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  • FAUT-IL BRÛLER FREUD ?

    freud_woman_s.jpgLa séance du café philosophique de Montargis qui clôturera la première saison de cette jeune animation aura lieu le samedi 3 juillet à 18H à la brasserie du centre commercial de la Chaussée. Il aura pour titre : « Faut-il brûler Freud ? » Alors qu’est sorti récemment le pamphlet de Michel Onfray Le Crépuscule d'une Idole, un brûlot qui entend faire un sort au fondateur de à la psychanalyse, le café philosophique de Montargis propose de débattre de cette discipline et de la place de l’inconscient : la psychanalyse est-elle une science ? Quels sont les inspirateurs de Freud ? Puis-je pardonner à mon inconscient ? Autant de sujets qui seront débattus dans une ambiance conviviale.


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  • PROCHAIN RENDEZ-VOUS

    affiche freud.JPGLe prochain café philososophique de Montargis aura lieu le samedi 3 juillet prochain à la brasserie du centre commercial de la Chaussée.

    Le débat sera intitulé : "Faut-il brûler Freud ?"

    C'est un thème d'actualité depuis la publication du pamphlet de Michel Onfray sur le fondateur de la psychanalyse.

    Nous en dirons plus dans quelques jours.

     

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  • LES SUJETS DU BAC PHILO

    313.jpgLe ministère de l'Education nationale a rendu publics les sujets de philosophie proposés aux lycéens ce jeudi matin, à 8h00. Les scientifiques auront eu le choix entre trois sujets, à savoir une explication de texte du Léviathan de Hobbes, et deux sujets de dissertation: "L’art peut-il se passer de règles?" ou "Dépend-il de nous d’être heureux?". Les littéraires, eux, auront pu analyser un extrait de la Somme théologique de Thomas d'Aquin, ou plancher sur l'un des sujets suivants: "La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée?" ou "Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir?". Les élèves de série ES auront répondu à la question "Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse?" ou "Le rôle de l’historien est-il de juger?", ou se seront attelés au décryptage d'un extrait de L'Education morale de Durkheim.

    Source : le JDD


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  • COMPTE RENDU DE LA DERNIÈRE SÉANCE

    16 personnes ont été présentes pour ce 6ème café philosophique. Pour des raisons de logistique, les participants se sont installés sur la terrasse du centre commercial, telle une agora grecque...

    Ce café philosophique est placé sous le thème du bac (qui commencera dans quelques jours). Le sujet proposé par notre groupe de travail reprend le thème d’un débat qui n’a pu avoir lieu en avril. Comme une dissertation de bac, nous avons commencé ce café philo par une problématisation du sujet pour mettre en exergue les interrogations suscitées par ce sujet.

    Il s’agit de s’interroger sur la cause mais aussi la fin (« pourquoi » et « pour quoi ») du travail (qui consiste à transformer la nature en vue de produire un bien).

    À première vue, on travaille pour entrer dans la société et acquérir indépendance et autonomie : le travail serait alors libérateur. Toutefois, cette libération semble n’être qu’apparente puisqu’en travaillant je me lie par un contrat qui suppose plusieurs contraintes… par défaut contraires à ma liberté. Alors le travail est-il libérateur ou au contraire destructeur ?

     

    I. Ce que permet le travail

    - L’obtention d’un salaire me permet d’entrer dans une sphère de la société que je ne connaissais pas au départ : j’accède à un logement, voire à la possible propriété par exemple.

    -   Dès lors le travail permet l’intégration dans la société. Rappel de définition : une société est un groupe de personnes interdépendantes. Cette interdépendance est fondée, selon Platon, sur l’échange des produits du travail (La République).

    Toutefois, cette interdépendance suppose que je devienne non pas fin mais moyen de la société. Mon travail devenant par là ma valeur. Ne suis-je pas alors comme « aspiré » par cette chaîne que le social représente ? Mon épanouissement y est-il encore possible ?

    II. Le travail, une activité viciée

    - Le travail vient du mot tripalium (cf. image), un instrument de torture. La Bible elle-même souligne qu’il est châtiment (« Tu travailleras à la sueur de ton front »).

    -  Le travail ne semble pas être épanouissant (notion de « travail alimentaire » contre « le travail passion » évoquée par un participant).

    -   La division du travail et l’hyperspécialisation qu’elle suppose (Smith) ne semblent pas aller de pair avec une élévation de l’homme. Au contraire, la distinction entre celui qui pense le travail et celui qui l’effectue semble faire de cette activité une aliénation par excellence (Marx, Manuscrits de 1844 : « L’ouvrier se trouve face à son travail comme face à un produit étranger »). La technologie (robotisation, informatisation) libère-t-elle ou non l’ouvrier ? Exemple de Chaplin avec les Temps modernes et les TMS (troubles musculosquelettiques).

    Le travail peut être une activité destructrice. Néanmoins, ne pas avoir de travail engage des conséquences également aliénantes. En effet l’individu au chômage entre dans un processus de repli sur soi (comme l’a dit une participante) : il n’arrive plus à faire des projets, ni à savoir ce pour quoi il est là, ni même qui il est. (Est-ce un malaise créé par celui/celle qui le vit ou subi par la société qui l’impose ?). Dès lors, n’est-ce pas plutôt la forte valeur du travail qui fait qu’il peut être destructeur ?

     

    III. Une activité élévatrice… et culturelle ?

    - Les conséquences d’une absence d’épanouissement dans son travail, ou d’une absence de travail tout court, laissent entendre qu’il est beaucoup plus important qu’une simple source de revenu. C’est ce que Marx affirme dans Le Capital (I,3). En alliant l’activité manuelle et intellectuelle, il est la source d’élévation de l’homme.

    -  Ainsi, en tant que transformation de la nature, il peut être qualifié d’activité culturelle par excellence puisqu’il fait se dépasser l’individu de lui-même par lui-même. Kant, dans l’Idée d’une Histoire universelle au point de vue cosmopolitique, souligne que par le travail l’homme s’inscrit dans une compétition qui va lui permettre de se dépasser. Hegel, à sa suite, affirmera dans « La Dialectique du maître et de l’esclave » que le travail est un moyen pour l’homme de se transcender.

    -  C’est pour cela que le travail possède une valeur beaucoup plus conséquente que celle qu’on a bien voulu lui donner au départ : c’est la valeur de soi qui est engagée dans son travail. D’ailleurs, aujourd’hui, lorsque dans la vie quotidienne on se présente, c’est d’abord à la question de savoir ce que l’on fait que l’on répond (le travail remplace l’identité).

    - Pourquoi travailler ? A-t-on le choix ? Même les citoyens grecs qui ne travaillaient pas… avaient besoin de travailleurs pour faire fonctionner la Cité. Eux-mêmes, s’ils ne percevaient pas de salaires oeuvraient toutefois pour l’autarcie de leur société.

     

    Pour conclure :

    Le travail est omniprésent : qu’il soit nécessaire à ma survie, cela va de soi. Mais il semblerait aussi qu’il soit nécessaire à la société et qu’il me place dans celle-ci.

    Le travail fait de la société une chaîne dont la finalité semble être la retraite. Je travaille pour la retraite des autres mais aussi pour avoir moi-même ma retraite.

    Reste à savoir si on pourra continuer de travailler dans les prochaines années/décennies (mondialisation : un participant affirme que les sociétés du tiers-monde retrouvent le travail que les sociétés occidentales avaient auparavant).

     

    Durée du débat : 1h30

    Merci à tous les participants !

    Alors, quelle note méritons-nous ?

    Prochaine séance : le samedi 3 juillet. Sujet : L'inconscient existe-t-il ?

     

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  • PLUS QUE TROIS JOURS : LE CAFÉ PHILO PASSE LE BAC !

    Le prochain café philosophique de Montargis se tiendra le samedi 12 juin à 18H à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Cette nouvelle séance proposera ni plus ni moins que de se mettre au diapason de millions de lycéens et de passer, comme ces derniers, l'épreuve du bac de philosophie ! Au terme de ce débat, le plan d’une dissertation philosophique sera établi en commun (et mis en ligne sur ce site Internet). Les participants, jeunes et moins jeunes, lycéens, actifs ou retraités seront-ils capables de rendre une bonne copie ?

    Un sujet a été choisi par l’équipe d’organisation : « Pourquoi travaille-t-on ? ». Ce thème devait faire l’objet d’une séance en avril, séance qui a dû être annulée. Le café philo propose donc une « séance de rattrapage » qui cherchera à en découdre avec cette question d'actualité.

    Le café philo passe le bac.JPGLe travail est en effet un sujet particulièrement d’actualité, à l’heure où la société française est secouée par des affaires de suicides dans une grande entreprise française et que le chômage touche un nombre croissant de personnes.

    La réponse à la question « Pourquoi travaille-t-on ? » pourrait paraître évidente : le travail serait la condition indispensable pour s’assurer un confort matériel. Le café philosophique propose cependant d’aller au delà de cette idée première, des intellectuels ayant depuis longtemps réfléchi sur le sens du travail. Depuis des siècles, ce dernier apparaît comme l’un des fondements de toute société humaine. En effet, celle-ci se définit au départ comme l'interdépendance d'individus travaillant dans un but commun : l'autarcie. Dès l'Antiquité, le travail est désigné comme le ciment de toute société et la division du travail comme condition de possibilités de la survie mais aussi de l'approche par les individus de l'état bienheureux. Néanmoins, à y regarder de plus près, le travail vient du latin « tripalium » qui désigne un instrument de torture et la Bible définit le labeur comme l'état de souffrance nécessaire à l'homme pour son bien-être futur.

    Alors, si le travail est ciment social, quelle est la place du chômeur dans la société ? Le travail suppose-t-il la richesse matérielle ?

    Rendez-vous à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée le samedi 12 juin à 18H pour un débat convivial et ouvert. Participation libre et gratuite.


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  • QUELQUES DOCUMENTS SUR LE TRAVAIL

    images_harcelement.jpgParmi les nombreux textes sur le travail, Karl Marx occupe une place centrale. Or, il nous paraît important de mettre en comparaison deux textes du même auteur, autant conscient de l'importance du travail dans la société que lucide sur  l'aliénation qu'il entraîne :

    Le travail selon Marx - deux textes.

    Citons aussi Aristote, figure majeure de la pensée :

    Aristote - Technique

    Adam Smith, auteur des Recherches sur la Cause et la Nature des Richesses, s'est lui aussi penché avec attention et intérêt sur la notion de travail. Cliquez ici pour en savoir plus.

    Enfin, un concept intéressant : la Pyramide des besoins de Maslow :

    pyramide_maslow.gif

    Référence : http://semioscope.free.fr/article.php3?id_article=8

     

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