Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ogien : "L'Influence de l'odeur des croissants chauds sur la bonté humaine"

CVT_Linfluence-de-lodeur-des-croissants-chauds-sur-l_4205.jpgAu vue de certaines recherches récentes en psychologie morale, on pourrait penser que les humains sont non seulement plus moraux qu’on a tendance à le dire, mais beaucoup trop moraux, c’est-à-dire beaucoup trop enclins à juger les autres, à faire la police morale, à fouiner dans la vie des gens, à se prendre pour des saints.

C’est ce que John Stuart Mill suggérait déjà lorsqu’il écrivait : « Il n’est pas difficile de montrer, par de nombreux exemples, qu’étendre les limites de ce qu’on peut appeler la police morale, jusqu’à ce qu’elle empiète sur la liberté la plus incontestablement légitime de l’individu, est, de tous les penchants humains, l’un des plus universels.

Ruwen Ogien, L'Influence de l'odeur des croissants chauds sur la bonté humaine (2011)

Lien permanent Catégories : =>Saison. 14, Documents, Textes et livres, [100] Spéciale 100e du Café Philo Imprimer 0 commentaire Pin it!

Écrire un commentaire

Optionnel