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  • MERCI AUX PARTICIPANTS DE LA PREMIÈRE SÉANCE DE LA SAISON

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    Environ 60 participants étaient présents pour la quatrième rentrée du café philosophique de Montargis. Cette séance du 28 septembre 2012, intitulée "Prendre son temps est-ce le perdre", inaugure une nouvelle série de débats à la Chaussée qui auront désormais lieu une fois par mois le vendredi à 19H (au lieu de 18H30).

    Merci aux nombreux participants qui ont permis la réussite de ce débat philosophique. 

    Bientôt, sur ce site, le compte-rendu de cette séance.

    Le prochain café philosophique aura lieu le vendredi 19 octobre 2012. Il portera sur cette question : "La vérité est-elle toujours bonne à dire ?"

    Affiche de la prochaine séance.

    A bientôt.



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  • LE TEMPS EN QUESTIONS AU CAFÉ PHILO

    La République du Centre consacre un article sur le Café philosophique de MOntargis dans son édition d'aujourd'hui. Un extrait ici :

    tempsLe café philosophique fait sa quatrième rentrée ce soir. En moyenne, une cinquantaine de personnes se retrouvent pour échanger.

    Prendre son temps, est-ce le perdre ? C'est la question qui va être abordée ce soir au café philosophique de Montargis qui ouvre sa quatrième saison de discussions. Si le lieu ne change pas (la brasserie du centre commercial de La Chaussée), c'est l'horaire qui n'est plus le même. Pour des raisons de commodité dans leur organisation respective, Bruno et Claire, les animateurs et fondateurs du café philo, ont souhaité débuter les séances à 19 heures (et non plus à 18 h 30). Afin d'avoir un peu plus de temps et ne pas arriver ventre à terre.

    Une bonne entrée en matière pour indiquer à la cinquantaine de participants que le sujet du soir fait partie intégrante de la vie quotidienne.

    "Nous partons d'exemples concrets. Un café philo doit coller à la réalité. Le but rejoint la cause. Nous ne sommes pas dans la spéculation. Encore moins dans une tour d'ivoire », précise d'emblée Claire, prof de philo au lycée Saint-François à Gien..."

    LA SUITE ICI...

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE

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    Prochaine séance du café philosophique de Montargis : le vendredi 28 septembre 2012 à 19H (Attention : nouvel horaire !) à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Thème du débat : "Prendre son temps est-ce le perdre ?"

    A bientôt.

     

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  • PROCHAIN CAFÉ PHILOSOPHIQUE SUR LE TEMPS

    C'est le vendredi 28 septembre, à 19 heures (nouvel horaire), que le café philosophique de Montargis fait sa rentrée ! Pour l'ouverture de sa quatrième saison, Claire et Bruno vous accueilleront à la Brasserie du centre Commercial de La Chaussée et c’est le temps qui sera à l'honneur. "Prendre son temps est-ce le perdre ?" est la question qu'ont précédemment élue les participants du dernier débat pour cette nouvelle séance. 

    harold-lloyd-horloge-26e46.jpgAlors que l'urgence est le maître mot de notre société, la flânerie peut-elle avoir une place ? A quoi bon faire lentement ce que l'on peut bâtir en un jour ? "Prendre son temps" n'est-ce pas inutile autant qu'impossible ? Qu'est-ce que je prends lorsque je dis que je prends "mon" temps ?

    Les meilleurs moments ne sont-ils pas ceux que l'on savoure ? Ceux qui se révèlent à nous par leur simplicité, alors gage d'authenticité ? Comment "prendre" son temps dans une démarche relativiste, véritable, utopiste ? 

    Autant de questions, et bien d'autres, dont chacun pourra venir débattre vendredi 28 septembre, à 19 heures, à la Brasserie du Centre Commercial de La Chaussée. 

    Participation libre et gratuite.

     
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  • SAINT AUGUSTIN : DES DIFFICULTÉS DE DÉFINIR LE TEMPS

    "Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais que je veuille l’expliquer à la demande, je ne le sais pas ! Et pourtant – je le dis en toute confiance – je sais que si rien ne se passait, il n’y aurait pas de temps passé, et si rien n’advenait, il n’y aurait pas d’avenir, et si rien n’existait, il n’y aurait pas de temps présent.

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    Mais ces deux temps, passé et avenir, quel est leur mode d’être alors que le passé n’est plus et que l’avenir n’est pas encore ? Quant au présent, s’il était toujours présent sans passer au passé, il ne serait plus le temps mais l’éternité. Si donc le présent, pour être du temps, ne devient tel qu’en passant au passé, quel mode d’être lui reconnaître, puisque sa raison d’être est de cesser d’être, si bien que nous pouvons dire que le temps a l’être seulement parce qu’il tend au néant...

    Enfin, si l’avenir et le passé sont, je veux savoir où ils sont. Si je ne le puis, je sais du moins que, où qu’ils soient, ils n’y sont pas en tant que choses futures ou passées, mais sont choses présentes. Car s’ils y sont, futur il n’y est pas encore, passé il n’y est plus. Où donc qu’ils soient, quels qu’ils soient, ils n’y sont que présents. Quand nous racontons véridiquement le passé, ce qui sort de la mémoire, ce n’est pas la réalité même, la réalité passée, mais des mots, conçus d’après ces images qu’elle a fixées comme des traces dans notre esprit en passant par les sens. Mon enfance par exemple, qui n’est plus, est dans un passé qui n’est plus, mais quand je me la rappelle et la raconte, c’est son image que je vois dans le présent, image présente en ma mémoire.

    En va-t-il de même quand on prédit l’avenir ? Les choses qui ne sont pas encore sont-elles pressenties grâce à des images présentes ? Je confesse, mon Dieu, que je ne le sais pas. Mais je sais bien en tout cas que d’ordinaire nous préméditons nos actions futures et que cette préméditation est présente, alors que l’action préméditée n’est pas encore puisqu’elle est à venir. Quand nous l’aurons entreprise, quand nous commencerons d’exécuter notre projet, alors l’action existera mais ne sera plus à venir, mais présente...

    Il est dès lors évident et clair que ni l’avenir ni le passé ne sont et qu’il est impropre de dire : il y a trois temps, le passé, le présent, l’avenir, mais qu’il serait exact de dire : il y a trois temps, un présent au sujet du passé, un présent au sujet du présent, un présent au sujet de l’avenir. Il y a en effet dans l’âme ces trois instances, et je ne les vois pas ailleurs : un présent relatif au passé, la mémoire, un présent relatif au présent, la perception, un présent relatif à l’avenir, l’attente. Si l’on me permet ces expressions, ce sont bien trois temps que je vois et je conviens qu’il y en a trois."

    Saint Augustin, Confessions (vers 400), trad. E Khodoss, livre XI, § XIV, XVIII et XX


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  • LA DURÉE BERGSONNIENNE

    Bergson_1959.jpg"Quand je suis des yeux, sur le cadran d'une horloge, le mouvement de l'aiguille qui correspond aux oscillations du pendule, je ne mesure pas de la durée, comme on paraît le croire; je me borne à compter des simultanéités, ce qui est bien différent. En dehors de moi, dans l'espace, il n'y a jamais qu'une position unique de l'aiguille et du pendule, car des positions passées, il ne reste rien. Au-dedans de moi, un processus d'organisation ou de pénétration mutuelle des faits de conscience se poursuit, qui constitue la durée vraie. C'est parce que je dure de cette manière que je me représente ce que j'appelle les oscillations passées du pendule, en même temps que je perçois l'oscillation actuelle. Or, supprimons pour un instant le moi qui pense ces oscillations du pendule, une seule position même de ce pendule, point de durée par conséquent. Supprimons, d'autre part, le pendule et ses oscillations; il n'y aura plus que la durée hétérogène du moi, sans moments extérieurs les uns aux autres, sans rapport avec le nombre. Ainsi, dans notre moi, il y succession sans extériorité réciproque; en dehors du moi, extériorité réciproque sans succession. "

    Henri Bergson

     

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  • KANT : LE TEMPS, UNE RÉALITÉ TRANSCENDANTALE

    kant.jpg"Le temps n’est pas quelque chose qui existe en soi, ou qui soit inhérent aux choses comme une détermination objective, et qui, par conséquent, subsiste, si l’on fait abstraction de toutes les conditions subjectives de leur intuition ; dans le premier cas, en effet, il faudrait qu’il fût quelque chose qui existât réellement sans objet réel. Mais dans le second cas, en qualité de détermination ou d’ordre inhérent aux choses elles-mêmes, il ne pourrait être donné avant les objets comme leur condition, ni être connu et intuitionné a priori (…) ; ce qui devient facile, au contraire, si le temps n’est que la condition subjective sous laquelle peuvent trouver place en nous toutes les intuitions. Alors en effet cette forme de l’intuition interne peut être représentée avant les objets, et par suite, a priori."

    Emmanuel Kant, Critique de la Raison pure, "Esthétique transcendantale", §6

     

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  • "PHILOSOPHIE MAGAZINE" : SPÉCIAL BANDE DESSINÉE

    La vie a-t-elle un sens ?

    Superman, golem ou messie selon la plume des exégètes, le double bodybuildé du binoclard Clark Kent incarne le fantasme de l’assimilation à la nation américaine. Son passeport kryptonien dissimule une extraction polonaise.

    Philosophie-magazine-HS-15.jpgTout ceci a-t-il un (non) sens ?

    Lewis Trondheim s’interroge sur le sens de la vie.
    L’argumentation est reprise par Umberto Eco qui s’appuie sur les "Peanuts" de Charles M. Schultz. Aussi est-il logique que Julian Baggini développe le sujet "Charlie Brown et le secret de la vie".
    De même Pascal Ory précise le rôle du savant Cosinus, ancêtre de Tryphon Tournesol, du professeur Nimbus et du comte de Champignac.
    Calvin & Hobbes quand à eux sont étudiés par les deux philosophes Élie During "Le monde comme expérimentation" et Martin Winckler "Le cosmos selon Calvin".

    À quoi servent les héros ?

    Boris Cyrulik procède à l’éloge de Rantanplan ( ?!), alors que Didier Pasamonik développe le thème de "Superman un héros middle class".
    Plus pertinent Tristan Garcia s’intéresse à Steve Dikto " le dessinateur le plus manichéen et le plus complexe de l’histoire de la bande-dessinée", co-créateur de Spider-Man et du redoutable "Mr A."...

    LA SUITE ICI...

     

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