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[97] "Suis-je à ma place?"

  • Merci aux participants de la séance du 23 juin

    Le café philosophique de Montargis se déroulait ce samedi 23 juin pour la première fois au Saint Firmin d'Amilly.

    Merci aux participants pour leur présence et pour les échanges très riches. Et merci aux responsables du Saint Firmin.

    Le Café philo prendra des vacances bien méritées et se fixera sa prochaine séance le 22 septembre, toujours au Saint Firmin. Le sujet portera sur cette question : "La foule a-t-elle toujours raison ?"

    A bientôt.

    Photo : Pexels - Projet Stock RDNE

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  • Débat "Suis-je à ma place ?" au Saint-Firmin d'Amilly

    ATTENTION, NOUVEAU ! C’est au café Le Saint Firmin, à Amilly, que le Café philosophique de Montargis fixe son prochain rendez-vous, le vendredi 23 juin prochain, à 19 heures. Le sujet choisi par les participants du café philo sera : "Suis-je à ma place ?"

    Être à sa place. Discuter d’un tel sujet est assez singulier, alors que le Café philo, justement, s’est trouvé un nouveau lieu pour ses débats !

    Une telle question interroge d’abord notre place dans notre milieu, notre environnement et le monde en général. Qu’entend-on lorsque l’on parle d’une place que nous tiendrions ou devrions tenir ? Comment devons-nous appréhender notre place ? Est-ce à dire que nous jouerions un rôle défini auquel nous devrions nous astreindre ? Y a-t-il des places qui nous sont interdites ? Et si oui, au nom de quoi ? Comment trouver une place à soi ? En transformant notre espace ou bien en nous transformant nous-même ? Dans quelle mesure les impératifs sociaux peuvent influer sur nos désirs les plus profonds ?

    Voilà autant de questions qui pourront être débattus par les participants du café philosophique de Montargis. Rendez-vous donc au Saint Firmin d’Amilly, 3 Rue Francis Prieur, le vendredi 23 juin 2023 à 19 heures pour cette nouvelle séance.

    La participation sera libre, et la prise de consommation vivement conseillée.

    Photo : Pexels - Rene Asmussen

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  • Marin : Chaque chose à sa place

    M0B09G9DVH5F-large.jpgPerec souligne la violence des taxinomies, des ordres fixes, des assignations de places." Derrière toute utopie, rappelle-t-il, il y a toujours un grand dessein taxinomique : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place" .Classer, déclasser, déplacer, interdire de nouvelles places, et avec elles, des dynamiques, des échanges, des rencontres...

    L'idée que "chaque chose a sa place" devient angoissante. Penser des mises en place, c'est assigner à chacun une place fixe, l'enfermer dans cette case, épinglé au mur avec son étiquette, comme dans un vieux musée d'histoire naturelle.

    Claire Marin, Être à sa place (2022)

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  • Marcel : Mon être et ma vie

    Il n'y a de salut et pour l'intelligence et pour l'âme qu'à condition de distinguer entre mon être et ma vie ; que cette distinction peut être par quelques côtés mystérieuse, mais que ce mystère lui-même est une source de clarté. Dire mon être ne se confond pas avec ma vie, c'est dire essentiellement deux choses. La première, c'est que, puisque je ne suis pas ma vie — c'est donc que ma vie m'a été donnée, que je suis en un certain sens peut-être humainement impénétrable, antérieur à elle, que je suis avant de vivre. La seconde, c'est que mon être est quelque chose qui est menacé dès le moment où je vis, et qu'il s'agit de sauver, que mon être est un enjeu, et que peut-être le sens de la vie est là ; et de ce second point de vue, je suis non pas en deçà, mais au-delà de ma vie. Il n'y a pas d'autre façon d'interpréter l'épreuve humaine, et je ne vois pas ce que notre existence peut être si elle n'est pas une épreuve.

    Gabriel Marcel, Être et Avoir (1935)

    Photo : Pexels - Afta Putta Gunawan

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  • La valise philosophique du mois : Café philo du 23 juin

    Retrouvez notre traditionnelle "Valise philosophique" du mois. Elle est consacrée à la séance du vendredi 23 juin 2023 qui aura pour sujet : "Suis-je à ma place ?"

    Comme pour chaque séance, nous vous avons préparé (colonne de gauche) des documents, textes, extraits de films ou de musiques servant à illustrer et enrichir les débats mensuels.

    Restez attentifs : régulièrement de nouveaux documents viendront alimenter cette rubrique d'ici la séance.

    Photo : Mikhail Nilov- Pexels

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  • Prochaine séance au Saint-Firmin d'Amilly

    Le café philosophique de Montargis fixe son prochain rendez-vous dans un nouveau lieu : le café restaurant Saint-Firmin, à Amilly, 3 Rue Francis Prieur. Ce sera le vendredi 23 juin à 19 heures.

    Le débat portera sur cette question : "Suis-je à ma place ?"

    A bientôt !

    Affiche PDF de la séance

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  • Zorn : "Je suis divisé en trois parties"

    mars-1174613-264-432.jpgJe crois que je suis divisé en trois parties. Premièrement je suis fait de mon individualité ; deuxièmement je suis le produit de mes parents, de mon éducation, de ma famille et de ma société ; troisièmement je suis un représentant du principe de vie en général, c'est-à-dire de cette force, justement, qui fait que les électrons tournent autour du noyau de l'atome, que les fourmis fourmillent et que le soleil se lève. Une partie de moi est aussi électron et fourmi et soleil et cela, l'éducation la plus bourgeoise ne peut l'abîmer en rien.

    Fritz Zorn, Mars (1975)

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  • Hume : "La conscience intime de ce que nous appelons notre moi"

    Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons son existence et sa continuité d'existence ; et que nous sommes certains, plus que par l'évidence d'une démonstration, de son identité et de sa simplicité parfaites. Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observer que la perception. Quand mes perceptions sont écartées pour un temps, comme par un sommeil tranquille, aussi longtemps, je n'ai plus conscience de moi et on peut dire vraiment que je n'existe pas. Si toutes mes perceptions étaient supprimées par la mort et que je ne puisse ni penser ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr après la dissolution de mon corps, je serais entièrement annihilé et je ne conçois pas ce qu'il faudrait de plus pour faire de moi un parfait néant. Si quelqu'un pense, après une réflexion sérieuse et impartiale, qu'il a, de lui-même, une connaissance différente, il me faut l'avouer, je ne peux raisonner plus longtemps avec lui.

    David Hume, Traité de la Nature humaine (1739)

    Photo : Pexels- Felipe Cespedes

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  • Camus : L'étranger

    9782070360024_1_75.jpgLe soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. “Pourquoi m’épouser alors?” a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une chose grave. J’ai répondu : “Non”. Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon. J’ai dit: “Naturellement.”

    Elle s’est demandé alors si elle m’aimait et moi, je ne pouvais rien savoir sur ce point.

    Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à ajouter, elle m’a pris le bras en souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier avec moi. J’ai répondu que nous le ferions dès qu’elle le voudrait. Je lui ai parlé alors de la proposition du patron et Marie m’a dit qu’elle aimerait connaître Paris. Je lui ai appris que j’y avais vécu dans un temps et elle m’a demandé comment c’était. Je lui ai dit: “C’est sale. Il y a des pigeons et des cours noires. Les gens ont la peau blanche.”

    Puis nous avons marché et traversé la ville par ses grandes rues. Les femmes étaient belles et j’ai demandé à Marie si elle le remarquait. Elle m’a dit que oui et qu’elle me comprenait. Pendant un moment, nous n’avons plus parlé. Je voulais cependant qu’elle reste avec moi et je lui ai dit que nous pouvions dîner ensemble chez Céleste. Elle en avait bien envie, mais elle avait à faire. Nous étions près de chez moi et je lui ai dit au revoir. Elle m’a regardé: “Tu ne veux pas savoir ce que j’ai à faire?” Je voulais bien le savoir, mais je n’y avais pas pensé et c’est ce qu’elle avait l’air de me reprocher. Alors, devant mon air empêtré, elle a encore ri et elle a eu vers moi un mouvement de tout le corps pour me tendre sa bouche.

    Albert Camus, L'étranger (1942)

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  • Hegel : Le maître et l'esclave

    Le maître se rapporte médiatement à la chose par l'intermédiaire de l'esclave ; l'esclave, comme conscience de soi en général, se comporte négativement à l'égard de la chose et la supprime ; mais elle est en même temps indépendante pour lui, il ne peut donc par son acte de nier venir à bout de la chose et l'anéantir ; l'esclave la transforme donc seulement par son travail. Inversement, par cette médiation, le rapport immédiat devient pour le maître la pure négation de cette même chose ou la jouissance ; ce qui n'est pas exécuté par le désir est exécuté par la jouissance du maître ; en finir avec la chose : l'assouvissement dans la jouissance. Cela n'est pas exécuté par le désir à cause de l'indépendance de la chose ; mais le maître, qui a interposé l'esclave entre la chose et lui, se relie ainsi seulement à la dépendance de la chose, et purement en jouit. Il abandonne le côté de l'indépendance de la chose à l'esclave, qui l'élabore.

    Hegel, La Phénoménologie de l'Esprit (1807)

    Photo : Pexels - Monstera

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  • Nietzsche : Le libre-arbitre

    le-crépuscule-des-idoles-nietzsche-ebook-epub-pdf-kindle.jpgIl ne nous reste aujourd'hui plus aucune espèce de compassion avec l'idée du « libre arbitre » : nous savons trop bien ce que c'est le tour de force théologique le plus mal famé qu'il y ait, pour rendre l'humanité « responsable » à la façon des théologiens, ce qui veut dire : pour rendre l'humanité dépendante des théologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable. - Partout où l'on cherche des responsabilités, c'est généralement l'instinct de punir et de juger qui est à l'oeuvre. On a dégagé le devenir de son innocence lorsque l'on ramène un état de fait quelconque à la volonté, à des intentions, à des actes de responsabilité : la doctrine de la volonté a été principalement inventée à fin de punir, c'est-à-dire avec l'intention de trouver coupable. Toute l'ancienne psychologie, la psychologie de la volonté n'existe que par le fait que ses inventeurs, les prêtres, chefs de communautés anciennes, voulurent se créer le droit d'infliger une peine - ou plutôt qu'ils voulurent créer ce droit pour Dieu... Les hommes ont été considérés comme « libres », pour pouvoir être jugés et punis, - pour pouvoir être coupables : par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience.

    Friedrich Nietzsche, Le Crépuscule des Idoles (1888)

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  • Marx : Être à sa place dans l'économie

    9782346141708_1_75.jpgDans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté ; ces rapports de production correspondent à un degré donné du développement de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports forme la structure économique de la société, la fondation réelle sur laquelle s'élève un édifice juridique et politique, et à quoi répondent des formes déterminées de la conscience sociale. Le mode de production de la vie matérielle domine en général le développement de la vie sociale, politique et intellectuelle. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience.

    Karl Marx, Critique de l'économie politique (1859)

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  • Platon : Connais-toi toi-même

    9782080710062-475x500-1.jpgCRITIAS : J'irais même jusqu'à dire que c'est précisément à se connaître soi-même que consiste la sagesse, d'accord en cela avec l'auteur de l'inscription de Delphes. (...) C'est ainsi que le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, en des termes différents de ceux des hommes, et c'est ce que pensait, je crois, l'auteur de l'inscription : à tout homme qui entre il dit en réalité : « Sois sage ». Mais il le dit, comme un devin, d'une façon un peu énigmatique ; car « Connais-toi toi-même » et « Sois sage », c'est la même chose...
    SOCRATE : Dis moi donc ce que tu penses de la sagesse.
    CRITIAS : Eh bien, je pense que seule de toutes les sciences, la sagesse est la science d'elle-même et des autres sciences.
    SOCRATE : Donc, elle serait aussi la science de l'ignorance, si elle l'est de la science.
    CRITIAS : Assurément.
    SOCRATE : En tout cas, le sage seul se connaîtra lui-même et sera seul capable de juger ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas, et il sera de même capable d'examiner les autres et de voir ce qu'ils savent et croient savoir, alors qu'ils ne le savent pas, tandis qu'aucun autre n'en sera capable. En réalité, donc, être sage, la sagesse et la connaissance de soi-même, c'est savoir ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas. Est-ce bien là ta pensée ?
    CRITIAS : Oui.
    SOCRATE : Vois donc, camarade, quelle étrange théorie nous nous chargeons de soutenir. Essaye de l'appliquer à d'autres objets et tu verras, je pense, qu'elle est insoutenable.
    CRITIAS : Comment cela, et à quels objets ?
    SOCRATE : Voici. Demande-toi si tu peux concevoir une vue qui ne soit pas la vue des choses qu'aperçoivent les autres vues, mais qui serait la vue d'elle-même et des autres vues et aussi de ce qui n'est pas vue, qui ne verrait aucune couleur, bien qu'elle soit une vue, mais qui se percevrait elle-même et les autres vues. Crois-tu qu'une pareille vue puisse exister ?
    CRITIAS : Non, par Zeus...
    SOCRATE : Mais à propos de science, nous affirmons, à ce qu'il paraît, qu'il en est une qui n'est la science d'aucune connaissance, mais la science d'elle-même et des autres sciences.
    CRITIAS : Nous l'affirmons, en effet.

    Platon, Charmide (Ve s. av. JC)

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  • Sartre : "L'existence précède l'essence"

    81tN65jFHVL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpgQu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien...

    L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme (...) L'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir...

    Mais si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. Ainsi la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes.

    Jean-Paul Sartre, L'Existentialisme est un Humanisme (1946)

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  • Marin : Être à sa place

    L'injonction " reste à ta place" s'adresse souvent à ceux qui menacent de bouleverser l'ordre établi, les hiérarchies installées, les pouvoirs dominants. Celui à qui l'on intime de rester à sa place est celui que l'on veut encore dans un espace mineur, secondaire, inférieur. Dans la hiérarchie du couple, de la famille, du travail, la parole de la femme, de l'enfant, du domestique, de l'ouvrier, peut ainsi être muselée. Rester à sa place, c'est rester silencieux, ne pas parler de ce que l'on n'est pas censé comprendre, ce qui ne nous " regarde" pas. Celui à qui on ordonne de rester à sa place est précisément celui qui a déjà commencé à regarder ailleurs.

    Claire Marin, Être à sa place (2023)

    Photo : Pexels - Cawa

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  • Foenkinos : Surtout, être à sa place

    la_tete_de_lemploi-1237477-264-432.jpgIl ne fallait jamais "faire de vagues"'. Oui, c'était ça. C'était la bonne expression. Avec mes parents, tout devait être lisse et aseptisé. Quand j'étais enfant, on devait toujours parler doucement dans les lieux publics et ne jamais demander son chemin à quiconque dans la rue. Il ne fallait pas se faire remarquer. La vie devait se passer dans une fissure. Evidemment, je parle de leur comportement social. Car, une fois la porte refermée sur notre intimité, c'était un tsunami qui déferlait sur nous. Les grandes scènes se jouaient toujours dans les coulisses. Cette peur du dehors, de "ce que les autres vont penser", si je l'avais toujours ressentie, elle s'aggravait chez eux avec l'âge.

    David Foenkinos, La Tête de l'emploi (2014)

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  • Prochain café philo : Suis-je à ma place ?

    La prochaine séance du café philosophique de Montargis aura lieu le 23 juin prochain.

    Le lieu sera bientôt défini !

    La séance aura pour sujet : "Suis-je à ma place ?"

    A bientôt et restez attentifs !  

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  • Merci aux participants de la séance du vendredi 26 mai

    Environ 20 personnes étaient présentes lors de la séance à la Médiathèque de Montargis, le vendredi 26 mai 2023. Le sujet portait sur cette question : "Qu'entend-on par 'Croquer la vie à ^pleines dents' ?" Merci à tous les participants et aussi à l'équipe de l'AME et de la Médiathèque pour l'organisation et son  super accueil. 

    L'équipe du café philo fixe d'ores et déjà son prochain rendez-vous le vendredi 23, juin 2023, dans un lieu que, pour l'instant, nous tenons secret !

    Le sujet choisi par les participants du café philo a été mis au vote et sera : "Suis-je à ma place ?"

    A bientôt.

    Photo : Pexels - Cottonbro Studio

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