Café philo décembre 100e
Vidéos - Page 5
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Lien permanent Catégories : =>Saison. 13, Documents, Musique, Vidéos, [97] "Suis-je à ma place?" Imprimer Tweet 0 commentaire
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"Joker"
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"Alexandre le Bienheureux"
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"Kaboom"
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"La grande bouffe"
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"Climax"
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Bergson : Un plus grand plaisir
Qu'est-ce qu'un plus grand plaisir, sinon un plaisir préféré ? Et que peut être notre préférence sinon une certaine disposition de nos organes, qui fait que, les deux plaisirs se présentant simultanément à notre esprit, notre corps incline vers l'un d'eux ? Analysez cette inclination elle-même, et vous y trouverez mille petits mouvements qui commencent, qui se dessinent dans les organes intéressés et même dans le reste du corps, comme si l'organisme allait au-devant du plaisir représenté. Quand on définit l'inclination un mouvement, on ne fait pas une métaphore. En présence de plusieurs plaisirs conçus par l'intelligence, notre corps s'oriente vers l'un d'eux spontanément, comme par une action réflexe. Il dépend de nous de l'arrêter, mais l'attrait du plaisir n'est point autre chose que ce mouvement commencé, et l'acuité même du plaisir, pendant qu'on le goûte, n'est que l'inertie de l'organisme qui s'y noie, refusant toute autre sensation. Sans cette force d'inertie, dont nous prenons conscience par la résistance que nous opposons à ce qui pourrait nous distraire, le plaisir serait encore un état, mais non plus une grandeur. Dans le monde moral, comme dans le monde physique, l'attraction sert à expliquer le mouvement plutôt qu'à le produire."
Henri Bergson, Essai sur les Données immédiates de la Conscience (1889)
Photo : Pexels - Mariam Antadze
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"Loulou"
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"Super Size Me"
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"Top Chef"
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"Gourmandises"
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"Gaufrette la Gourmande"
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"C'est bon la honte !"
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"Coup de foudre et gourmandise"
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"Charlie et la Chocolaterie"
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"Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger"
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"Viens boire un p'tit coup à la maison"
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"Le festin de Babette"
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"Les rêves"
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"Sandman"
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"8 1/2"
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"Freddy Les Griffes De La Nuit"
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"Last night in Soho"
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Freud : Le rêve et son interprétation (2)
Les pensées du rêve et le contenu du rêve nous apparaissent comme deux exposés des mêmes faits en deux langues différentes ; ou mieux, le contenu du rêve nous apparaît comme une transcription [Übertragung] des pensées du rêve, dans un autre mode d'expression, dont nous ne pourrons connaître les signes et les règles que quand nous aurons comparé la traduction et l'original. Nous comprenons les pensées du rêve d'une manière immédiate dès qu'elles nous apparaissent. Le contenu du rêve nous est donné sous forme de hiéroglyphes, dont les signes doivent être successivement traduits [übertragen] dans la langue des pensées du rêve. On se trompera évidemment si on veut lire ces signes comme des images et non selon leur signification conventionnelle. Supposons que je regarde un rébus : il représente une maison sur le toit de laquelle on voit un canot, puis une lettre isolée, un personnage sans tête qui court, etc. Je pourrais déclarer que ni cet ensemble, ni ses diverses parties n'ont de sens. Un canot ne doit pas se trouver sur le toit d'une maison et une personne qui n'a pas de tête ne peut pas courir. Je ne jugerai exactement le rébus que lorsque je renoncerai à apprécier ainsi le tout et les parties, mais m'efforcerai de remplacer chaque image par une syllabe ou par un mot qui, pour une raison quelconque, peut être représenté par cette image. Ainsi réunis, les mots ne seront plus dépourvus de sens, mais pourront former quelque belle et profonde parole. Le rêve est un rébus, nos prédécesseurs ont commis la faute de vouloir l'interpréter en tant que dessin. C'est pourquoi il leur a paru absurde et sans valeur.
Sigmund Freud, L'interprétation des rêves, (1900)
Photo : Pexels - Matheus Bertelli
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1899
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"Inception"
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Meris Angioletti : "Divine Horsemen"
« Divine Horsemen », une performance de Meris Angioletti (05/02/2017) from MACVAL Productions on Vimeo.
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"Eyes Wide Shut"
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"Au bout de mes rêves"
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"Dreamer"