enseignement de la philosophie au lycée et à l’université.

    Plus d’information sur la Journée mondiale de la philosophie

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  • Trois ans après la séance à l'Agart, le café philo se décentralise de nouveau

    Trois ans après la séance à l'Agart, le café philo se décentralise de nouveau, toujours à Amilly mais cette fois aux Tanneries.

    Le café philo du samedi 10 décembre, à 17 heures (et non pas un vendredi 19 heures comme habituellement), le café philosophique de Montargis proposera une séance autour de l'art contemporain, sur ce sujet : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?"

    Cette séance sera centrée sur l'exposition "Histoire des Formes", actuellement présenté au centre d'art contemporain des Tanneries.

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  • Merci aux participants de la séance du 4 novembre 2016

    applause.jpgLe café philosophique de Montargis se réunissait le vendredi 4 novembre pour un débat qui portait autour de la question : "Qu'est-ce qu'être français ?

    Un peu plus de 50 personnes étaient présentes pour ce débat. Merci à tous pour votre participation. Bientôt, sur ce site, vous pourrez retrouver le compte-rendu de cette séance.

    Le café philo donne rendez-vous pour son 61e débat exceptionnellement un samedi, le 10 décembre 2016.

    Il s'agira d'une séance exceptionnelle puisqu'elle aura lieu non pas à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée mais au Centre d'art Les Tanneries à Amilly. Cette séance très spéciale portera autour de cette question : "Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?"

    A noter aussi la date de la prochaine séance à la Brasserie de la Chaussée, le vendredi 20 janvier 2017 à 19H. Le sujet portera autour de cette question : "L'échec : tomber, se relever".

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