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Le café philosophique de Montargis se réunissait une nouvelle fois à la médiathèque de Montargis le vendredi 26 avril 2019 pour un débat qui portait autour de ce sujet : "Un bon artiste est-il un artiste mort?"
Merci aux participants et à l'équipe de la médiathèque pour son excellent accueil.
Le café philo fixe son prochain rendez-vous au Belman le vendredi 24 mai 2019 à 19 heures. Le débat portera sur cette question : "Jusqu'où peut-on se mettre à la place des autres?"
De nouveau cette année, le café philosophique de Montargis sera invité par la médiathèque de Montargis pour une séance le vendredi 26 avril 2019 à 18 heures (attention également à cet horaire, spécial lui aussi). L’équipe du café philo proposera pour cette soirée spéciale un débat portant sur ce sujet: "Un bon artiste est-il un artiste mort ?"
Cette question provocatrice est bien entendu un clin d’œil aux clichés du western. Dans un monde de l’art impitoyable et souvent régi par l’argent et le mercantilisme, l’artiste est souvent le parent pauvre – du moins lorsqu’il est vivant…
Des œuvres ont tendance à s’apprécier à la mort de son auteur. Les participants du café philo seront invités à discuter de la relativité du jugement esthétique dans l’art, souvent étroitement lié à des considérations économiques et sociales. Il sera également question de cette notion de "bon artiste". Que signifie-t-elle ? Un "bon artiste" est-il celui savant se mouler dans une institution, une société, voire un certain académisme ? Toute une série de représentations parlent au contraire d’artistes novateurs, révolutionnaires, maudits mais incompris et dont le génie n’apparaît qu’après la mort. Qu'est-ce qu'être incompris d'ailleurs et qu’entend-on par génie ?
Ce sont autant de questions qui pourront être débattues. Les participants du café philosophique de Montargis seront invités à en débattre au cours de cette séance spéciale à la médiathèque de Montargis le vendredi 26 avril 2019 à 18 heures.
Le café philosophique de Montargis se réunissait le 22 mars 2019 pour une nouvelle séance qui portait sur ce sujet : "Est-on possesseur de son corps ?"
D’emblée, une première réponse est donnée par une personne du public : mon corps m’appartient bien, du moment qu’il ne gêne pas les autres. Mais si je suis contaminé, c’est la société qui s’en occupe afin que je ne contamine pas les autres. Si mon corps me lâche, intervient une personne du public, je suis presque en lutte avec, avec la notion d’âge qui fait que j’use de mon corps avec plus ou moins de zèle. Ne dit-on pas : "Être en pleine possession de ses moyens ?" Quoique là, on parle plus de possession physique que psychologique. Pour une personne du public, le corps nous appartient pour notre vie entière si on sait l’écouter, via des exercices de respiration par exemple ou de la méditation.
Puis-je faire de mon corps ce que je veux ? Pour répondre à cette question, est-il dit, il y a deux visions du corps : une vision qui viserait à subir son corps et une autre qui propose un effort pour s’en occuper. "Notre corps (…) est l’enveloppe de l’âme, qui, de son côté, en est la gardienne et la protectrice" écrivait Lucrèce. Une personne du public fait aussi remarquer que physiologiquement, une grande partie de mon propre corps ne m’appartient pas car il est constitué de corps étrangers, de bactéries notamment.
Une personne souhaite que l’on ne confonde pas la possession de son corps avec l’amour qu’on lui porte et l’entretien de celui-ci. Ce n’est pas parce que l’on n’aime pas son corps qu’il ne nous appartient pas, ajoute-t-il. Or, intervient un animateur, le fait que l’on se dise possesseur de son corps est peut-être le risque de se faire déposséder. Se poser cette question c’est déjà ouvrir une brèche, qui peut être le premier pas vers une forme d’esclavage.