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=>Saison. 15

  • La valise philosophique du mois : "Le Café Philo passe le Bac"

    Retrouvez notre traditionnelle "Valise philosophique" du mois. Elle est consacrée à la séance du vendredi 25 avril 2025 qui aura pour sujet : "Sommes-nous maîtres de nos technologies ?" Cette séance aura lieu à la Médiathèque de Montargis. Ce seront des lycéens du Lycée en Forêt de Montargis qui viendront animer cette séance du "Café Philo passe le Bac".

    Comme pour chaque séance, nous vous avons préparé (colonne de gauche) des documents, textes, extraits de films ou de musiques servant à illustrer et enrichir les débats mensuels.

    Restez attentifs : régulièrement de nouveaux documents viendront alimenter cette rubrique d'ici la séance.

    Photo : Pexels - Caffeine

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  • Descartes : L'homme possesseur de la nature

    Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusqu’à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir cachées  sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on peut en trouver une pratique, par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. 

    René Descartes, Discours de la méthode (1637)

    Photo : Pexels - Chevanon

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  • Sophocle : L'esprit ingénieux de l'homme

    Antigone.jpgIl est bien des merveilles en ce monde, il n'en est pas de plus grande que l'homme. Il est l'être qui sait traverser la mer grise, à l'heure où soufflent le vent du Sud et ses orages, et qui va son chemin au milieu des abîmes que lui ouvrent les flots soulevés. Il est l'être qui tourmente la déesse auguste entre toutes la Terre, la Terre éternelle et infatigable, avec ses charrues qui vont chaque année la sillonnant sans répit, celui qui la fait labourer par les produits de ses cavales. Les oiseaux étourdis, il les enserre et il les prend, tout comme le gibier des champs et les poissons peuplant les mers, dans les mailles de ses filets, l'homme à l'esprit ingénieux. Par ses engins il se rend maître de l'animal sauvage qui va, courant les monts, et, le moment venu, il mettra sous le joug et le cheval à l'épaisse crinière et l'infatigable taureau des montagnes. Parole, pensée vite comme le vent, aspirations d'où naissent les cités, tout cela, il se l'est enseigné à lui-même, aussi bien qu'il a su, en se faisant un gîte, se dérober aux traits du gel ou de la pluie, cruels à ceux qui n'ont d'autre toit que le ciel. Bien armé contre tout, il ne se voit désarmé contre rien de ce que lui peut offrir l'avenir. Contre la mort seule, il n'aura jamais de charme permettant de lui échapper, bien qu'il ait déjà su contre les maladies les plus opiniâtres imaginer plus d'un remède.

    Sophocle, Antigone (Ve s. av. JC)

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  • Platon : Les techniques, la nature et l'homme

    Au moment de produire à la lumière les races mortelles, les dieux ordonnèrent à Prométhée et à Epiméthée de distinguer entre elles toutes les qualités dont elles avaient à être pourvues. Epiméthée demanda à Prométhée de lui laisser le soin de faire lui-même la distribution...

    Dans cette distribution, il donne aux uns la force sans la vitesse; aux plus faibles, il attribue le privilège de la rapidité; à certains il accorde des armes... Bref, entre toutes les qualités, il maintient un équilibre. (...) Après qu'il les ait prémunis suffisamment contre les destructions réciproques, il s'occupa de les défendre contre les intempéries qui viennent de Zeus, les revêtant de poils touffus et de peaux épaisses, abris contre le froid, abris aussi contre la chaleur... Or Epiméthée, dont la sagesse était imparfaite, avait déjà dépensé, sans y prendre garde, toutes les facultés en faveur des animaux, et il lui restait encore à pourvoir l'espèce humaine... Dans cet embarras, survient Prométhée pour inspecter le travail. Celui-ci voit toutes les autres races harmonieusement équipées, et l'homme nu, sans chaussures, sans couvertures, sans armes...

    Prométhée, devant cette difficulté, ne sachant quel moyen de salut trouver l'homme, se décide à dérober l'habileté artiste d'Héphaestos et d'Athéna, et en même temps le feu - car, sans le feu, il était impossible que cette habilité rendit aucun service - puis, cela fait, il en fit présent à l'homme. C'est ainsi que l'homme fut mis en possession des arts utiles à la vie.

    Platon, Protagoras (Ve s. av. JC)

    Photo : Pexels - Abet Llacer

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  • Léger : Techniques et humains

    Quand j’ai bâti Les constructeurs, je n’ai pas fait une concession plastique. C'est en allant à Chevreuse que l'idée m'est venue. Il y avait près de la route trois pylônes de lignes à haute tension en construction. Perchés dessus, des hommes y travaillaient. J'ai été frappé par le contraste entre ces hommes, l'architecture métallique, les nuages du ciel. Les hommes sont petits, comme perdus dans un ensemble rigide, dur, hostile. C'est cela que j'ai voulu rendre sans concession. J'ai évalué à leur valeur exacte le fait humain, le ciel, les nuages, le ciel.

    Fernand Léger, Carnets

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  • Bergson : Technique et travail humain

    L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède des moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est pas une convention, et il est aussi naturel à l'homme de parler que de marcher. Or, quelle est la fonction primitive du langage ? C'est d'établir une communication en vue d'une coopération. Le langage transmet des ordres ou des avertissements. Il prescrit ou il décrit. Dans le premier cas, c'est l'appel à l'action immédiate, dans le second, c'est le signalement de la chose ou de quelqu'une de ses propriétés, en vue de l'action future. Mais, dans un cas comme dans l'autre, la fonction est industrielle, commerciale, militaire, toujours sociale. Les choses que le langage décrit ont été découpées dans le réel par la perception humaine en vue du travail humain. Les propriétés qu'il signale sont les appels de la chose à une activité humaine.

    Henri Bergson, De la position des problèmes, philosophie et conversation (1911)

    Pexels : ThisIsEngineering

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  • "Eiffel, la guerre des tours"

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  • Marx : Travail et rapports sociaux

    En produisant, les hommes ne sont pas seulement en rapport avec la nature. Ils ne produisent que s'ils collaborent d'une certaine façon et font échange de leurs activités. Pour produire, ils établissent entre eux des liens et des rapports bien déterminés : leur contact avec la nature, autrement dit la production, s'effectue uniquement dans le cadre de ces liens et de ces rapports sociaux.

    Ces rapports sociaux qui lient les producteurs les uns aux autres, les conditions dans lesquelles ils échangent leurs activités et participent à l'ensemble de la production, diffèrent naturellement suivant le caractère des moyens de production. Avec l'invention d'un nouvel engin de guerre, l'arme à feu, toute l'organisation interne de l'armée s'estnécessairement trouvée modifiée les conditions dans lesquelles des individus composent une armée et peuvent agir en tant qu'armée, ont été transformées ; il en va de même pour les rapports des diverses armées entre elles.

    C'est dire que les rapports sociaux suivant lesquels les individus produisent, les rapports sociaux de production, changent et se transforment avec l'évolution et le développement des moyens matériels de production, des forces productives. Les rapports de production, pris dans leur totalité, constituent ce que l'on nomme les rapports sociaux, et notamment une société parvenue à un stade d'évolution historique déterminé, une société particulière et bien caractérisée. La société antique, la société féodale, la société bourgeoise sont de tels ensembles de rapports de production, dont chacun désigne un stade particulier de l'évolution historique de l'humanité.

    Karl Marx, Travail salarié et capital (1849)

    Photo : Pexels - Chevanon Photography

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  • "Le garçon qui dompta le vent"

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  • Minier : "M, le bord de l'abîme"

    M-LE-BORD-DE-LABIME_PRO2.jpgBon Dieu, vous ne voyez donc pas ce qu’est en train de devenir le monde ? Le monde que nous fabriquons ? Mais ouvre les yeux ! Tu ne vois donc pas ce qu’ils nous préparent avec leurs fermes de calcul, leurs algorithmes et leurs applications ? Un monde où tout un chacun est sous le regard des autres tout le temps, jugé pour le moindre de ses faits et gestes par une armée de petits censeurs, de petits procureurs et de petits dictateurs planqués derrière leurs ordinateurs ! Un monde où si tu émets la moindre opinion divergente tu te fais insulter et tu reçois des menaces de mort. Un monde où les gens se haïssent pour un mot prononcé, pour le quart d’une idée, où il faut tout le temps aux foules des boucs émissaires à brûler et à détester. Où des gosses en poussent d’autres au suicide sur les réseaux sociaux pendant que leurs parents appellent au meurtre, à la haine et à la destruction sur ces mêmes réseaux. C’est ça, le monde dans lequel tu veux vivre ? celui que tu veux pour tes enfants ? Parce que c’est ça le monde que nous sommes en train de leur construire…

    Bernard Minier, M, le bord de l'abîme (2020)

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  • Prochaine séance : "Le Café Philo passe le Bac" !

    Le Café Philosophique de Montargis fixe son prochain rendez-vous le vendredi 25 mars 19 heures à la Médiathèque de Montargis. 

    Ce sera une séance spéciale puisqu'elle sera animée par une classe de lycéens du Lycée en Forêt de Montargis. Pour cette séance intitulée "Le Café Philo passe le Bac", le débat portera sur cette question : "Sommes-nous maîtres de nos technologies ?"

    Affiche de la séance

    Photo : Pexels - Markus Spiske

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  • Merci aux participants de la séance du vendredi 28 mars

    Une quarantaine de personnes étaient présentes à la séance du 28 mars 2025 pour un débat intitulé : "Peut-on vivre au présent ?"

    Merci à eux !

    Prochain rendez-vous le vendredi 25 mars 19 heures à la Médiathèque de Montargis pour une séance spéciale "Le Café Philo passe le Bac"

    A bientôt !

     

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  • "Peut-on vivre au présent ?"

    Le Café philosophique de Montargis donne rendez-vous à la Médiathèque de Montargis le vendredi 28 mars 2025 à 19 heures pour sa nouvelle séance qui aura pour thème cette question : "Peut-on vivre au présent ?"

    L’expression "Carpe diem" du poète romain Horace invitait à ne se soucier que du présent. Une recommandation qui a traversé les siècles jusqu’à notre époque nous invitant au lâcher-prise et à jouir du présent. Le "carpe diem" a même sa journée nationale !

    Alors que de nombreux philosophes se sont intéressés au temps, la première interrogation est de savoir si le temps existe ou s’il n’est qu’une notion évanescente. Dans ce cas, comment profiter de ce présent et comment "le vivre" ? Qu’est-ce que cela peut nous apporter ? Devoir vivre au présent pour échapper au passé fini et à l’avenir incertain n’est-ce pas au contraire nous apporter une contrainte ? En quoi le passé et l’avenir seraient-ils à fuir absolument ?

    Ce seront autant de points et de questions qui pourront être débattus lors de cette séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 28 mars 2025 à 19 heures.

    La participation sera libre et gratuite.  

    Photo : Pexels – Ozan Çulha

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  • Nietzsche : L'expérience de l'éternel retour

    Le poids le plus lourd. – Que dirais-tu si un jour, si une nuit, un démon se glissait jusque dans ta solitude la plus reculée et te dise : "Cette vie telle que tu la vis maintenant et que tu l’as vécue, tu devras la vivre encore une fois et d’innombrables fois ; et il n’y aura rien de nouveau en elle, si ce n’est que chaque douleur et chaque plaisir, chaque pensée et chaque gémissement et tout ce qu’il y a d’indiciblement petit et grand dans ta vie devront revenir pour toi, et le tout dans le même ordre et la même succession – cette araignée-là également, et ce clair de lune entre les arbres, et cet instant-ci et moi-même. L’éternel sablier de l’existence ne cesse d’être renversé à nouveau. – et toi avec lui, ô grain de poussière de la poussière !" - Ne te jetterais-tu pas sur le sol, grinçant des dents et maudissant le démon qui te parlerait de la sorte ? Ou bien te serait-il arrivé de vivre un instant formidable où tu aurais pu lui répondre : "Tu es un dieu, et jamais je n’entendis choses plus divines !" Si cette pensée s’emparait de toi, elle te métamorphoserait, faisant de toi tel que tu es, un autre être, et peut-être t’écraserait. La question posée à propos de tout et de chaque chose : "Voudrais-tu de ceci encore une fois et d’innombrables fois ?" pèserait comme le poids le plus lourd sur ton action ! Ou combien ne te faudrait-il pas témoigner de bienveillance envers toi-même et la vie pour ne désirer plus rien que cette dernière éternelle confirmation, cette dernière éternelle sanction ?

    Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir (1882)

    Photo : Pexels - Jonathan Borba

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  • Ils ont dit, au sujet du présent

    "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve" [Héraclite]

    "Le riche songe à l’année future, le pauvre au jour présent." [Proverbe chinois]

    "Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi." [Proverbe arabe]

    "Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient." [Proverbe malgache]

    "Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent." 
    [Bouddha]

    "Le bonheur est bien un présent divin." [Aristote]

    "Jouis du jour présent, sans te fier le moins du monde au lendemain." [Horace]

    "Ce n'est pas le temps qui passe, mais nous qui passons dans le temps."  [Épicure]

    "C'est une erreur de la méchanceté humaine de louer toujours le passé et de dédaigner le présent." [Tacite]

    "Déplore ton passé, amende le présent, crains l'avenir, c'est-à-dire le pêché." [Jan Hus]

    "Améliorez le présent sans faire la satire du passé." [Francis Bacon]

    "Qui s'embarrasse à regretter le passé perd le présent et risque l'avenir." [Francisco de Quevedo]

    "Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin." [Blaise Pascal]

    "La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir, mais les maux présents triomphent d'elle." [François de La Rochefoucauld]

    "Ne songer qu'à soi et au présent, source d'erreur dans la politique." [Jean de La Bruyère]

    "Le présent accouche, dit-on, de l'avenir." [Voltaire]

    "De quelqu’un qui ne pense qu’au présent on pourrait dire : “Il n’a pas inventé l’immortalité de l’âme.”" [Georg Christoph Lichtenberg]

    "L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent." [Gustave Flaubert]

    "Le présent est l'enclume où se fait l'avenir." [Victor Hugo]

    "Lorsque l'avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble." [Emile Zola]

    "Régler le présent d'après l'avenir déduit du passé." [Auguste Comte]

    "Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent." [Friedrich Nietzsche]

    "Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant." [Henry David Thoreau]

    "Les hystériques et autres névrosés (...) ne se libèrent pas du passé et négligent pour lui la réalité et le présent." [Sigmund Freud]

    "L'histoire est un grand présent, et pas seulement un passé." [Alain]

    "La distinction entre le passé, le présent, le futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle." [Albert Einstein]

    "Au lieu de raturer sur un passé que l'on ne peut abolir, essayez de construire un présent dont vous serez ensuite fier." [André Maurois]

    "Ce que j’appelle “mon présent”, empiète tout à la fois sur mon passé et sur mon avenir." [Henri Bergson]

    "Nous ne percevons, pratiquement, que par le passé, le présent pur étant l’insaisissable progrès du passé rongeant l’avenir." [Henri Bergson]

    "L'avenir est un présent que nous fait le passé." [André Malraux]

    "Le futur n’est autre que du présent qui se précipite à notre rencontre." [Frédéric Dard]

    "Vis ton présent, et laisse ton passé pour l'avenir." [Frédéric Dard]

    "Ce perpétuel mourir qu'on appelle, faute de mieux, le présent." [Louis Aragon]

    "J'ai peur du passé, du présent, du futur, du passé simple et du plus-que-parfait du subjonctif." [Georges Wolinski]

    "L'existence gagne en intensité lorsque nous parvenons à habiter le présent." [Luc Ferry] 

    "Je ne veux pas d’avenir, je veux un présent." [Robert Walser]

    Photo : Pexels - Amar Preciado

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  • Sextus Empiricus : Du temps

    On dit que le temps se divise en trois parties, le passé, le présent et le futur. Parmi elles le passé et le futur n'existent pas. Si en effet le temps passé et le temps futur existaient maintenant, chacun d'eux serait présent. Mais le présent n'existe pas non plus. Si, effectivement, le temps présent existe il est soit indivisible, soit divisible. Or il n'est pas indivisible ; c'est en effet dans le temps présent qu'on dit que les choses qui changent changent, et on ne change pas dans un temps sans parties, par exemple le fer qui devient mou ou chacun des autres cas de ce genre. De sorte que le temps présent ne sera pas indivisible. Mais il n'est pas non plus divisible ; en effet il ne peut pas être divisé en présents, puisque, du fait du flux impétueux des choses qui sont dans l'univers, on dit que le présent se change imperceptiblement en passé. Mais il ne peut pas non plus être divisé en passés et futurs ; en effet ils seront non existants, l'une de ses parties n'étant plus et l'autre n'étant pas encore. De là vient aussi que le présent ne peut pas être le terme du passé et le commencement du futur, puisque à la fois il serait et ne serait pas : il existera en tant que présent et n'existera pas puisque ses parties n'existent pas. Donc il ne sera pas non plus divisible. Mais si le présent n'est ni indivisible ni divisible, il n'existe pas non plus. Mais étant donné que ni le présent, ni le passé, ni l'avenir n'existent, il n'existe pas non plus quelque chose qui soit le temps, car ce qui est composé de choses non existantes est non existant.

    Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes (IIe-IIIe s.)

    Photo : Pexels - The Booringlens

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  • Augustin : "Ni l'avenir, ni le passé n'existent"

    Ce qui m'apparaît maintenant avec la clarté de l'évidence, c'est que ni l'avenir, ni le passé n'existent. Ce n'est pas user de termes propres que de dire : "Il y a trois temps, le passé, le présent et l'avenir. » Peut-être dirait-on plus justement : « Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur." Car ces trois sortes de temps existent dans notre esprit et je ne les vois pas ailleurs. Le présent du passé, c'est la mémoire ; le présent du présent, c'est l'intuition directe ; le présent de l'avenir, c'est l'attente. Si l'on me permet de m'exprimer ainsi, je vois et j'avoue qu'il y a trois temps, oui, il y en a trois.

    Que l'on persiste à dire : « Il y a trois temps, le passé, le présent et l'avenir », comme le veut un usage abusif, oui, qu'on le dise. Je ne m'en soucie guère, ni je n'y contredis ni ne le blâme, pourvu cependant que l'on entende bien ce qu'on dit, et qu'on n'aille pas croire que le futur existe déjà, que le passé existe encore. Un langage fait de termes propres est chose rare : très souvent nous parlons sans propriété, mais on comprend ce que nous voulons dire.

    S. Augustin, Les Confessions, (IVe s. ap. JC)

    Photo : Pexels - pexels - Eric Goverde

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  • Rousseau : Rêverie

    Mais s'il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entière ; tant que cet état dure celui qui s'y trouve peut s'appeler heureux, non d'un bonheur imparfait, pauvre et relatif tel que celui qu'on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d'un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l'âme aucun vide qu'elle sente le besoin de remplir. Tel est l'état où je me suis trouvé souvent à l'île de Saint-Pierre dans mes rêveries solitaires, soit couché dans mon bateau que je laissais dériver au gré de l'eau, soit assis sur les rives du lac agité, soit ailleurs au bord d'une belle rivière ou d'un ruisseau murmurant sur le gravier.

    Jean-Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire (1778)

    Photo : Pexels - Cottonbro

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  • Horace : "Carpe diem"

    Ne cherche pas – le savoir est sacrilège – pour moi, pour toi la fin, Leuconoé, fixée par les dieux. Aux babyloniens calculs ne t’essaie pas. Tant il vaut mieux prendre ce qui viendra ! Que Jupiter plus d’un hiver t’accorde ou que soit le dernier celui qui maintenant sur les rocs érodés brise la mer Tyrrhénienne, sage, filtre le vin et de l’instant trop bref retranche les trop longs espoirs. Nous parlons et jaloux a fui le temps. Cueille le jour sans te fier, ô crédule, à demain !

    Horace, Odes, I, 11 (Ier s. av. JC)

    Photo : Pexels - Jonathan Borba

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  • Freud : Peut-on vraiment se libérer du passé ?

    Nous pouvons grosso modo résumer tout ce qui précède dans la formule suivante : les hystériques souffrent de réminiscences. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains événements (traumatiques). Symboles commémoratifs, à vrai dire. Une comparaison nous fera saisir ce qu’il faut entendre par là. Les monuments dont nous ornons nos grandes villes sont des symboles commémoratifs du même genre. Ainsi, à Londres, vous trouverez, devant une des plus grandes gares de la ville, une colonne gothique richement décorée : Charing Cross. Au XIIIe siècle, un des vieux rois Plantagenet qui faisait transporter à Westminster le corps de la reine Eléonore, éleva des croix gothiques à chacune des stations où le cercueil fut posé à terre. Charing Cross est le dernier des monuments qui devaient conserver le souvenir de cette marche funèbre. A une autre place de la ville, non loin du London Bridge, vous remarquerez une colonne moderne très haute que l’on appelle "The monument". Elle doit rappeler le souvenir du grand incendie qui, en 1666, éclata tout près de là et détruisit une grande partie de la ville. Ces monuments sont des "symboles commémoratifs" comme les symptômes hystériques. La comparaison est donc soutenable jusque-là. Mais que diriez-vous d’un habitant de Londres qui, aujourd’hui encore, s’arrêterait mélancoliquement devant le monument du convoi funèbre de la reine Eléonore, au lieu de s’occuper de ses affaires avec la hâte qu’exigent les conditions modernes du travail, ou de se réjouir de la jeune et charmante reine qui captive aujourd’hui son propre cœur ? Ou d’un autre qui pleurerait devant "le monument" la destruction de la ville de ses pères, alors que cette ville est depuis longtemps renée de ses cendres et brille aujourd’hui d’un éclat plus vif encore que jadis ?

    Les hystériques et autres névrosés se comportent comme les deux Londoniens de notre exemple invraisemblable. Non seulement il se souviennent d’événements douloureux passés depuis longtemps, mais ils y sont encore affectivement attachés ; ils ne se libèrent pas du passé et négligent pour lui la réalité et le présent. Cette fixation de la vie mentale aux traumatismes pathogènes est un des caractères les plus importants et, pratiquement, les plus significatifs de la névrose. 

    Sigmund Freud, Cinq leçons sur la Psychanalyse, Première Leçon (1923)

    Photo : Pexels - Evellyn Cardoso

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  • Marc Aurèle : "Le présent est la seule chose dont on peut être privé"

    Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit, et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc se souvenir de deux choses : l'une que toutes les choses sont éternellement semblables et recommençantes, et qu'il n'importe pas qu'on voie les mêmes choses pendant cent ou deux cents ans ou pendant un temps infini ; l'autre qu'on perd autant, que l'on soit très âgé ou que l'on meure de suite : le présent est en effet la seule chose dont on peut être privé, puisque c'est la seule qu'on possède, et que l'on ne perd pas ce que l'on n'a pas.

    Marc Aurèle, Pensées (IIe s. ap. JC)

    Photo : Pexels - Cottonbro

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  • Elias : "Passé", "présent", "avenir"

    Si la signification de "passé", "présent" et "avenir", en rapport avec la série de changements exprimable selon le comput de notre ère par une série linéaire de chiffres (1605, 1606, 1607, etc.), est en évolution constante, la raison en est que les hommes auxquels ces concepts renvoient et dont ils traduisent l'expérience sont eux-mêmes en évolution constante, et que ce rapport à l'expérience humaine vient s'inscrire dans leur contenu de signification. Ce que sont "passé", "présent" et "avenir" dépend des générations vivantes du moment. Et comme celles-ci se relaient constamment d'âge en âge, le contenu de signification attaché au "passé", au "présent" et à l' "avenir" ne cesse d'évoluer. Ici, comme dans les concepts temporels plus simples de caractère sériel, comme l' "année" ou le "mois", s'exprime la capacité humaine à opérer des synthèses, dans le cas présent à éprouver en simultanéité ce qui ne se produit pas en simultanéité. Mais ces concepts du type "année", "mois" ou "heure" n'intègrent pas cette capacité, que pourtant ils présupposent, dans leur contenu de signification. Ils représentent simplement des séquences continues d'événements de longueur diverse en tant que telles. Les concepts de "passé", de "présent", et d' "avenir", en revanche, expriment la relation qui s'établit entre une série de changements et l'expérience qu'en fait une personne (ou un groupe). Un instant déterminé à l'intérieur d'un flux continu ne prend l'aspect d'un présent qu'en relation à un être humain en train de le vivre, tandis que d'autres prennent l'aspect d'un passé ou d'un futur. En leur qualité de symbolisations de périodes vécues, ces trois expressions représentent non pas seulement une succession, comme l' "année" ou le couple "cause-effet", mais aussi la présence simultanée de ces trois dimensions du temps dans l'expérience humaine. On pourrait dire que "passé", "présent" et "avenir" constituent, bien qu'il .s'agisse de trois mots différents, un seul et même concept."

    Norbert Elias, Du temps (1984)

    Photo : Pexels - Polina Kovaleva

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  • Heidegger : "Le temps apparaît comme la succession des maintenants"

    Être_et_Temps.jpgLe temps apparaît comme la succession des maintenants – desquels chacun, à peine nommé déjà s'évanouit dans le "moment d'avant" et déjà se fait chasser par le "moment d'après". Kant dit, parlant du temps ainsi représenté : "Il n'a qu'une seule dimension" (Critique de la raison pure A 31, B 47). C'est bien le temps entendu comme le coup sur coup dans la suite des maintenants que l'on a dans l'idée lorsqu'on mesure et calcule le temps. Le temps calculé, nous l'avons devant nous, à pouvoir immédiatement le palper – du moins telle est l'apparence – quand nous prenons en main la montre, le chronomètre, quand nous jetons le regard sur la position des aiguilles...

    Nous disons "maintenant", et nous avons dans l'esprit le temps. Mais nulle part, attenant à la montre qui nous donne l'heure, nous ne trouvons le temps, ni sur le cadran, ni dans le mouvement...

    Perpétuellement, l'absence vient à nous, comme ce qui nous regarde. D'abord en ceci que bien des choses ne se déploient plus à notre rencontre selon le mode de déploiement tel que nous le connaissons, c'est-à-dire au sens du déploiement de présence... Cet être du passé ne s'abîme pas, comme ce qui simplement a cessé d'être, hors du maintenant d'autrefois. L'avoir-été (en tant qu'être du passé) se déploie bien plutôt à notre rencontre, quoique sur son mode propre. Dans l'avoir-été, c'est l'approche d'un être qui est procurée.

     Mais l'absence nous regarde et vient à nous encore dans le sens du non-encore-présent, sur le mode du déploiement à notre rencontre, entendu au sens du venir-sur-nous de l'avenir [...]. Dans l'à-venir, dans le venir-sur-nous, l'approche d'un être qui est procuré... L'unité des trois dimensions temporelles repose dans le jeu par lequel chacune se tient et se tend pour chacune. Ce jeu de tension s'avère comme la véritable porrection, celle qui joue dans le propre du temps, donc en quelque sorte comme la quatrième dimension…

    Ce qu'en énumérant nous nommons la quatrième dimension […] est la première […]. Elle apporte dans le survenir, dans l'avoir-été, dans le présent, l'avancée d'être qui chaque fois leur est propre, elle les tient – faisant éclaircie – les uns hors des autres, et les tient ainsi les uns pour les autres dans la proximité à partir de laquelle les trois dimensions restent rapprochées les unes des autres. C'est pourquoi (…) nous la nommons : la proximité approchante... Mais elle approche l'avenir, l'avoir-été, le présent les uns des autres dans la mesure où elle libère et déploie un lointain. Car elle tient ouvert l'avoir-été tandis qu'elle empêche sa venue comme présent. Cet approchement de la proximité tient ouvert le sur-venir depuis l'avenir en ce que, dans le venir, elle réserve la possibilité du présent. La proximité approchante a le caractère de l'empêchement et de la réserve."

    Heidegger, Temps et Être (1976)

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  • Pascal : "Nous ne nous tenons jamais au temps présent"

    Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé, pour l'arrêter comme trop prompt : si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient : et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C'est que le présent, d'ordinaire, nous, blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu'il nous afflige et s'il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l'avenir, et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance, pour un temps où nous n'avons aucune assurance d'arriver.

    Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.

    Pascal, Pensées (+1669)

    Photo : Pexels - Mateo Almendares

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  • La valise philosophique du mois : Café philo du 28 mars 2025

    Retrouvez notre traditionnelle "Valise philosophique" du mois. Elle est consacrée à la séance du vendredi 28 mars 2025 qui aura pour sujet : "Peut-on vivre au présent ?" Cette séance aura lieu à la Médiathèque de Montargis.

    Comme pour chaque séance, nous vous avons préparé (colonne de gauche) des documents, textes, extraits de films ou de musiques servant à illustrer et enrichir les débats mensuels.

    Restez attentifs : régulièrement de nouveaux documents viendront alimenter cette rubrique d'ici la séance.

    Photo : Pexels - Caffeine

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